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Les saints du 5 octobre


SAINT APOLLINAIRE (+ 520)
La Gaule était alors la proie des invasions. Les Huns, les Alains, les Goths, les Wisigoths, les Burgondes, les Francs voulaient la dominer. Choisis par les évêques de la province de Vienne pour devenir évêque de Valence, il affronta les Burgondes alors ariens et rétablit la foi catholique dans son diocèse, à l’époque où saint Rémy convertissait les Francs.

SAINT ATTILA (10ème s.) et SAINT FROILAN
Saint Attila, évêque de Zamora et saint Froilan, évêque de Léon, fondèrent plusieurs monastères dans le pays de Leon en Espagne. Le pape Urbain II disait qu’ils furent des évêques qui se distinguèrent par leur zèle pour propager la vie monastique, par leur charité pour les pauvres et par bien d’autres vertus et miracles.

SAINTE CHARITINE (4ème s.)

Une esclave chrétienne martyre sous l’empereur Dioclétien. Pour lui faire honte, on lui rasa d’abord la chevelure et on lui écorcha la peau de la tête. Elle connut d’autres tourments, fut même condamnée à être outragée dans une maison de prostitution. Mais le Seigneur lui épargna cette épreuve et elle rendit son âme à Dieu avant d’y être enfermée.

SAINTE CHARITINE (+ 1281)
L’Eglise russe fait aussi mémoire de sainte Charitine, princesse de Litovsk et qui devint higoumène du monastère des Saints Pierre et Paul à Novgorod. Elle y passa de longues années de manière agréable à Dieu et conduisit ses moniales à une haute vie spirituelle.

SAINTE FLEUR (+ 1347)
ou Flor. Fille d’un seigneur d’Auvergne, elle entra très jeune à l’hospice que les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem avaient à Beaulieu dans le Quercy. On y recevait les malades et les pèlerins. Sainte Fleur les soignait avec tendresse. Toute sa vie fut marquée par des extases mystques qui duraient parfois toute une matinée en action de grâce de la messe. Elle est devenue la patronne des Violette, des Pâquerette, des Hortense et des Pervenche, des Anne-Aymone et de toutes celles qui ont une fleur comme nom et qui, comme sainte Fleur, doivent répandre le parfum de leur vertu.

SAINT GREGOIRE (+ 861)
De famille noble, il fut adopté par sa tante, l’épouse du prince Nersès de Karthélie en Géorgie centrale pendant que son époux était prisonnier à Bagdad. Elevé à la cour, saint Grégoire étonnait tous ses proches par ses capacités intellectuelles, sa connaissance des Saintes Ecritures et le don de parler de nombreuses langues étrangères. Sous la pression des princes, il reçut l’ordination sacerdotale, mais quand il apprit qu’on voulait aussi le faire évêque, il s’enfuit en Adjarie, au sud de la Géorgie au monastère d’Opiza. Soutenu par un seigneur de la région, il construisit d’autres monastères et soutint le prince Ashot dans son mouvement de résistance au joug musulman en cette partie sud-ouest de la Géorgie. L’un de ses moines devint primat de Samstiskhé et un autre catholicos de la Géorgie. Mais saint Grégoire resta toujours un humble moine.

SAINT JAÏRO (1er)
ou Jaïre. Chef de la synagogue qui demanda à Jésus de guérir sa fille. En fait, elle était morte et Jésus, à la demande de son père, la ressuscita. Marc 5.22 et ss). Ce prénom est parfois donné en Amérique Latine, principalement en Colombie et au Vénézuéla. Jaïre est ainsi canonisé par la tradition populaire, en raison sans doute de la mortalité infantile très fréquente autrefois dans ces régions.

SAINT JEROME DE NEVERS (+ 815)

Evêque de ce diocèse, il releva les églises et les monastères détruits par des guerres désastreuses. C’est lui qui mit la cathédrale de Nevers sous la protection de saint Cyr et de sainte Julitte. Il assista au concile de Tours en 813, destiné à rétablir la discipline de l’Eglise dans le sens voulu par l’empereur Charlemagne.

