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Les saints du 8 octobre



SAINTE BENEDICTE (+ 362)
Peut-être fille d’un sénateur romain, elle aurait accompagnée saint Lucien dans les Gaules dans la région du Vermandois. Arrêtée durant la persécution de Julien l’Apostat, elle fut torturée au point de n’être plus qu’une plaie. Puis elle fut décapitée à Origny au diocèse de Soissons.

SAINT COLETRIC (+ 567)
ou Caltry. Il succéda à saint Lubin de Chartres. Il avait vingt-sept ans. C’était, aux dires de ses contemporains, un homme d’une grande douceur et d’une grande bonté. Nous le trouvons aux conciles de Paris en 557 et de Tours en 566. Il n’avait que 38 ans quand il fut rappelé à Dieu.

SAINT GRAT (+ 652)
Evêque de Châlon sur Saône. Il organisa le concile de 646 dans sa ville épiscopale puis un autre en 650 qui furent surtout consacrés à la discipline ecclésiastique. Vers la fin de sa vie, il se retira dans la solitude.

SAINT HUGUES CANEFRO (+ 1230)
Chapelain des Chevaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem, il était un excellent administrateur de la commanderie de Gênes, servant les pauvres avec beaucoup d’humilité et de bonté. On lui prête beaucoup de miracles : le sauvetage d’un navire en perdition comme la source qui permet aux lavandières d’un hôpital de laver le linge des pauvres. Cette fontaine existe encore et l’on y vient en pèlerinage.

SAINT IGNACE LE JEUNE (+ 1814)
Martyr. Originaire de Tirnovo en Bulgarie, il se retira au monastère de Rila. Il apprit que toute sa famille avait été tuée par les Turcs. Il s’échappa vers la Sainte Montagne. De passage à Thessalonique, il assista au martyre de saint David et alla, quelques années plus tard, s’offrir en holocauste pour conclure son ascèse par celle du martyre. Il se présenta au juge à Constantinople, refusa de renier le Christ et fut pendu.

SAINTE MELARIE (6ème s.)
Elle naquit au Pays de Galles. Elle entra fort jeune dans un monastère, mais sa beauté était si remarquable qu’elle fut en effet remarquée par un prince de la région. Cela lui fut si funeste qu’elle se déshonora avec lui. Mais, prise de remords, elle voulut faire pénitence se retira dans la Bretagne armoricaine près de Landernau selon la tradition. Elle y demeura jusqu’à sa mort et l’on édifia une chapelle au lieu de son ermitage, en même temps que dédiée à son fils saint Divy. 29220 Saint Divy.

SAINTE PELAGIE (+ 460)
A Antioche. Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n'a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d’être menée au tribunal, "Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n’en sont pas encore revenus. D’un air calme et gai, feignant d’avoir changé d’avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n’y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit da la maison et se précipite dans le vide. C’est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu’elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu’elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif."

SAINTE PORCAIRE (5ème s.) et SAINTE PALLADE
Avec leurs trois soeurs et d’autres chrétiens, elles ramenèrent à Auxerre le corps de saint Germain qui était mort à Ravenne. La tradition fait de sainte Porcaire une martyre de la virginité.

SAINTE REFROY (+ 805)
Abbesse du monastère bénédictin de Denain. On ne connaît de sa vie que le culte qui lui était rendu aussi bien dans le nord de la France que dans les pays de Saxe ou de Clèves.

SAINTE REPARATE (+ 253)
Martyrisée à 15 ans à Césarée de Palestine. Son corps serait arrivé à Nice dans une barque guidée par une colombe et fleurie de roses, de lys et de palmes.

SAINT SIMEON (1er s.)
qui accueillit Jésus au Temple de Jérusalem. Après avoir vu et chanté l’accomplissement du salut enfin réalisé dans le Christ, lumière de Nations et gloire d’Israël, il put s’endormir dans la paix,

SAINTE THAIS (4ème s.)
Bien qu’elle fût l’une des courtisanes les plus recherchées et les plus riches d’Egypte, elle n’était pas heureuse. Elle rencontra saint Paphnuce qui lui parla des fins dernières de toute vie. Il la convertit avec la grâce de Dieu et l’enferma dans un monastère voisin du sien où pendant trois années elle pria :"Tes lèvres ont été trop souillées pour prononcer le nom de Dieu, lui avait-il dit, tu prieras donc ainsi : Vous qui m’avez créé, ayez pitié de moi." Puis il l’agrégea à la communauté des religieuses qu’il dirigeait. Elle y mourut quelques années plus tard en odeur de sainteté.

SAINT TRYPHON DE VYATKA (+ 1612)
Originaire de la région d’Archangelsk, il fit profession monastique au monastère de Pysorsk en Russie. Puis il fonda le monastère de la Dormition à Vyatka. Des moines se dressèrent contre lui et l’en chassèrent. Quand il put y revenir, il pardonna à celui qui l’avait rejeté, le désigna même comme son propre successeur. Puis il s’endormit en paix.

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