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Les saints du 25 septembre


MR - SAINT CLÉOPHAS (1er siècle)
Disciple du Seigneur. Il avait le cœur brûlant tandis qu’il faisait route avec un autre disciple le soir de Pâques, et que le Christ leur apparut, leur faisant comprendre les Écritures, et ils le reconnurent quand il rompit le pain au village d’Emmaüs.

MR - SAINT FIRMIN (2ème siècle)
Les historiens voient en lui le premier évêque d’Amiens où il aurait subi le martyre au 4ème siècle. La légende du portail nord de la cathédrale d’Amiens se base sur un écrit du 9ème siècle. Le sénateur Firmus conduisait son fils, le futur saint Firmin, au temple de Jupiter à Pampelune en Espagne quand il rencontra le prêtre chrétien Honestus qui lui parla de Jésus et lui fit rencontrer une semaine plus tard son maître, saint Saturnin, l’un des soixante-dix disciples de Jésus. Saturnin, à Pampelune, convertit quarante mille personnes en quelques jours dont le jeune Firmin qui, avec l’âge, devint un fidèle prédicateur du Christ. Firmin à vingt-sept ans reçut le sacre épiscopal, évangélisa l’Aquitaine, l’Auvergne, le Beauvaisis et s’en fut à Amiens. C’est là qu’il fut arrêté et discrètement assassiné par le gouverneur païen qui craignait les trop nombreux chrétiens de la région. L’histoire est belle, mais les détails sont peu historiques.


SAINT DEFENDANT (+ 290)
Il appartenait à la Légion thébéenne et avait échappé au massacre avec quelques compagnons. Ils furent rattrapés et décapités sur les bords du Rhône. Leur culte se répandit dans les diocèses de Turin et de Novare, en Sardaigne et en Corse.

SAINT PAPHNUCE (+ 303)
Anachorète en Egypte, il fut capturé, lors des persécutions de l’empereur Dioclétien, et condamné à être crucifié à un palmier après avoir subi le supplice de la roue qui lui brisa tous les os. Beaucoup de ceux qui virent ses souffrances se convertirent et, à leur tour, donnèrent le témoignage suprême du martyre.

MR - LES SAINTS MARTYRS PAUL ET TATTE (4ème siècle)
saints martyrs Paul et Tatte, son épouse, Sabinien, Maxime, Ruf et Eugène, leurs enfants. Accusés de professer la religion chrétienne, ils furent arrêtés à Damas. Battus de verges et rendirent leur âme à Dieu après avoir enduré d’autres supplices.

MR - SAINT SOLENNE (+ 533)
Evêque de Chartres, conseiller très écouté de Clovis, il assista à son baptême avec saint Rémi et saint Vaast.

SAINT PRINCE (5ème siècle)
Douzième évêque de Soissons et abbé, frère de saint Remi de Reims. Il correspondait avec saint Sidoine Apolllinaire et nous avons plusieurs lettres de celui-ci adressées à l'évêque de Soissons, dont l'une quelques temps avant sa mort. Conseiller de sainte Clotilde, il l'encouragea dans les démarches de la reine auprès de Clovis.

MR - SAINT AUNAIRE (+ 605)
ou Aunachaire. Evêque d’Auxerre, il participa à plusieurs conciles provinciaux et s’appliqua en particulier à rénover la discipline liturgique et morale de son diocèse. C'est dans sa cité et sous son épiscopat que fut achevé le martyrologe hiéronymien. Ce qui ne représentait pas la première rédaction du martyrologe, mais seulement un remaniement où cette rédaction se trouvait augmentée de compléments propres à la Gaule mérovingienne et à l'Église d'Auxerre en particulier ; on y avait introduit un grand nombre d'anniversaires de saints locaux, principalement des évêques et autres confesseurs des églises gallo-franques, du quatrième, du cinquième et du sixième siècle.

MR - SAINT FINBARR (+ 610 )
Évêque de Cork en Irlande et abbé, fondateur du monastère d’Etargehael près de Cork, célèbre par son enseignement et sa sainteté. Il fut le premier évêque de Cork et mourut à Cloyne.

MR - SAINT ERMENFROI (+ 670)
Abbé
. Chancelier du roi Clotaire II, il s’éloignait des intrigues de la cour. Peu à peu son coeur se rapprochait de l’idéal monastique. Il quitta le roi pour se retirer d’abord dans ses terres avec son frère Waldelène. Il y mena une vie calme et tranquille. Il lui fallut quelque temps pour se décider à rejoindre l’abbaye de Cusance au diocèse de Besançon dont il devint l’abbé, rattachant alors le monastère à celui de Luxeuil et y introduisant la Règle de Saint Colomban

