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Les saints du 24 septembre

MR - SAINT ANATOLE (2ème siècle)
qu’on croit avoir été le premier évêque de Milan. la cité.

MR - SAINT ANDOCHE (+ 178)
Prêtre et ses compagnons martyrs, Thyrse, diacre de Smyrne et Félix, un riche commerçant. Ce fut peut-être un missionnaire envoyé par saint Irénée de Lyon pour prêcher l’Evangile dans la région d’Autun. Et ce fut là qu’il mourut martyr pour la foi dont il témoignait. Son culte reste vivant dans cette région de Saulieu en Bourgogne.

MR - SAINT RUSTIQUE (+ 446)
Évêque de Clermont en Auvergne. Déjà prêtre dans cette cité, il reçut l’honneur de l’épiscopat, à la joie du peuple.

MR - SAINT LOUP de LYON (+ 542)
Moine à Lyon, il devint l'évêque de cette ville et eût beaucoup à souffrir des troubles politiques qui suivirent la mort de saint Sigismond, roi de Bourgogne, qui était d'origine vandale. Il ne put remplir paisiblement ses fonctions épiscopales que lorsque la ville de Lyon passa sous la domination franque. Il présida le concile d’Orléans de 538. Il fut assassiné par ses ennemis.

SAINT COPRIOS (6ème s.)
Il fut découvert, nouveau-né, sur un tas de fumier à la porte du monastère de Saint Théodose en Palestine, auprès de sa mère morte dans son accouchement. Recueilli par les moines, il passa toute sa vie dans ce monastère, perpétuellement adonné à la prière et opérant d’étonnants miracles.

MR - SAINT ISARN (+ 1043)
Abbé. Originaire de Toulouse, il entra au monastère de Saint Victor de Marseille sous la Règle de Saint Cassien. Devenu abbé, il construisit une nouvelle église qui fut consacrée par le pape Benoît IX. Il s’en fut aussi en Espagne pour racheter aux Sarrasins, les moines de Lérins qui avaient été emmenés en captivité après la dévastation de leur monastère. Austère pour lui-même, bienveillant et pacifique pour les autres, il restaura la vie régulière dans le monastère de Saint Victor.

MR - SAINT GÉRARD SAGREDO (+ 1046)
Évêque de Csanad et martyr. En hongrois, saint Collert. Originaire de Venise où il fut moine bénédictin. Alors qu'il était sur la route de la Terre Sainte, le roi saint Étienne le décida à rester en Hongrie et à devenir le précepteur du jeune prince Émeric, fils de saint Étienne. Il
devint évêque de Csanad en Hongrie, à la demande du roi saint Etienne. Après la mort du roi, les guerres de succession amenèrent au pouvoir le prince André qui voulut rétablir l’idolâtrie. Au cours d’une des missions d’évangélisation que saint Gérard menait avec deux autres évêques, pendant la réaction païenne qui suivit la mort de saint Étienne, ils furent tous trois agressés par des païens opposés à leur ministère. Gérard fut précipité du haut d’une falaise à Buda dans le Danube et il y sacrifia sa vie. Les autres deux évêques furent martyrisés avec lui.

SAINT ETIENNE DE SERBIE (+ 1224)
Couronné premier roi de Serbie par son frère saint Sabas, lui-même premier archevêque de Serbie, il éleva l’Orthodoxie à un haut niveau dans son peuple et inspira l’idéal évangélique de son royaume. L’Eglise fait également mémoire de son fils saint Vladislas, roi de Serbie, et de David son neveu qui fonda le monastère de Brodarevo en Serbie.

MR - Bienheureux DALMACE MONER (+ 1341)
Né près de Girone en Catalogne, il entra dans l’Ordre des Prêcheurs ou dominicains, Il aimait la solitude et le silence. Son culte fut confirmé en 1721.

SAINT NICANDRE DE PSKOV (+ 1581)
Né dans une famille chrétienne de la région de Pskov en Russie, il entra dans la vie monastique à l’âge de dix-sept ans. Puis il se retira dans un endroit désert pour vivre en tête-à-tête avec Dieu. Il y resta quinze ans, mais comme sa renommée grandissait, il préféra rejoindre le monastère de Krypetsk pour y vivre la paix. Ce qui, une fois encore, lui fut impossible. Il retourna donc dans son désert. Le même cycle de visiteurs recommença. Saint Nicandre retourna dans son monastère, puis le quitta une fois de plus pour le désert. Il y passa les quinze dernières années de sa vie et s’endormit dans la paix du Seigneur.

