Infocatho - 20.000 saints et bienheureux




Les saints du 9 octobre


NOTRE PERE ABRAHAM (+ 2200 av. JC) et SAINTE SARA
son épouse. Espérant contre toute espérance, il obéit à Dieu qui l’appelait à quitter son pays, Ur en Chaldée, pour une terre inconnue. Il est longuement parlé de Sara dans le livre de la Genèse, chapitre 12 et 13, de son manque de foi, de sa fidélité quand se réalise la promesse des trois messagers venus lui annoncer sa maternité lors de la visite au chêne de Mambré. Abraham eut foi en Dieu et Dieu le déclara juste. Il devint le père d’une multitude de croyants. Il est notre Père dans la Foi.

SAINT BERNARD DE RODEZ (+ 1110)
Ses parents, en raison de leur rang social, lui donnèrent une solide éducation littéraire et spirituelle. Il se retira d’abord au monastère de Saint Amance en Auvergne puis, à l’invitation de saint Gausbert au monastère du Mont-Sauve. Les chanoines trouvèrent en lui un dynamisme qui porta très haut la prospérité du monastère tant sous le rapport spirituel que temporel. Il fut leur abbé pendant trente-cinq ans.

SAINT DENIS DE PARIS (+ 250)
Le Patron de Paris et de la Seine-St Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est enseveli là où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de lui avant le 9ème siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère, le prêtre, et Rustique, le diacre, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à St Denis. Les faits sont les suivants : Le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans "la Vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l’évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint du clergé parisien l’érection d’une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l’actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne. Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire. Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu’à Bordeaux. Dans les mêmes années, l’historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l’Evangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu’il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Dioclétien (258). Près de la basilique où reposait le premier évêque de Paris, une abbaye fut fondée au 7ème siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagonert. Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d’une merveilleuse légende. A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu’un même personnage avec Denys l’Aréopagite, converti par saint Paul. Ce Denys l’Aréopagite serait lui-même l’auteur des célébres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L’obscur et courageux fondateur de l’Eglise de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté.

SAINT ETIENNE L’AVEUGLE (+ 1476)
Descendant du prince serbe, saint Lazare le martyr, il fut pris en otage, par les Turcs, avec son frère Grégoire. Ils furent aveuglés le jour même de Pâques 1441. Revendus à leur père, ils retrouvèrent la liberté et Etienne devint à son tour prince serbe. Détrôné par un complot, il fut exilé en Albanie et y épousa sainte Angéline. Devant la menace des Turcs, il se retira à Trieste en Italie, restant ferme dans la foi orthodoxe, malgré les pressions des Latins. Il s’endormit dans la paix du Seigneur

SAINT FRANCOIS DE BORGIA (+ 1572)

L’Histoire retient surtout les scandales de son grand-père, le pape Alexandre VI Borgia. La mère de François est fille illégitime d’un archevêque de Saragosse lequel d’ailleurs est un bâtard du roi Ferdinand le Catholique. Dans cette famille va naître une fleur de sainteté. A 19 ans, Charles-Quint en personne le marie à la portugaise Eleonore de Castro. François est un grand personnage : duc de Gandie, grand-veneur de l’Empereur, écuyer de l’Impératrice, gouverneur de Catalogne. Père de huit enfants, il il perd son épouse alors qu’il a 36 ans. Deux ans plus tard, il change de cap, entre chez les jésuites et devient "maître général de la Compagnie" à 55 ans. Il s’impose comme "second fondateur", un père indulgent et ferme, profondément aimé de ses frères. Sous son gouvernement, les Jésuites se répandent dans toute l'Europe et dans les missions lointaines. Il leur donne un grand dynamisme et fait de son Ordre l'un des grands artisans de la Contre-Réforme.

SAINT GEMIN (+ 815)
que l’on croit être un religieux de l’Ordre de Saint Benoît et dont on ne sait que la mémoire célébrée à San Geminiano en Italie.

SAINT GHISLAIN (+ 680)
Solitaire dans le Hainaut, il vit son petit monastère attirer de nombreux disciples qui défrichèrent la terre en évangélisant la région. Grâce à saint Albert, évêque de Cambrai, il put agrandir son domaine pour y accueillir les moines qui venaient de plus en plus nombreux se mettre sous sa direction spirituelle.

BIENHEUREUX GONTHIER (+ 1045)
ou Gunther. Noble qui se convertit après une jeunesse désordonnée. Il se fit moine en Thuringe, à Niederatlaich. Il fut ermite les dernières années de sa vie sur les flancs d’une montagne bavaroise qui, depuis, s’appelle "Gunthersberg."

SAINT GOSVIN (+ 1165)
Il suivit les cours de l’Université de Paris où, d’élève, il devint enseignant. Abélard était professeur en même temps que lui, mais ils ne partageaient pas les mêmes conceptions philosophique et théologique et souvent s’opposaient dans les discussions publiques. Saint Goswin se retira au monastère d’Anchin au diocèse de Cambrai. Le concile de Sens qui condamna la doctrine d’Abélard décida d’enfermer le professeur à Anchin où il fut reçut avec beaucoup de douceur et de fermeté par saint Goswin. Lors du concile de Reims en 1148, il rencontra le pape Eugène III qui le fit entrer dans son conseil. Il mourut saintement après avoir donné à l’Eglise toutes les forces de sa foi et de son intelligence.