Bienheureux HERMANN (+ 1054)
Il était perclus et boiteux. On lui donna le surnom de "Contractus". Fils du comte von Alshausen dans le pays de Bade en Allemagne, il fut "donné" à l'abbaye de Richenau, sur le Rhin et il y vécut toute sa vie. Il ne pouvait marcher seul, sa langue remuait peu et ses mains avaient peine à tenir quoi que ce soit. Mais il fut sans aucun doute l’un des plus grands savants de son temps. On l’appelait aussi "la Merveille du siècle". Mathématiques et astronomie, histoire et poésie, rien ne lui était étranger. Il inventa un astrolabe, une machine à calculer, plusieurs instruments de musique. Il est l'un des plus clèbre poètes religieux de son temps. "Chantre de la Vierge Marie, on lui attribue la composition du chant "Ave Maris stella" et on lui attribue non sans raison "l’Alma Redeptoris Mater" et le "Salve Regina". Il disait de lui :"Je suis le rebut des pauvres du Christ qui marche à la traîne des philosophes, plus lent d’esprit qu’un ânon." Il a toujours porté le titre de bienheureux, reconnu ainsi par les Bollandistes et non par le martyrologe romain.

SAINT OSTENT (+ 1068)
ou Austinde. Originaire de Bordeaux, il fut moine puis abbé de l'abbaye de Saint-Orens dans laquelle il introduisit la réforme clunisienne.Archevêque d’Auch, il connut un ministère épiscopal tourmenté. Il rétablit la vie des évéchés de Bazas, Dax, Bayonne, Lectoure, après l’invasion des Sarrasins d’Espagne. Mais les luttes entre les princes francs et les princes d’Armagnac et de Gascogne se répercutèrent sur les droits de l’Eglise que saint Ostent dut défendre contre les empiètements des seigneurs. Nous avons sa souscription lors d’un concile à Jacca en Espagne.

SAINTE EUPHROSYNE DE SOUZDAL (+ 1205)
Fille du prince Michel de Tchernigov, elle revêtit l’Habit monastique au monastère de la Très Sainte Mère de Dieu des Blachernes à Souzdal où elle vécut en parfaite obéissance et union à Dieu cette vie religieuse, illuminant son âme par la prière ardente et l’écoute de la Parole de Dieu.

MR - SAINT SERGE DE RADONÈGE (+ 1392)
Né à Rostov au nord de Moscou, le jeune Barthélémy (le futur moine Serge) émigre à Radonège avec les siens, fuyant l'avance des Tatares. Le garçon, peu doué pour les études, ne rêve que de vie monastique. A la mort de ses parents, il se retire avec son frère aîné dans la forêt pour y vivre en ermite. Les deux frères bâtissent une chapelle dédiée à la Sainte Trinité. Avec le temps, l'ermitage devient un monastère (le monastère de la Sainte Trinité), peuplé de moines vivant une pauvreté radicale dans une grande liberté. Le patriarche de Constantinople dont dépend alors la Russie, impose à Serge l'adoption de la Règle cénobitique du Studion, qui instaure entre les moines une vie commune plus stricte. Serge se soumet à regret. Il ne reste pas confiné dans son monastère. Il se sent responsable de son pays en pleine ébullition politique. Les princes sollicitent ses conseils et ses prières. En 1380, il bénit le grand-prince Dimitri de Moscou avant la bataille de Koulikovo qui inaugure la fin du joug mongol en Russie. On pourrait la comparer en France à la bataille de Poitiers sur les Musulmans. Il mène encore des missions de conciliation entre les princes russes et fonde de nombreux autres monastères. Le monastère de la Trinité Saint Serge, à 70 kms de Moscou resta même aux jours les plus sombres du soviétisme resta toujours un grand pèlerinage et l'un des centres théologiques et spirituels de l'Eglise Russe. Il fut canonisé en 1452.

MR - SAINT NICOLAS DE FLUE (+ 1487)
En Suisse, Solennité de saint Nicolas de Flue, célébrée le 21 mars dans l'Église universelle. Cet herbager du centre de la Suisse, du canton d’Unterwald, eût une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération hélvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il ne suivit pas immédiatement ce qui était sa vocation première. Il épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l’armée. Mais ce bon père de famille, cet homme d’un grand civisme se retire dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu’il le peut. A cinquante ans, n’y tenant plus, il se laisse happer par la contemplation. Il demande à sa femme et à ses grands enfants l’autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l’Eglise pour ses vertus. Nicolas s’enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l’évêque du lieu. Curieusement, plus il s’isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c’est ainsi qu’il sauva sa patrie en 1471, lors de l’invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l’annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération.


MR - Bienheureux MARC CRIADAO (+ 1569)
Martyr. Né à Andujar en Andalousie, il entra dans l’Ordre de la sainte Trinité pour la rédemption des captifs. Il fut arrêté les monts d’Alpujarras, près de Grenade en Andalousie par les Maures qui le tuèrent parce qu'il refusait de renier Jésus-Christ fils de Dieu.

bMR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Martyrs à Carrion de Calatrava, près de Ciudad Real en Nouvelle Castille, fusillés durant la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile espagnole : Jean-Pierre (Joseph Bengoa Aranguren), prêtre passioniste, Paul-Marie (Pierre Leoz y Portillo), religieux passioniste, et Jésus Hita Miranda, religieux de la Société de Marie.


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