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Les saints du 13 octobre


SAINT BENJAMIN (14ème s.)
Fils d’un marchand et marchand lui-même, il assistait souvent à l’Office Divin. Un jour qu’il entendit la parole de l’Evangile selon lesquelles les riches entreront difficilement dans le Royaume des cieux, il entra dans la pauvreté de la laure des Grottes de Kiev pour en faire l’antichambre du ciel.

SAINT BENJAMIN DE PERSE (5ème s.)

Diacre de l'Eglise de Perse sous le règne du roi Iezged Ier, il fut arrêté durant la grande persécution par laquelle ce roi pensait pouvoir faire disparaître toute influence chrétienne. Après avoir souffert des roseaux effilés qui étaient enfilés sous les ongles des mains et des pieds, iol mourut empalé sur un pieu noueux.

SAINT CARPOS (3ème s.)
et ses compagnons martyrs, les saints Papylos, et Agathodore. Ils refusèrent de livrer aux autorités impériales de Pergame les vases et les vêtements sacrés. Ils connurent alors toutes sortes de supplices : attachés derrière des chevaux au galop, puis attachés à des pieux qu’on éleva à grande hauteur pour devenir une cible facile pour ceux qui leur jetaient des pierres. Enfin, il furent condamnés à marcher avec des sandales de fer clouées aux pieds. Ils préférèrent rester fidèles au Christ.

SAINTE CHRYSSIE (+ 1795)

Née chrétienne dans une famille pauvre de Bulgarie, elle était forte belle ce qui bouleversa le coeur d’un turc qui voulu l’épouser. Mais elle n’entendait pas renier sa foi. Il l’enleva. Pendant trois mois, il la fit soumettre aux mauvais traitements de femmes à ses ordres. Ses parents eux-mêmes vinrent la supplier d’accepter cette apostasie. Elle refusa. Alors, dans sa fureur, son prétendant la fit suspendre à un chevalet et engagea tous ceux qui le voulaient à prendre un couteau et à en couper un morceau du corps de sainte Chryssie qui mourut ainsi dans d’atroces et longues souffrances.

SAINT COLMANN (+ 1012)
Moine irlandais qui s’en vint en Autriche pour se rendre en Terre Sainte. Les habitants le prirent pour un espion et il eut à souffrir toutes sortes de supplice avant d’être pendu. Son corps y resta indemne pendant un an et l’arbre se mit à reverdir. A partir de ce moment, on reconnut son innocence. Son corps est désormais à l’abbaye de Melk où il est vénéré comme martyr.

SAINT EBBON (+ 740)
Evêque de Sens. Il était originaire de Tonnerre en Bourgogne. Moine de l'abbaye Saint-Pierre le Vif à Sens, il devint évêque de cette ville et la sauva d'un siège des Sarrasins. Le trésor de la cathédrale conerverait quelques vêtements sacerdotaux lui ayant appartenu.

SAINT EDOUARD (+ 1066)
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n’était pas bien clair. Les Danois avec le roi Canut régnait sur l’est du pays, la Norvège et le Danemark. Edmond "Cote de Fer" prince d’Angleterre avait été assassiné et sa femme s’était réfugiée en Normandie. Leur fils Edouard revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence. Il cherchait toujours l’entente et la réconciliation là où c’était possible. Les expéditions danoises échouèrent. Le royaume connut une période moins troublée. Il épousa une princesse et vécurent toujours l’un et l’autre dans l’union la plus intime et la plus parfaite. Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d’Harold et ceux de Malcolm en Ecosse, ce qui n’empêcha pas saint Edouard de légiférer pour son royaume afin d’y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres. Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dédicace.

SAINT GERARD MAJELLA (+ 1755)
frère dans le congrégation religieuse des Rédemptoristes, fondée par saint Alphonse de Liguori. Il a douze lorsque meurt son père et il devient alors soutien de famille et apprenti-tailleur. C’est loin d’être la richesse et il se prive souvent de son propre pain pour le donner à ses soeurs affamées. Il avait décidé de faire en toutes choses « la belle volonté de Dieu ». Ce qu’il réalisa et que Dieu reconnut en lui donnant de faire d’étonnants miracles.

SAINT GERAUD D’AURILLAC (+ 909)
ou Gérault. Son père le destinait à l’Eglise parce qu’il était débile. Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes. Il fut alors parfaitement à même de lui succéder comme seigneur d’Aurillac. Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l’Evangile après une tentative de mariage qui échoua. Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres. Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à jeun pour que le vin n’influe pas sur ses jugements. Il savait pardonner. L’on raconte cet épisode. Ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre. Ils ne revinrent jamais car il n’y avait pas de lianes dans le forêt et saint Géraud le savait. Saint Odon de Cluny nous a laissé la vie de saint Géraud.

SAINT LEOBON (6ème s.)
Originaire du Limousin, il en fut l’un des nombreux ermites, humble et modeste dans ses actions et son langage, pauvre d’esprit et de volonté, chaste de coeur et de corps, ascète et pénitent. Plus tard, il quittera cette région pour aller s’enfoncer davantage encore dans la solitude à Salagnac en Périgord.

SAINT NICETAS (9ème s.)
Originaire de Paphlagonie, il fut envoyé à la cour impériale pour faire carrière parmi les eunuques. Il reçut une éducation soignée dans les lettres sacrées et profanes. Nommé général des armées en Sicile, il ne put obtenir l’autorisation de quitter l’armée et ce n’est qu’à cinquante ans qu’il put devenir moine, à condition de ne pas quitter la vie impériale. Au temps des querelles iconoclastes, il connut l’exil et c’est ainsi qu’il s’endormit dans la paix de Dieu.

SAINT SIMPERT (+ 807)
Originaire de Bavière, ses parents le confièrent aux religieux de Murbach dans les environs de Colmar. Il y fit de solides études, en devint l’abbé, jusqu’au jour où Charlemagne le fit nommer évêque d’Augsbourg. Il répara les désastres causés par l’invasion des Huns fonda de nombreuses oeuvres caritatives et soutint son clergé dans son oeuvre de ré-évangélisation.

SAINT THEOPHILE D’ANTIOCHE (+ 181)
Il était évêque de cette ville sous l’empereur Marc Aurèle. Païen converti, de formation grecque et de vaste culture, il composa de nombreux ouvrages pour défendre le christianisme. Un seul, "l’Autolyque", nous est parvenu qui n’est pas sans nous étonner. Son destinataire supposé est un païen qui a besoin d’être instruit et déniaisé. Il pense que les chrétiens mangent des enfants. Alors saint Théophile n’hésite pas à le traiter de "minus habens". "Commencez par soigner les yeux de votre âme en changeant de conduite, alors vous verrez plus clair dans les choses invisibles et votre stupidité, comme jadis la mienne, en diminuera d’autant."

SAINT VENANT (5ème s.)
Abbé de Saint Martin de Tours. Un grand thaumaturge dont les historiens retiennent surtout sa sainteté. "Chargé d’années et de mérites, il laissa cette vie mortelle pour aller jouir de l’immortalité dans le ciel." Il est encore honoré de nos jours : 62350 Saint Venant

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