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Les saints du 29 septembre

LES SAINTS ARCHANGES
SAINT MICHEL, SAINT GABRIEL, SAINT RAPHAEL

Fête liturgique. Au jour de la dédicace d’une basilique édifiée très anciennement sous le titre de saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles de Rome, l’Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui , jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier. Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu’à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17). Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés. Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, slon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9). Michel, ("qui est comme Dieu?") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9). Gabriel ("Force e Dieu") est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants). Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu. La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.

MR - SAINT EUTYCHÈS (?)
Évêque et martyr.

MR - SAINTE RHIPSIMÉ (+ 290)
Martyre à Vagharshapat en Arménie, non loin du siège patriarcal de l'Église apostolique arménienne, avec sainte Gaïané. Elles sont très populaires dans l’Arménie contemporaine et la légende ne supprime pas leur existence historique, même si bien des épisodes se sont ajoutés à la vie, en raison du culte dont elles sont l’objet depuis des siècles. L’empereur romain Dioclétien aura voulu prendre saint Rhipsimé comme épouse, en raison de sa grande beauté. Elle refusa et s’enfuit en Arménie dans des grottes de l’Ararat. Elle y trouva saint Gaïané et d’autres vierges qui y menaient la vie monastique. Tiridate, roi d’Arménie, tomba à son tour amoureux de sainte Rhipsimé. Econduit, il lui fit couper la langue, l’étendit sur une planche, lui fit arracher les yeux et brûler avec des torches. Enfin son corps fut découpé. Saint Gaïané voulut récuperer son corps. Reconnue comme chrétienne avec quelques compagnes, elles eurent la tête tranchée. Quand il devint chrétien, le roi Tiridate fit construire trois églises en leur honneur.


SAINT GOBDELA (+ 4ème s.)
Il était le fils du roi des Perses Sapor II, connu pour ses persécutions contre les chrétiens. Gabdela se convertit à la foi en Jésus-Christ mais n’était pas encore baptisé quand son père découvrit cela. Le roi, furieux, ordonna de le soumettre à la torture. Il fit découper deux lanières de peau de la tête jusqu’aux pieds dans son corps. Sa soeur Kasdoa fut à son tour attirée à la foi. Elle rendit l’âme dès les premières tortures que lui infligea également son père. Gobdela la suivit quelques jours après.

MR - SAINT FRATERNE (+ 450)
Huitième évêque d'Auxerre, il est traditionnellement considéré comme martyr.

MR - SAINT CYRIAQUE (+ 557)
Anachorète. Il naquit à Corinthe dans une famille chrétienne. A dix-huit, il partit en pèlerinage à Jérusalem et demanda à entrer dans la laure de saint Euthyme. Mais comme on le trouva trop jeune, il dut vivre en dehors dans la solitude, tout en faisant fonction de cuisinier. Il y fut reçu enfin, mais conserva sa vie de solitaire. Des querelles s’étant élevées entre plusieurs monastères voisins, il préféra se retirer à Soukas dans la laure de Saint Chariton où il fut ordonné prêtre, responsable de l’église et des liturgies. Il resta là trente années, servant la communauté en de multiples tâches, la préservant contre l’hérésie des Origénistes qui égarait alors beaucoup de moines palestiniens. Il se retira dans la solitude pour y vivre ses dernières années et s’endormir dans la paix du Seigneur, dans la laure de Saint-Sabas en Palestine. Saint Cyrille de Scythopolis a écrit sa vie.

SAINT BOUIN (+ 570)
Originaire de la région de Troyes en Champagne, nous savons seulement qu’il passa la majeure partie de sa vie dans une solitude du pays d’Othe. Grandes furent ses austérités que nous connaissons par les visiteurs qui venaient lui demander conseil et par les villageois de qui il recevait sa subsistance, la redonnant souvent à plus pauvre que lui.

MR - SAINT LITWIN (+ 717)
Évêque de Trèves, fondateur du monastère de Mettlach en Rhénanie, sur les bords de la Sarre en Rhénanie où il fut inhumé. mourut à  Reims.

MR - SAINT ALARIC (+ 975)
Prêtre et ermite. Fils du duc de Souabe, il fut élevé à Einsiedeln en Suisse, dans le canton de Schwitz. Il y devint moine et fut un portier accueillant et charitable. Puis il se retira solitaire dans l’île d’Ufnau, sur le lac de Zurich. Malgré son désir, cette solitude connut beaucoup de visiteurs qui venaient entendre ses enseignements.

MR - SAINT MAURICE de CARNOËT (+ 1194)
Abbé cistercien. Né à Loudéac en Bretagne il fit ses études à Paris, puis entra chez les cisterciens de Langonnet (Morbihan) en Bretagne. En 1177 il fonde le monastère de Carnoët, où il repose, célèbre par les signes de sa sainteté. Il fut ami et conseiller des ducs de Bretagne. Son culte fut confirmé par Clément XI.

