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Les saints du 30 septembre

MR - SAINT JEROME (+ 420)
Docteur de l’Eglise. Mémoire liturgique. Né en Dalmatie, il étudia à Rome et c'est là, qu'étudiant plein d’allant, il demande le baptême à 19 ans. Son tempérament entier ne conçoit pas d’autre vie que de se consacrer à Dieu. Mais où et comment ? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie contemplative, il passe tout d’abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie : un petit stage d’érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Ecritures. Mais il a besoin d’action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l’hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l’exégèse d’Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze. Mais toujours indécis sur ce qu’il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs : un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui. A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d’ennemis. Ses "dames" le suivent jusqu’à Bethléem où il fonde pour elle un petit monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation. Il se consacre à l’étude de la Bible qu’il traduit en latin “la Vulgate” sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s’immiscer dans toutes les querelles de l’époque. Il passe, dans l’histoire, pour l’un des plus mauvais caractères de la communion des saints. On le plaint d’avoir été irascible et vindicatif. On l’admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.

MR - SAINT ANTONIN (?)
Ermite à Plaisance en Émilie.

MR - SAINTS OURS ET VICTOR (+ 286)
Martyrs à Soleure en Suisse. Ils étaient membres, dit-on, de la légion thébéenne.

MR - SAINT GRÉGOIRE L'ILLUMINATEUR (+ 326)
Évêque, surnommé l’Illuminateur. D'origine arménienne. Toute sa famille fut décimée sur ordre du roi d’Arménie parce que son père soutenait le roi des Perses. Exilé à Césarée de Cappadoce, Grégoire fut initié aux dogmes chrétiens et fut baptisé. Tiridate, exilé lui aussi à Césarée, prit à son service Grégoire et quand il accéda au trône d’Arménie grâce aux Romains, Tiridate emmena avec lui Grégoire. Quand il découvrit qu’il était chrétien, il le fit arrêter. L’Arménie connaissait alors la rage païenne de Tiridate qui avait fait martyriser, entre autres, sainte Gaiané, sainte Rhipsimé et de nombreux chrétiens. Guéri miraculeusement par saint Grégoire, Tiridate se fit baptiser, encouragea la foi chrétienne, décida de faire du christianisme une religion reconnue par l’Etat, la première, vers les années 290-300, bien avant la paix de Constantin dans l’empire romain. Saint Grégoire s’endormit dans la paix pour jouir éternellement de la lumière de la Sainte Trinité dont il avait illuminé son peuple. Il est reconnu comme l’apôtre de l’Arménie.

SAINT ARISTAKES (4ème s.)
et ses successeurs. Pendant près d’un siècle, les successeurs de saint Grégoire à la tête de l’Eglise apostolique arménienne (catholicos) furent aussi ses descendants, le célibat n’étant pas imposé alors à aucun degré de la hiérarchie. Le fils cadet de saint Grégoire l’illuminateur, Aristakès, participa à l’oeuvre missionnaire de son père et nous le trouvons parmi les Pères du concile de Nicée en 325. Il fut assassiné par Archelaos, gouverneur de Sophrène, à qui il reprochait sa vie dissolue. Saint Varthanès, également fils de saint Grégoire lui succéda et échappa de peu à une tentative d’assassinat. Saint Houssik, fils de saint Varthanès, après avoir mené la vie monastique, devint à son tour catholicos en 342. Reprochant au roi Tiran les désordres de la cour, persistance tenace des moeurs païennes, il fut arrêté et bastonné jusqu’à la mort. Saint Nersès, petit-fils de saint Houssik, formé lui aussi à Césarée de Cappadoce, réunit le premier concile national arménien à Achtichat. Il organisa des établissement de bienfaisance, des léproseries, fonda des monastères et des centres de formation pour l’éducation ecclésiastique, et réglementa le mariage et la vie conjugale, encore très païenne. Mais ses relations avec le roi se dégradèrent au point qu’il fut empoisonné par lui au cours d’un festin. Saint Sahak, fils de saint Nersès, inspira à saint Mesrop la création d’un alphabet et d’une écriture arménienne, libérant ainsi l’Eglise arménienne de la culture étrangère et ouvrant la voie à une culture arménienne riche et originale.

MR - SAINTE EUSÉBIE (+ 497)
Elle vivait à Marseille et fut une fidèle servante de Dieu de sa jeunesse à sa vieillesse.

MR - SAINT HONORIUS (+ 653)
Évêque de Cantorbéry. D'abord moine à Rome, il fut envoyé par le pape saint Grégoire le Grand comme compagnon de saint Augustin pour l’évangélisation de l’Angleterre et fut son troisième successeur sur le premier siège épiscopal du pays.

SAINT MICHEL DE KIEV (+ 992)
Premier métropolite de Kiev et de toute la Russie, il dirigea la jeune Eglise russe à l’époque du saint prince Vladimir qu’il avait baptisé avec toute sa famille. Il était grec et fut envoyé à Kiev par le patriarche de Constantinople. Son oeuvre fut immense et difficile. C’était un pasteur plein de zèle apostolique qui porta l’Evangile jusqu’à Novgorod et Rostov-Veliki. C’était aussi un sage conseiller du prince dans les affaires de l’Etat.

MR - SAINT SIMON (+ 1080
)
Comte de Crépy-en-Valois, il renonça à sa patrie, à son mariage et à tous ses biens pour choisir la vie monastique à l’abbaye de Saint-Oyend, aujourd’hui Saint Claude, puis mena la vie érémitique dans les monts du Jura.; demandé plus d’une fois comme légat pour rétablir la paix entre les princes, il mourut à Rome et fut enterré à Saint-Pierre.

