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Les saints du 23 septembre

MR - SAINT PIE DE PIETRELCINA (PADRE PIO) (+ 1968)
Mémoire liturgique. Originaire de la province de Bénévent, il devint religieux capucin, consacrant toute sa vie au ministère de la miséricorde dans le sacrement de reconciliation, dans la pénitence et la célébration de l’Eucharistie. Pendant plus de cinquante ans, il a porté dans son corps les stigmates et les plaies d’amour de la Passion du Christ. Il aidait ses visiteurs à transformer leurs souffrances en amour et pour cela il fonda la “Maison de la souffrance”, à San Giovanni Rotondo, un hôpital ultra-moderne où il accueillait tous ceux qui souffraient, afin de leur donner la force de vivre eux-mêmes cette passion et cette résurrection du Christ.

MR - SAINTS ZACHARIE ET ÉLISABETH (1er siècle)
Parents de saint Jean Baptiste, précurseur du Seigneur. Quand Élisabeth reçut chez elle Marie, sa cousine, elle fut remplie de l’Esprit Saint et salua la mère du Seigneur bénie entre toutes les femmes. Le prêtre Zacharie, rempli de l’Esprit des prophètes à la naissance de son fils, proclama la louange du Dieu rédempteur et annonça la venue prochaine du Christ, Soleil levant.

MR - SAINT LIN (1er siècle)
Pape, au Ier siècle. Comme le rapporte saint Irénée de Lyon, les bienheureux Apôtres Pierre et Paul lui remirent la charge de l’Église fondée dans cette ville et l’Apôtre saint Paul fait mention de lui. Martyr, il aurait été inhumé dans les catacombes vaticanes.


SAINTE THECLE (1er s.)
Saint Jérôme, saint Epiphane, saint Grégoire de Nysse, saint Ambroise et saint Jean Chrysostome ont parlé d’elle en termes enthousiastes. C’est un apocryphe "les Actes de Paul et de Thècle" qui lui ont donné cette extraordinaire célébrité. On y lit qu’elle était jeune et jolie. Elle vivait à Iconium quand saint Paul la convertit et elle suivit Paul durant ses voyages. Ce qui la conduisit au martyre. Elle échappa à trois tourments cruels : le lion de l’amphithéatre qui, au lieu de la dévorer, alla chercher les prêtres de idoles pour les conduire par la peau du cou, devant saint Paul afin qu’il les baptise. Puis elle échappa au bûcher grâce à une pluie diluvienne. Enfin le monstre marin qui devait la dévorer fut foudroyé. Elle vécut encore longtemps et se fit ouvrir miraculeusement un rocher pour qu’il soit son cercueil. Merveilleuses légendes écrites par des admirateurs ! Le martyrologe romain ne la mentionne pas, mais les "Bollandistes" en reconnaissent la sainteté selon la tradition.

MR - SAINT SOSSUS (+ 305)
Diacre et martyr. Selon ce que rapporte le pape saint Symmaque, Sossus voulut soustraire son évêque à la mort, mais fut massacré avec lui, et obtint, au même prix, la même gloire.

SAINT LIBERE (+ 366)
Pape. Son pontificat fut marqué par la défense de saint Athanase d’Alexandrie, ce qui lui valut d’être exilé en Thrace par l’empereur Constance qui avait soudoyé plusieurs centaines d’évêques orientaux et occidentaux au concile de Milan pour faire déposer saint Athanase. Mais, après deux années d’exil, il le désavoua, abandonnant, de concession en concession, l’attitude courageuse qu’il avait eue jusque là. Revenu à Rome, il travailla à la réconciliation et à l’apaisement. Saint Hilaire de Poitiers le soutint et ils travaillèrent tous deux au rétablissement de l’union entre l’Orient et l’Occident. L’Annuaire pontifical ne le reconnaît plus comme saint.