SAINTE MAMELCTA ( 7ème s.)
Prêtresse perse du temple d’Artémis, elle devint chrétienne et se fit baptiser. Les païens, furieux de la perdre, se précipitèrent sur elle et la lapidèrent. Elle mourut encore revêtue de la robe blanche de son baptême.

SAINT MAURICE DE LOUDEAC (+ 1191)
C’est surtout en Bretagne où il naquit à Croixanvec dans le Morbihan qu’on le vénère. Après des études sérieuses à l’Université de Paris, il reçut la charge d’écolâtre. Mais le désir de la solitude l’emporta et il vint frapper à la porte de la jeune abbaye de Langonnet fondée par saint Bernard. Il en fut le premier abbé et le resta durant trente ans. Il repart dans la solitude, mais bientôt on lui demanda de fonder un autre monastère dans la forêt de Carnoët. Il en sera l’abbé pendant 14 ans et en fera un foyer de grand rayonnement spirituel.

SAINTE METHODIE (+ 1908)
qui pratiqua l’ascèse dans l’île de Kimolos en Grèce, après avoir été mariée. Devenue veuve, elle se retira dans une petite cellule. Elle n’en sortait que pour communier aux Divins Mystères dans l’église voisine, aidant les pauvres qui venaient vers elle pour un réconfort spirituel ou corporel. Elle s’endormit en paix pour rejoindre le Seigneur à l’âge de 43 ans.

SAINT PLACIDE (6ème s.)
Pendant cinq siècles, les bénédictins l’honorèrent comme un saint serviteur de Dieu. Il ne fut ni évêque, ni martyr. Saint Grégoire le Grand, dans ses "Dialogues" nous apprend qu’il avait été confié très jeune à saint Benoît qui l’emmena avec lui à Subiaco puis au Mont-Cassin où il serait mort dans son lit. Mais au 12ème siècle, d’autres bénédictins de Sicile voulurent en faire un martyr sicilien, lui inventèrent une "passion". Placide serait venu du Mont-Cassin à Messine où des pirates envahirent son monastère et torturèrent les moines. A la fin du 16ème siècle, parmi des squelettes découverts à Messine, l’on attribua l’un ou l’autre à ces pauvres moines. L’histoire est plus sobre. Saint Placide mourut bien au Mont-Cassin.

BIENHEUREUX RAYMOND DE CAPOUE (+ 1399)
Maître général des Dominicains, il fut le confesseur et le premier biographe de sainte Catherine de Sienne. Il consacra la plus grande partie de sa vie à réanimer l’Ordre des Frères Prêcheurs. Il mourut à Nuremberg en Allemagne, au cours d’une visite des couvents qui reconnaissaient son autorité.

SAINT SIMON (+ 1082)
Originaire de Crépy-en-Valois, il fut élevé à la cour de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie. Il hérita de son père, Raoul de Péronne, les comtés du Valois, d’Amiens, de Montdidier et plusieurs autres possessions en Champagne ce qui portait ombrage au roi de France, Philippe Ier. Une guerre s’en suivit. Simon avait vingt ans et pendant trois énnes tint tête au roi de France. Les troupes de Philippe ravageaient le Valois, les troupes de Simon dévastaient les terres royales. Sur les conseils du pape Grégoire VII, il renonça à cette guerre, épousa la fille du comte d’Auvergne. Plus tard, en accord avec elle, il remit ses domaines à sa soeur, comtesse de Vermandois, et les deux époux entrèrent chacun dans la vie religieuse. Moine de Saint Oyend, dans le Jura, actuellement Saint Claude, il partit en pèlerinage en Terre Sainte, puis à Rome. Et c’est là, devant la Confession de Saint Pierre qu’il fut atteint de la maladie qui le conduisit à la Mort. Il reçut les sacrements de l’Eglise de la main même du pape Grégoire VII. Saint Simon de Crépy-en-Valois avait à peine 32 ans.

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