MR SAINT AIMÉ (+ 1093)
Évêque de Nusco en Campanie.

MR - SAINT ISMIDON (+ 1115)
Évêque de Die sur la Drôme, homme pacifique et généreux, qui, poussé par un ardent amour des lieux saints, fit deux fois le pèlerinage de Jérusalem. "Fidèle à ses devoirs, sage dans ses jugements, discret dans ses conseils, prompt à secourir, tel nous apparaît saint Ismidon", disent de lui les "actes" de sa vie.

BIENHEUREUX CONRAD D’URACH (+ 1227)
Abandonnant la riche prébende de chanoine qu’il avait en Allemagne, il se fit moine à Villers en Belgique et devint abbé de Clairvaux en 1214, supérieur de Cîteaux en 1217. Promu cardinal deux ans plus tard, il remplit d’importantes missions en divers pays et fut chargé de prêcher la sixième croisade en 1224 à travers l’Allemagne. Il ne lui manquait plus d’être pape, mais il refusa à la mort d’Honorius III. Quelques mois plus tard, il mourut à Rome en disant :" Que ne suis-je resté moine à Villers, faisant chaque semaine la vaisselle à la cuisine !" Les historiens rapportent cet épisode significatif de sa spiritualité : alors qu’il qu’il était légat du Saint Siège en Languedoc, il entendit un curé qui se plaignait de ce que les Dominicains venaient confesser dans sa paroisse. Il lui demanda :"Combien avez-vous de paroissiens ? - Neuf mille, lui répondit le curé - Homme téméraire déclara Conrad, au jugement de Dieu vous aurez à rendre compte de toutes ces âmes. Ne vous plaignez pas que les Pères vous allègent le fardeau."

Bienheureux GUILLAUME DE BRUXELLES (+ 1236)
Onzième abbé de l’abbaye cistercienne de Villiers en Brabant au diocèse de Namur, puis abbé de Clairvaux. Il mourut en Allemagne après avoir été emprisonné par l’empereur Frédéric qui lui reprochait sa fidélité à l’Eglise romaine.

MR - Bienheureuse FÉLICIA MEDA (+ 1446)
Elle naquit à Milan. Encouragée par l'exemple d'un de ses frères et de l'une de ses soeurs, elle se consacre au Seigneur, clarisse dans le monastère de Sainte-Ursule à Milan, dont elle viendra l'abbesse en 1425. En 1439, sur les conseils de saint Bernardin de Sienne, elle devient abbesse des Clarisses du Corpus Domini de Pisaro, dans les Marches. Elle y vécut une vie religieuse austère, dans le jeûne et la prière. Atteinte d'une grave maladie, elle meurt quatre ans plus tard, dans la sérénité de la foi et de l'espérance. Son culte fut approuvé en 1812.

MR - SAINT FRANCOIS BORGIA (+ 1572)
François, fils aîné du duc Jean de Borgia, naquit en 1510 à Gandie, dans le royaume de Valence. Après une éducation raffinée à la cour de l'empereur Charles-Quint, il épousa en 1529 Éléonore de Castro, dont il eut huit fils. En 1542, il succéda à son père comme duc de Gandie ; mais après la mort de sa femme il renonça à son duché. Il entrant dans la Compagnie de Jésus, et, ses études de théologie achevées, y fut ordonné prêtre en 1551. il fut élu troisième Général en 1565. Il fit beaucoup pour la formation et la vie spirituelle de ses religieux, pour les collèges qu'il fit fonder en divers lieux et pour les missions, remarquable par l’austérité de sa vie et son don d’oraison. Il meurt à Rome et fut canonisé par Clément X en 1671.

MR - Bienheureux JEAN NICOLAS CORDIER (+ 1794)
Prêtre et martyr. Ancien jésuite, à cause de la suppression de la Compagnie, il exerça le ministère sacerdotal dans le pays de Verdun et, sous la Révolution française, refusant la Constitution civile du clergé, il fut déporté sur l’île Madame, dans la baie devant le port de Rochefort. Il y connut des conditions inhumaines, privé de son bréviaire et du bâton qui lui était nécessaire, raillé et malmené par ses geôliers. Il mourut à l’âge de quatre-vingt-cinq ans.

MR - Bienheureux FRÉDÉRIC ALBERT (+ 1876)
Curé de paroisse. Il naît à Turin (Italie) en 1820 dans une famille de militaires au service de la maison de Savoie qui gouverne alors le Piémont. Il pense d'abord à devenir soldat, puis il s'oriente vers le sacerdoce, attiré par la figure emblématique du bienheureux Sébastien Valfré considéré comme le père du clergé de Turin au 18ème siècle. Ordonné en 1843, il est nommé à la cour de Savoie, estimé pour sa prédication et sa direction spirituelle, mais il s'occupe aussi des pauvres fort nombreux à l'époque. Il est l'ami de Saint Jean Bosco et reste fidèle au Pape Pie IX et à son évêque exilé mais il n'hésite pas à suggérer des solutions pour aplanir les difficultés. Nommé curé à Lanzo, il restera jusqu'à sa mort. C'est alors que sa charité pastorale se manifeste pleinement. Il est en dialogue constant avec toutes les catégories de personnes, surtout celles en difficulté morale. Il refuse d'être nommé évêque de Pinerolo et obtient de ne pas l'être pour continuer à se consacrer à Lanzo. Il fonde un orphelinat et la Congrégation des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul de l’Immaculée Conception. En travaillant à repeindre la voûte d'une chapelle, il tombe du haut des échafaudages et meurt après deux jours d'agonie, à l'âge de 56 ans.

MR - SAINT THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS (+ 1897)
À Lisieux, la naissance au ciel de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dont la mémoire sera célébrée demain.


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