MR - SAINT CONSTANCE (5ème siècle)
Plus illustre par son humilité que par ses miracles. Il était sacristain de l’église Saint Etienne d’Ancône en Italie et avait une foi "à déplacer les montagnes" selon la parole de l’Evangile. Un jour qu’il n’avait plus d’huile pour ses lampes d’autel, il y mit de l’eau et, à sa prière, les mèches brûlèrent toute la journée comme si c’était de l’huile. C’est le pape saint Grégoire le Grand qui, dans ses "Dialogues" nous révèle l’existence et le comportement de ce serviteur de Dieu qu’il considérait comme un saint.

MR - SAINT ADAMNAN (+ 704)
Prêtre et l’un des plus grands successeurs de saint Columba à la tête de l’abbaye d’Iona en Ecosse. Son influence fut grande sur la société et l’Eglise de son temps. Doté d’une connaissance excellente des Écritures et très zélé pour l’unité et la paix, il réussit par sa parole à persuader un grand nombre en Écosse et en Irlande de suivre l’usage romain pour la célébration de Pâques.

MR - SAINT ANDRÉ DE SYRACUSE (+ 881)
Et ses compagnons martyrs les saints Jean, Pierre et Antoine. Originaires de Syracuse, ils furent emmenés prisonniers lors d’une incursion des Arabes d’Afrique du Nord. Pierre et Antoine étaient encore jeunes. Ils feignirent de se soumettre aux usages musulmans. Mais ils ne purent rester ainsi cachés longtemps. Abrachim, qui était fort cruel, l’apprit. Il les fit mettre au pilori et ils reçurent d’abord quatre cents coups de verges sur les pieds. Puis ils furent attachés sur un âne et, dépouillés de tous leurs vêtements, promenés dans toute la ville pour être la risée de la foule. Revenus en prison, ils subirent à intervalles réguliers ce genre de tortures. Enfin l’ignoble tyran leur fit arracher les parties les plus intimes de leur corps et leur fit mettre dans la bouche. Jean et Antoine succombèrent à ces douleurs. Jean leur père eût la gorge tranchée. André, lui, resta plus longtemps en prison jusqu’à ce que son corps fût tout desséché par la soif et la faim. On le fit enfin sortir et Abrachim, monté sur un cheval, un javelot à la main, se précipita au galop sur le saint et le transperça de part en part.


Bienheureux GUY DE DURNES (+ 1157)
Disciple de saint Bernard de Clairvaux, il fut chargé par lui de fonder le monastère de Notre-Dame de Cherlieu au diocèse de Besançon. Les moines y devinrent si nombreux qu’il fonda plusieurs monastères dont certains existent encore, comme celui d’Acey (diocèse de Besançon) et celui de Hauterive (diocèse de Genève-Lausanne). A la demande de saint Bernard, il révisa le chant liturgique cistercien qui fut approuvé par le chapitre général de 1150.

MR - Bienheureux PIERRE ACOTANTO (+ 1187)
Né à Venise, il voua sa vie au service des malades. Quelques anées avant sa mort, il se retira à l'abbaye de Saint-Grégoire-Majeur de Venise. Il refusa par humilité la charge d’abbé et préféra vivre reclus dans le cloître. Son culte fut approuvé par Clément VIII.

MR - Bienheureuse HÉLÈNE DUGLIOLI (+ 1523)
Originaire de Bologne, elle fut une épouse exemplaire pendant trente ans. Devenue veuve, elle supporta avec courage toutes les contradictions qui lui vinrent de sa famille et de sa belle-famille. Le pape Léon XII approuva le culte qu’on lui rendait de temps immémorial.

MR - Bienheureux MARTYRS DU MEXIQUE (1527-1529)
Les saints Christophe, Antoine et Jean, martyrs à Tlaxcala au Mexique. Au temps de la première évangélisation de l’Amérique, ils adhérèrent avec joie à la foi chrétienne et, à cause de cela, furent battus à mort par leurs compatriotes.

MR - Bienheureux GUILLAUME WAY (+ 1588)
Guillaume Flower, prêtre et martyr. Sous la reine Élisabeth Ière, il fut condamné à mort parce que, prêtre catholique romain, il était entré en Angleterre, et fut soumis au supplice de la pendaison.