MR -Bienheureux JEAN DE MONTMIRAIL (+ 1217)
Vaillant et célèbre chevalier qui se fit humble moine. Fils du seigneur de Montmirail et de la Ferté-Gaucher en Brie champenoise, il reçut une éducation très soignée et son père le fit entrer à la cour du roi Louis VII. Jean était un esprit gai, vif, ardent au jeu comme au travail. Ce qui n’empêchait pas l’allure martiale du jeune seigneur. Le roi de France Philippe-Auguste "Jean la Bonté" et se l’attacha comme conseiller. Il épousa une femme de la noblesse. Il n’eût plus alors qu’une passion, la gloire. Son immense fortune, son éducation, ses libéralités, ses hauts-faits guerriers, son esprit faisaient de lui le type par excellence de grand seigneur du Moyen Age. Tout lui souriait. Il rencontra un religieux qui devint son père spirituel et il passa tout d’un coup du comble de l’orgueil au comble de l’humilité. Il renonça bientôt à la cour, se retira d’abord dans ses terres, quitta les conseils du roi et passa son temps aux Offices des chanoines du prieuré de Montmirail. Il se bâtit une solitude, sans pour autant négliger ses devoirs, donnant une bonne éducation à ses six enfants, administrant la justice sur ses terres, et parcourant son domaine pour redresser les torts de ses officiers. Puis, il abandonna ses biens à sa femme et prit l’habit cistercien à l’abbaye de Longpont dans le Soissonnais, renié par sa famille qui le traite comme un fou, rejeté par la cour et moqué par les paysans eux-mêmes. Son dévouement ne reculait jamais même devant les services les plus rebutants. Il avait crucifié sa vie avec celle du Christ.

SAINT CYPRIEN D’OUSTIOUG (+ 1276)
Il n’était pas sans richesse, mais il les donna toutes quand il entra au monastère de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu à Oustioug en Russie. Devenu higoumène (supérieur), il ne sortait jamais de la clôture du monastère, vivant comme si c’était son dernier jour sur terre. Il veillait avec un amour paternel au progrès spirituel de ses frères, sacrifiant pour eux son temps et ses forces.

MR - Bienheureux CHARLES DE BLOIS (+ 1364)
Duc de Bretagne et comte de Limoges, il fut célèbre parsa douceur, son humilité et sa piété dont il n’interrompit jamais les exercices, même sur les champs de bataille. il aurait préféré faire partie des Frères mineurs mais, obligé de revendiquer le duché contre un prétendant. Il portait un cilice de pénitence. Fait prisonnier, il endura neuf années d'emprisonnement dans la Tour de Londres. Il périt à Auray lors de la guerre de succession de la Bretagne.


Benheureux JEAN DE GAND (+ 1419)
Plus connu sous le nom de l’ermite de Saint Claude, il entra dans l’abbaye de Condat (aujourd’hui Saint Claude). Il fut de ceux qui voulurent réconcilier le roi de France et le roi d’Angleterre, mais en vain. Charles VII aimait à l’écouter, sans plus. C’est au retour d’un de ses voyages à la cour qu’il tomba malade et mourut.

MR - Bienheureux NICOLAS DE FORCA PALENA (+ 1449)
Prêtre, il exerça son ministère durant plusieurs années dans les Abruzzes puis entra dans l’Ordre des Ermites de Saint Jérôme à Rome sur le mont Janicule. Il y fit construire une chapelle dédiée à Saint Onuphre, qui est maintenant un titre cardinalice. Il gouverna longtemps ses frères, attentif à maintenir une vraie solitude. Son culte fut approuvé en 1771.


MR - SAINT JEAN DE DUKLA (+ 1484)
Prêtre franciscain conventuel. Né à Dukla en Galicie polonaise, ou Ruthénie, il fit ses éudes de théologie à Cracovie et entra au couvent de Lemberg (Lviv) de l’Ordre des Mineurs, où il mena une vie cachée et ascétique selon les coutumes des Observantins. Il se donna avec un zèle fervent à l’action pastorale et eut à cœur l’unité des chrétiens. Son culte fut approuvé en 1739.

MR - SAINT MICHEL AOZARAZA (+ 1636)
et les saints martyrs de Nagasaki Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet, Vincent Shiwozuka, prêtres dominicains, Lazare de Kyoto et Laurent Ruiz de Manille, père de famille. Après plus d’un an passé en prison à cause du nom chrétien, ils subirent le supplice de la croix, puis furent décapités. Leur mémoire a été célébrée le 28 septembre.

MR - SAINT RENÉ GOUPIL (+ 1642)
Martyr. Médecin, frère lai (laïc) jésuite et coopérateur de saint Isaac Jogues, il était missionnaire chez les Indiens. Il fut tué par un païen d’un coup de hache, à Ossernenon au Canada, le 29 deptembre. Sa mémoire est célébrée le 19 octobre.

MR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Paul Bori Puig, prêtre, et Vincent Sales Genoves, religieux, tous deux de la Compagnie de Jésus, martyrs à Valence ; dans la région de Valence, à Picadero de Paterna, Darius Hernandez Morato, prêtre jésuite ; à Gilet, Jacques Mestre Iborra, prêtre capucin ; et à Lleida en Catalogne, François de Paule Castello y Aleu, jeune de l’Action catholique, tous victimes, en 1936, de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile ; le dernier, traduit devant un tribunal populaire, déclara avec force sa foi chrétienne et fut aussitôt condamné à mort et fusillé.


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