MR - Bienheureux GUILLAUME SPENCER (+ 1589)
et Robert Hardesty, martyrs. Condamnés à mort, sous la reine Élisabeth Ière, Guillaume parce qu’il était prêtre catholique romain et Robert Hardesty parce qu’il l’avait reçu chez lui. Ils subirent ensemble le supplice de la pendaison à York. 

SAINT GALACTION (+ 1612)

Fils d’un boïard pieux et cultivé, il dut être soustrait au tsar Ivan IV le Terrible qui le recherchait. Il s’installa ensuite à Vologda où il apprit le métier de cordonnier, se maria et mena une vie heureuse. Lorsque son frère Dimitri devint l’un des familiers du tsar, Galaction refusa de le rejoindre et continua à vivre de l’ouvrage de ses mains. A la mort de son épouse, il prit l’Habit monastique et mena une vie ascétique. En 1612, lors de l’invasion polono-lituanienne, il fut frappé à coups de glaive, eut la tête fracassée par une poutre et mourut deux jours plus tard humblement et discrètement.

MR - SAINT ANTOINE GONZALEZ (+ 1637)
Prêtre de l’Ordre des frères Prêcheurs et martyr. Envoyé au Japon avec cinq compagnons et mis dans les fers peu de temps après, il subit deux fois le supplice de l’eau et, pris de fièvre, précéda les autres dans la mort, sur ordre de Tokugawa Yemitsu.

MR - SAINT PACIFIQUE (+ 1721)
Prêtre de l’Ordre des frères Mineurs, Prêtre franciscain dans la Marche d’Ancône en Italie à San Severino. Professeur de philosophie, il fut aussi un brillant prédicateur. A trente cinq ans, il devint infirme, impotent, sourd et aveugle. Il dut cesser toute activité extérieure. Il grandit alors dans une intense vie intérieure offrant à Dieu ces souffrances qui l’attachaient à la croix du Christ, comme les stigmates de son Père saint François. Il est célèbre par ses pratiques de pénitence, son amour de la solitude et sa prière devant le Saint-Sacrement.

MR - Bienheureux ANTOINE-MARTIN SLOMSEK (+ 1862)
Évêque de Lavant-Maribor en Slovénie. Il prit le plus grand soin de la vie chrétiene des domestiques et de la formation du clergé et appliqua toutes ses forces en faveur de l’unité de l’Église. Né dans une famille de paysans, la Slovénie fait alors partie de l'Empire austro-hongrois. Ordonné prêtre, il prêche des missions populaires, devient directeur de séminaire. Soucieux également de culture, il enseigne le Slovène et écrit beaucoup pour les enfants et les adultes. Nommé évêque de Lavant, dont le siège se trouvait en Autriche à St Andrav, il a un souci particulier pour la formation permanente des prêtres. Pionnier de l'œcuménisme dans sa région, il crée la Confrérie des saints Cyrille et Méthode dont le but est de prier pour l'unité des chrétiens. Il récuse les procédés violents d'accession à l'indépendance nationale, et prépare son pays à la liberté par un travail de formation culturelle, travaillantà la diffusion de la langue slovène et suscitant d'indispensables réformes sociales. Il est un véritable père spirituel de la nation. Dans cette démarche, il veut associer l'amour de la patrie et la convivialité avec des hommes d'autres cultures, nationalités et religions. Il est le premier béatifié de Slovénie.

MR - Bienheureuse COLOMBE GABRIEL (+ 1926)
Jeanne Matylda, en religion soeur Colombe, était née à Stanislawow en Pologne. Moniale et abbesse, à la tête d'un monastère de Lviv, elle fut calomniée injustement, gagna Rome, où, vivant avec joie dans la pauvreté, elle fonda la Congrégation des Sœurs bénédictines de la Charité, ainsi que l’œuvre sociale appelée “la Maison de famille” pour les jeunes ouvrières pauvres ou éloignées de leur famille.

MR - Bienheureux martyrs MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Tous victimes de la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne, dans la région de ValenceJoseph-Raymond-Pascal Ferrer Botella, prêtre, à Abalat de la Ribera ; Joseph-Marie Fernandiz Hernandez, prêtre, à Rotola y Corbera ; Incarnation Gil Valls, religieuse, à Olleria ; Joseph-Raymond Ferragud Girbès, père de famille, à Alzira.

SAINT SILOUANE (+ 1938)
Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d’un village de Russie centrale. D’une vigueur peu commune, il était affligé d’un caractère violent et querelleur. A 26 ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l’appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l’Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d’abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d’orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l’orgueil lui colle à la peau et qu’il ne peut s’en défaire. L’épreuve est si longue et si dure qu’il en arrive à se croire condamné, damné même. C’est alors que le Christ lui apparaît et lui dit :" Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. " Silouane a compris que si bas qu’il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu’à sa mort.


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