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Les saints du 2 octobre

LES SAINTS ANGES GARDIENS
Saint Bernard avait une grande dévotion "pour ces princes du Royaume de Dieu qui sont assidûment autour de nous. Nous leur devons beaucoup d'affection pour leur bienveillance et les faveurs que nous recevons de leur charité. Nous leur devons aussi beaucoup de docilité à mettre en pratique les avis qu'il nous donne." (Sermon XI sur les psaumes). Le pape Paul V, en 1608, établira cette fête en leur honneur.

BIENHEUREUX ANDRE CHAKICHI (+ 1622)

Martyr japonais qui sera décapité à Nagasaki, avec l'un de ses frères, François, et sa mère, Lucie. Son père, Louis Chakichi, sera condamné à être brûlé vif quelques jours après.

BIENHEUREUX ANTOINE CHEVRIER (+ 1879)

Vicaire dans une paroisse pauvre de Lyon, il choisit l'humilité et l'extrême dénuement pour se mettre au services des pauvres. En 1860, il loue un ancien dancing, "le Prado" et c'est là qu'il va catéchiser les enfants de la misère. Mais il veut aller plus loin. Il fonde avec quelques prêtres et quelques soeurs la "Société du Prado" pour vivre en pauvres parmi les pauvres, vivant ainsi l'idéal évangélique dans toutes ses exigences. Il sera béatifié par le pape Jean-Paul II, à Lyon, en 1986.

SAINT BEREGISE (+ 724)
ou Bergis, moine de Saint-Trond, dans le Limbourg belge, il fonda le monastère de Saint-Hubert au diocèse de Liège, grâce à la générosité de Pépin d'Héristal qui gouvernait cette région des Ardennes.

SAINT CYPRIEN et SAINTE JUSTINE (3ème s.)
Originaires d'Antioche et martyrs. Cyprien était un magicien célèbre dans sa cité. Justine était la fille d'un prêtre païen. Convertie, avec ses parents, par le diacre saint Praulios, elle aménera Cyprien à la foi au Christ, selon saint Grégoire le théologien, qui parle de l'amour qu'elle avait suscité au coeur de Cyprien. Mais elle conserva toute sa virginité. Durant la persécution de Dèce, ils furent arrêtés et décapités à Nicomédie.

SAINTE DAMARIS (1er s.)
Les Eglise d'Orient fête aujourd'hui la première femme d'Athènes qui embrassa la foi chrétienne en entandant la prédication de saint Paul (Actes 18. 34)

SAINT DAVID ET SAINT CONSTANTIN (+ 740)
Rois de la Géorgie intérieure, ils sont tous deux célébrés à Tbilissi où se trouvent leurs reliques.

SAINT ELEUTHERE (+ 303)
et ses compagnons militaires martyrs à Nicomédie. En dehors de leur existence et de leur martyre, nous ne connaissons rien d'eux. L'imagination populaire leur a donné une belle légende qui n'est pas crédible.

SAINT GEORGES DE PHILADELPHIE (+ 1794)
Artisan sellier en Grèce, il se déclara musulman pour ne pas avoir à payer les taxes qui lui étaient imposées. Quelques jours après, conscient de son parjure, il se réfugia au Mont-Athos où il esta plusieurs années dans l'ascèse et le repentir. Mais, voulant réparer son reniement, il reviendra dans son village, confessa sa foi chrétienne, et malgré menaces et tortures, il resta inébranlable. Il fut condamné à avoir la têtre tranchée.

SAINT GERIN (+ 677)
frère de saint Léger d'Autun, il fut arrêté par Ebroïn, maire du palais du roi franc Thierry III. Il mourut lapidé près d'Arras.

SAINT LEGER (+ 679)

Issu d'une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l'autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maître du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre. Il a les yeux brûlés et la langue coupée. Unsynode convoqué par Ebroïn le déclare "prêtre indigne" et il est interné chez des religieuses. Deux ans après,il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp. Un autre synode le réhabilitera et lui donnera le titre de martyr. "La complainte de saint Léger", écrite en 970, sera l'un des tout premiers textes littéraires de la langue romane qui commence à devenir une langue populaire.

SAINT LYCOMEDE (1er s.)
Disciple de saint Jean l'évangéliste, selon une tradition sérieuse, il avait une grande vénération pour celui qui avait connu le Seigneur. Il aurait même peint l'icône de son maître saint Jean qui en fait le reproche à son élève. Mais Lycomède ne peut se séparer de ce qu'il a peint avec une telle piété filiale et la conservera dans son ermitage.

SAINT PRIME (?)
et ses compagnons martyrs, saint Cyrille et saint Secondaire. Marturs à Antioche de Syrie, selon le martyrole romain qui ne fait que cette mention.

SAINTE RUTH
Personnage central d'un petit livre de l'Ancien Testament, elle était originaire du pays de Moab et donc n'appartenait pas au Peuple de l'Alliance. Elle épouse Booz à Bethléem, un proche parent "qui avait droit de rachat sur elle" et de cette union naîtra Obed, le père de Jessé qui est lui-même le père de David. Pour cette raison, elle est nommé dans la généalogie de saint Matthieu (1. 5) parmi les ancêtres de Jésus.

SAINT THEODORE GAVRA (+ vers 1180)

Originaire de la région de Trébizonde, sur les bords de la Mer Noire, il connût l'invasion arabe, alors qu'il était lui-même gouverneur de Chaldia. Fait prisonnier, il refuse de renier le Christ pour avoir la vie sauve et dût supporter d'horribles tortures avant d'être brûlé vif. Il mourut en chantant un cantique d'action de grâces.

SAINT THEOPHILE (+ 750)
Moine de Bulgarie qui suivait la Règle de saint Benoît. Durant les persécutions iconoclaste, il fut condamné à l'exil.

SAINT THOMAS D'HEREFORD (+ 1282)
ou de Chanteloup. Originaire du Lancashire, il était fils d'un baron normand, Guillaume de Chanteloup et sa mère était comtesse d'Evreux. Il étudia successivement à Oxford puis à Orléans pour le droit et à Paris pour la philosophie. Chancelier de l'Université d'Oxford puis chancelier d'Angleterre, il fut destitué par le roi Henri III. Evêque d'Hereford, il rétabliera la vie religieuse de son diocèse qui avait été marqué par les guerres civiles et les oppositions de l'archevêque de Cantorbéry, qui l'avait même excommunié. Il meurt en Italie, à Montefiascone, alors qu'il était venu plaider sa cause auprès du pape Martin IV. Ses reliques furent ramenées à Hereford et il sera canonisé en 1320.

SAINT URSICIN (+ 760)
Moine, puis abbé du monastère de Disentis en Suisse, il deviendra évêque de Coire. Mais attiré par la solitude, il démissionera en 758 pour se retirer dans un ermitage de la région.

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