Les saints
du 3 octobre
SAINTE BLANCHE (2ème
s.)
ou Candide. Nous connaissons une martyre
inhumée au cimetière de Pontien à Rome, mais nous n’en savons rien de
plus. Elle a témoigné de sa foi en Jésus-Christ. Et c’est en cela que
nous devons l’honorer et la suivre dans la candeur et la pureté de notre
vie.
SAINT CYPRIEN DE TOULON (+ 516)
Moine de l'abbaye saint Victor de Marseille et évêque de
Toulon, il s'opposa fermement au courant semi-pélagien qui, dans
les milieux monastiques issus de l'abbaye de Lérins, minimisait
la portée du péché originel et le rôle de
la grâce divine, affirmant que, par sa nature humaine et sa volonté,
l'homme a aussi et en grande partie la force de réaliser l'idéal
évangélique.
SAINT DENYS D’ATHENES (1er s.)
Le Moyen Age voulut donner une origine très apostolique à l’évêché de
Paris. On savait qu’un des premiers évangélisateurs de cette région
s’appelait saint Denys. Alors, tout simplement, on l’identifia avec
le Denys de l’Aréopage d’Athènes, converti par saint Paul. Les Eglises
d’Orient, byzantines et syriaque, qui le fêtent aujourd'hui, en
font le premier évêque d’Athènes et les parisiens en faisaient le premier
évêque de Paris. Un mystique mit ses propres écrits sous son patronyme,
avec beaucoup d’humilité. Et c’est ainsi que saint Denys connut une
immense popularité aussi bien dans le petit peuple que parmi les théologiens
qui reconnurent dans le pseudo-Denys un des plus grands auteurs mystiques.
Saint Denys, celui qui fut évêque de Paris, est fêté
le 9 octobre.
SAINT DENYS D’ALEXANDRIE (3ème s.)
Disciple d’Origène, il dirigea la fameuse école catéchétique d’Alexandrie.
10 ans plus tard, il devint évêque de cette métropole égyptienne, luttant
contre les erreurs païennes et enseignant l’orthodoxie de la foi en
la Sainte Trinité. Il joua le rôle de médiateur entre le pape et saint
Cyprien dans la querelle concernant le baptême des hérétiques, cherchant
d’abord l’unité dans la charité et la vérité. Arrêté durant la persécution
de Dèce, il fut d’abord exilé avec de nombreux fidèles dans une région
malsaine et aride. C’est là qu’après avoir été lapidés, ils rejoignirent
la demeure des bienheureux et la patrie céleste. Les Eglises d'Orient
mentionnent tout particulièrement ses disciples diacres les saints
Faustus, Gaïus, Eusèbe et Chairemon.
SAINT DENYS DE KIEV (15ème s.)
L’Eglise russe vénère ce moine des Grottes de la Laure de Kiev où il
vécut en reclus, méditant sur la seule valeur qui est, dans toute vie
terrestre, la recherche des biens de la vie éternelle. Pour le commémorer,
elle ne pouvait que le mettre en compagnie du grand saint Denys d’Athènes.
SAINT EWALD (+ 695)
Ils sont deux frères qui portent d’ailleurs le même nom, alors on dit
saint Ewald le Brun et saint Ewald le Blond. Ils s’étaient faits moines
en Irlande et suivirent saint Willibrord quand il partit évangéliser
les Frisons sur le continent. Puis ils le quittèrent pour porter l’évangile
aux Saxons. Ils rencontrèrent l’un de leurs chefs, mais les notables
de la tribu craignirent sa conversion au christianisme et la colère
de leurs divinités. Les deux frères furent mis à mort, vraisemblablement
à Anlerbeck en Westphalie. Le chef de la tribu vengea la mort de ces
deux moines en faisant brûler le village. Ils ne lui avaient pas encore
enseigné sans doute la douceur et le pardon évangéliques.
SAINT GERARD DE BROGNE (+ 959)
Il commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son
père mourut, il décida de se faire bénédictin, s’initia à la vie monastique
à Saint Denis près de Paris et fonda une abbaye sur son domaine familial.
Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses
abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine.
On ne sait s’il y parvint, mais du moins s’endormit en paix en l’abbaye
de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous.
C'est au XVIIème siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard
: ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile
de Reims.
SAINT JEAN LE CHOZEBITE (5ème s.)
Originaire d’une riche famille de Thèbes en Egypte, il prit l’habit
monastique puis se rendit à Jérusalem. Il était alors adepte de l’hérésie
monophysite. Il se convertit à la vraie foi durant ce pèlerinage et
s’installa dans un site montagneux appelé Chozéba. Il y resta longtemps
inconnu, mais peu à peu des disciples vinrent le trouver pour se mettre
à son école. Sa renommé s’amplifia au point qu’il fut choisi pour être
évêque de Césarée. Dès qu'il le put, il s'en retourna au désert
mais il ne put, à partir de ce moment, retrouver la quiétude de la solitude
érémitique car les fidèles venaient près de lui solliciter
ses conseils et ses miracles. Il perpétua ainsi l’offrande de
sa vie à Dieu et à son troupeau, jusqu'à un âge avancé.
SAINT MAXIMIEN (5ème s.)
Evêque en Afrique. Il était donastiste et se convertit, quittant l’hérésie
pour revenir au sein de l’Eglise catholique. Il eut beaucoup à souffrir
de la part de ses anciens corréligionnaires, qui même, un jour,
le précipitèrent du haut d'une tour. Grièvement
blessé, il survécut quelque temps.
BIENHEUREUX UTTON (+ 820)
Il fonda le monastère bénédictin de Metten en Bavière.
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