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Les saints du 7 octobre



NOTRE DAME DU ROSAIRE.
Cette fête, propre à l'Eglise d'Occident, fut instituée par saint Pie V pour commémorer la victoire de Lépante qui repousse l'invasion turque (7 octobre 1571). Elle est alors "Notre- Dame de la Victoire". 21 ans plus tard, le pape Grégoire XIII lui donne son nom actuel. Le pape Clément XI l'étend à l'Eglise catholique toute entière en raison de la victoire remportée sur les turcs le 5 août 1716.

SAINT ARTHAUD (+ 1206)
Il fut parfait, paraît-il, dès l’enfance. Page du duc de Savoie, Amédée III, on ne le prit jamais ni à flatter, ni à solliciter, ni à mentir. Il avait Dieu, qu’avait-il besoin d’autre chose, aimait-il à répéter. A vingt ans, il quitta la cour de Chambéry pour entrer à la chartreuse de Portes dans le Bugey (département de l’Ain). Il s’y fit tout de suite aimer, car il choisissait les tâches les plus humbles pour en décharger ses frères. L’évêque de Genève ayant souhaité avoir une chartreuse dans son diocèse, le duc de Savoie chargea son ancien page de réaliser ce désir. Amédée III avait déjà fait construire celle de Hautecombe et celle de Tamié. Saint Arthaud alla planter celle qu'on lui demandait de fonder sur les hauteurs d’Arvières. La population l’oblige à devenir évêque de Belley. Il n’y restera que deux ans, tout préoccupé de rejoindre son abbaye où il meurt à l'âge de cent-cinq ans.

SAINT AUGUSTE (+ 560)

ou Gustave ou saint Août. L’historien Grégoire de Tours nous en parle comme d’un grand infirme qui était obligé de se traîner sur le ventre pour aller mendier. Avec les aumônes reçues, il bâtit une chapelle à Brives, près de Bourges. Il y édifia aussi un monastère et un deuxième non loin de là à Saint Symphorien. Une localité garde son souvenir : 36120 Saint Août

SAINT ETHERE (+ 602)

Il vécut tout d’abord à la cour de Gontran, roi de Bourgogne, dont il fut le conseiller et il baptisa le fils du roi, âge de sept ans, à Nanterre. Il fut évêque de Lyon pendant seize ans, luttant contre la simonie et les ordinations épiscopales prématurées.

SAINT GEROLD (+ 1241)
Originaire de Cologne, il entreprit de visiter les lieux de pèlerinage. Il commença par Saint Jacques de Compostelle, puis il se rendit à Rome. Il voulait se rendre à Jérusalem quand il fut assassiné près de Crémone en Italie, les brigands pensant qu’il était porteur d’une grosse somme d’argent. Les chrétiens qui retrouvèrent son corps lui donnèrent une sépulture décente et quatre siècles plus tard, en 1652, les habitants de Cologne le transférèrent chez eux pour le vénérer dans l’église des Jésuites.

SAINT JEAN L’ERMITE (4ème s.)

et ses nombreux compagnons, ermites comme lui dans l’île de Crète. Il était originaire d’Egypte et vint d’abord à Chypre avec plusieurs disciples. Sa communauté s’agrandit. Ils partirent vers la Crète pour se livrer dans la solitude absolue à la conversation avec Dieu. Jean vivait une telle ascèse qu’il ne pouvait sortir de sa grotte qu’à quatre pattes. Et c’est ainsi qu’un jeune berger qui était en chasse dans les environs, croyant voir un quadrupède, lui décocha une flèche. Saint Jean put revenir à la grotte, suivi par le jeune berger selon les traces de sang. Le saint lui pardonna et s’en remit à la paix de Dieu.

SAINT JULIEN (3ème s.) et SAINT CESAIRE
martyrs en Campanie (Italie) à l’époque de l’empereur Claude. Après un emprisonnement où saint Julien fut condamné à vivre dévêtu pendant plus d’un an, il fut amené ainsi, couvert de ses seuls cheveux, devant le juge consulaire avec son diacre Césaire. Ils furent condamnés à être décapités et leurs corps furent jeter dans le fleuve.

SAINTE JUSTINE (1er s.)
Elle aurait été baptisée à Padoue par un disciple de saint Pierre. Si vive était sa foi, qu’elle demeura fermement attachée à Jésus-Christ et pour cela fut percée d’un coup d’épée.

SAINT MARC (+ 336)
Pape. Romain d’origine, il ne fut évêque de Rome que durant huit mois. Il édifia deux petites basiliques et la tradition lui prête la décision de réciter le symbole de Nicée après l’Evangile.

SAINTE OSITHE (+ 870)
En Angleterre, mariée fort jeune à un des rois de ce pays. Nièce de sainte Edith, elle reçut de sa tante l’exemple de la vertu. Durant les invasions des Danois, ces barbares païens lui tranchèrent la tête en haine de la religion chrétienne et l’on bâtit en son honneur une abbaye.

SAINT PALAIS (6ème s.)
Evêque de Saintes. Saint Grégoire de Tours nous parle des difficultés qui furent les siennes en ce temps où les princes de Bourgogne et d’Austrasie se querellaient jusqu’à se poignarder. Il participa au concile de Mâcon en 586 et nous avons la lettre du pape saint Grégoire le Grand qui lui recommande les missionnaires qui partent vers l’Angleterre et devaient passer par Saintes. Son culte était déjà bien établi au 11ème siècle et de nombreuses localités du Sud-Ouest de la France portent son nom : 17420 Saint Palais sur Mer.

SAINT SERGE (+ 300) et SAINT BACCHUS
Martyrs. On vénérait leur tombe à 200 kms à l'est d'Alep en Syrie, dès la fin du 3ème ou du début du 4ème siècle. Serge aurait été un officier supérieur romain, commandant avec son collègue Bacchus une troupe d'élite composée de Barbares, appelée la Schola Gentilium. Ils furent tous deux dénoncés comme chrétiens et confessèrent courageusement leur foi. Bacchus meurt sous la flagellation; Serge, après divers tourments dont il sort indemne, est finalement décapité. Il ne reste que quelques ruines de ce qui fut un centre de pèlerinage d’une richesse inouïe. Au 6ème siècle, on bâtit même une muraille de trois mètres d’épaisseur entourant un rectangle de 500 mètres sur 100 mètres pour protéger des voleurs les dons que faisaient les pèlerins.

SAINT SERGE DE NOURMA (+ 1421)
Après un temps de vie monastique au Mont-Athos, il revint en Russie où il devint disciple de saint Serge de Radonèje. Son père spirituel lui permit de se retirer dans la solitude dans la région d’Obnora, près de la rivière Nourma. Il y vécut saintement et les moines du monastère qu’il dut fonder pour eux le reconnurent comme un saint.


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