SAINT JEAN LEONARDI (+ 1609)
Originaire de Lucques en Toscane. Fils de pharmacien et pharmacien lui-même jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans, il devint prêtre à trente ans et fonda, deux années plus tard, à Lucques, la congrégation des Clercs de la Mère de Dieu (1574). Il prêche et il confesse inlassablement tandis que les théories nouvelles de la Réforme séduisent la jeunesse. Ses succès lui valent une violente persécution. Menacé de mort, il s’enfuit à Rome où il prend saint Philippe Néri comme père spirituel. Quand saint Philippe quittera Rome, saint Jean Leonardi installa sa communauté dans la maison que son père spirituel lui laissait. Saint Jean Leonardi aurait voulu partir pour les missions lointaines. Dans ce but, en 1603, il jette les bases du séminaire pour la Propagation de la Foi, destiné à la formation des prêtres indigènes envoyés par les missionnaires. Il meurt de la peste qu’il a contracté en se dévouant auprès des malades lors d’une épidémie.

BIENHEUREUX JEAN LOBEDAU (+ 1264)
Franciscain, originaire de l’ancienne Prusse. Ses biographes vantent principalement son humilité et les miracles qui s’opérèrent sur son tombeau rendirent son nom célèbre dans toute la Prusse.

SAINT JEAN DE PROUSSE (14ème s.)
Diacre dans cette région de Bithynie alors occupée par les Turcs, il fut d’abord un excellent père de famille. Veuf, il contracta un second mariage et renonça pour cela au diaconat. Il montrait un grand zèle pour soutenir les pauvres jusqu’au jour où une querelle religieuse avec des Turcs provoqua son arrestation. Il fut condamné à être brûlé vif. Il fut attaché à un arbre dont les branches se divisaient en trois rameaux. Cela le réconforta comme étant un signe providentiel de la Sainte Trinité qu’il avait courageusement proclamée. Les bourreaux allumèrent un feu modéré pour que sa mort soit lente et plus douloureuse. Après trois heures de souffrances, il rendit son âme à Dieu.

SAINT LOUIS BERTRAND (+ 1581)
Dominicain espagnol, d’une grande érudition, il voulait travailler à la conversion des infidèles des Indes Occidentales et du Pérou. Quand il fut dans ces pays, il vécut pauvrement pour être plus proches des habitants autochtones. Il fit de nombreuses conversions aussi bien au Pérou qu’à l’île de San Tomé dans les Caraïbes. Mais, lassé par la cruauté, la débauche et l’avarice de la plupart des officiers espagnols qui ainsi contrecarraient la diffusion de l’Evangile, il obtint de revenir à Valence où il fut maître des novices puis prieur. Déjà la maladie l’accablait et sa faiblesse était de plus en plus grande. Il s’endormit comme un rayon de lumière dirent ceux qui assistèrent à sa mort.

SAINTE OLLE (9ème s.)
On la vénère près de Cambrai. On ne sait rien de sa vie qui se déroula peut-être au 9ème, au 10ème ou au 11ème siècle. Il ne reste de sa mémoire qu’un hameau qui garde son nom : Sainte Olle.

SAINT PIERRE LE MILITAIRE (9ème s.)
Grande était sa bravoure dans les armées impériales où il servait en Galatie. Après plusieurs années, il préféra servir le Christ. Il partit en pèlerinage à Jérusalem et s’installa dans la région du Mont Olympe en Bithynie où il mena une vie exemplaire en ce lieu où se trouvaient de nombreux ermitages et de nombreux monastères.

SAINTE PUBLIA (4ème s.)

ou Poplia. Son monastère à Antioche résonnait souvent de la joie des chants que les moniales offraient à Dieu. Ce qui ne fut pas du goût de l’empereur Julien l’Apostat qui ordonna de les faire taire. Il envoya des soldats leur ordonnant de frapper Publia au visage jusqu’au sang. Mais elle resta libre et remit son âme à Dieu paisiblement plusieurs années après.

SAINT SAVIN (8ème s.)
Originaire de Catalogne, il la quitta pour aller chez son oncle le comte de Poitiers. Précepteur de son fils, saint Savin l’entraîna dans la vie monastique. Forminius entra au monastère de Saint Martin de Ligugé près de Poitiers et saint Savin partit dans le Lavedan, au Pays de Bigorre. C’est là qu’il se livra à la prière, aux mortifications et et à la contemplation, sans oublier ses frères les pauvres qui venaient souvent autour de lui. Il était en relation avec le monastère voisin. Il retourna paisible à Dieu et une localité de la vallée porte son nom : 65400 Saint Savin.

BIENHEUREUSE SIBILLE (+ 1190)
Les uns disent qu’elle mourut à l’abbaye d'Ayvière, dans le Brabant; d’autres qu’elle serait morte durant le siège de St Jean d'Acre où elle accompagnait la croisade. Peu importe, elle vécut assez longtemps en Belgique pour que beaucoup de fidèles la vénèrent encore.

SAINT THEOFROY (+ 690)
Selon les actes du roi Thierry Ier, il fut sans doute évêque d’Albi après avoir été religieux à Luxeuil au diocèse de Besançon, puis abbé de Corbie au diocèse d’Amiens. L’histoire se tait sur les actes et la durée de son épiscopat.

Retour au tableau mensuel

© 2005-2006 - Tous droits d'édition, de reproduction et de traduction réservés - infocatho


Retour

Tous droits de reproduction et de traduction réservés