SAINT NICOLAS L’EPICIER (+ 1672)
Fils d’un commerçant épicier de Constantinople, il devint lui-même épicier avec son père. Il recevait son instruction d’un maître musulman qui voulut l’entraîner dans la foi islamique. Ce qu’il refusa, malgré les menaces. Enfin, dans un de ses exercices de lecture, il lut des textes du Coran, sans se douter ce qu’ils étaient. Considéré comme ayant accepté l’Islam, il dut s’en défendre et fut accusé de parjure. Ce pourquoi, après 65 jours de prison, sans eau ni nourriture, il fut exécuté par décapitation.

SAINT JEAN DE KONITSA (+ 1814)
Il naquit dans une famille musulmane dont le père était membre de l’ordre des Derviches et sheikh réputé. Il devint lui-même derviche de Yssouf l’Araba, maître de l’Etolie en Grèce. Il le suivit durant les guerres turques contre les Russes. Mais, il vivait dans la droiture de sa conscience et c’est ainsi que peu à peu il se rapprocha de l’Evangile et demanda le baptême, ce que les chrétiens lui refusèrent longtemps par peur. A la mort de son maître, il se retira dans l’île d’Ithaque, se maria et, restant caché, travailla comme garde-champêtre. Découvert comme chrétien, il fut arrêté, subit maints mauvais traitements et vexations et fut enfin décapité.

MR - Bienheureuse ÉMILIE TAVERNIER (+ 1851)
Née à Montréal en 1800, quinzième et dernière enfant de sa famille. Sa mère meurt quatre ans plus tard, puis son père, son unique sœur et deux de ses frères. Malgré ces drames à répétition, Emilie garde un caractère joyeux et généreux. A 18 ans, elle se porte au secours de son frère devenu veuf. Elle ne demande aucune rémunération. Elle pose une seule condition: avoir toujours table ouverte pour les mendiants qui se présentent, et qu'elle nomme: "la table du Roi". A 23 ans, elle se marie. avec Jean-Baptiste Gamelin, également tourné vers les plus pauvres. Mais là aussi, alors qu'elle rêve d'une vie chaleureuse, le malheur la rejoint encore. Après la mort de son mari et de ses enfants, elle se dévoua auprès des indigents et fonda la Congrégation des Sœurs de la Providence pour le service des orphelins, des vieillards et des aliénés. Elle succombera, victime de l'épidémie du choléra en 1851, huit ans seulement après le lancement de la communauté de la Providence. Ses filles recueilleront sur ses lèvres l'ultime testament de leur mère: humilité, simplicité, charité, surtout charité.

MR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Martyrs dans la région de Valence en Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile martyrs : à Benisa, Vincent Ballester Far, prêtre ; à Benicalap, Sophie Ximenez Ximenez, mère de famille, sa sœur religieuse Marie de la Purification et Marie-Josèphe del Rio Messa, toutes deux vierges du Carmel de la Charité ; et à Gandie, Ascension de Saint-Joseph Calasanz Lloret Marco, religieuse de l’Institut des Sœurs des Écoles religieuses.

MR - Bienheureuse BERNARDINE JABLONSKA (+ 1940)
F
ondatrice de la Congrégation des Sœurs Servantes des pauvres, qui eut toujours le souci des pauvres et des malades.

MR - Bienheureux JOSEPH STANEK (+ 1944)
Joseph Stanek, polonais, était pPrêtre polonais dans la Société de l'apostolat catholique, dite encore des Pallottins. Il continua son apostolat avec zèle, à Varsovie, même après l'invasion de la Pologne par les troupes nazies en septembre 1939. Lors de l'insurrection de Varsovie, il devint aumônier des insurgés à Czerniakow. Lorsque le danger fut plus pressant, on lui proposa de se sauver en passant le fleuve sur un ponton. Mais il ne voulut pas saisir l'occasion, estimant de son devoir de prêtre de se rendre utile aux combattants, aux insurgés, aux blessés et aux mourants. Arrêté, alors qu’il venait négocier la capitulation des insurgés, il fut pris par les militants nazis et pendu en soutane, devant deux cents personnes, à Varsovie.


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