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Les saints du 14 octobre



SAINT BURCHARD (+ 752)
Originaire d’Angleterre, il rejoignit saint Boniface qui évangélisait les peuples germaniques et qui en fit l’évêque de Wurtzbourg. Saint Burchard multiplia les monastères comme lieux de rayonnement de la foi et de l'évangélisation.

SAINT CALIXTE (+ 222)

Le pape de l'indulgente bonté. C’était un esclave chrétien. Son maître lui avait donné à gérer une banque. Il la mit en faillite et, pour cette raison, fut condamné aux mines de Sardaigne. La maîtresse de l’empereur Commode, chrétienne de coeur et non pas de conduite, le connaissait et elle obtint sa grâce. Il se retira loin de Rome et reçut des subsides du pape saint Victor, ce qui lui permet de s’adonner à l’étude des Saintes Ecritures. Affranchi, Calixte devint l’archidiacre du pape saint Zéphyrin et fonda le cimetière des catacombes qui porte son nom et où furent enterrés tous les papes du 3ème siècle. Devenu pape à son tour, il autorisa, à l’encontre de la loi civile, les mariages entre esclaves et personnes libres. Il fit recevoir à la pénitence, malgré les tenants de la rigueur, tous les pécheurs, si grandes soient leurs fautes. Il résista au schisme d’Hippolyte et il assouplit les normes d’entrée au catéchuménat. Hippolyte en deviendra enragé et son rigorisme le conduisit hors de l’Eglise. Saint Callixte mourut massacré sans qu’on sache pourquoi, lors d’une émeute.

SAINT COSMAS (+ 760)
Poète et théologien, il était originaire de Jérusalem. Dans sa jeunesse, il connut une misère extrême et c’est le père de saint Jean Damascène qui le recueillit et prit soin de son éducation en lui faisant parcourir tout le cycle des études religieuses et profanes. Il fut moine à la laure de Saint-Sabbas en même temps que saint Jean Damascène. Il composa de nombreux "tropaires" d’une grande élégance littéraire, que l’on chante encore. Il fut évêque de Maiuma de Gaza.

SAINT DOMINIQUE (+ 1060)

Ermite surnommé "l’encuirassé" à cause des instruments de pénitence qu’il portait sur lui en réaction contre la décadence morale du clergé de son époque. Il vécut d’abord dans les Marches d’Ancône dans la solitude et un rigoureuse pénitence. Il portait directement sur sa chair une cuirasse de fer qu’il ne quittait que pour se donner la discipline en expiation de ses fautes et en réparation de celles des autres chrétiens.Son père spirituel lui permet de partir pour Font-Avellano dans la province de Spolète, où il prit le chemin du ciel.

SAINT DONATIEN (+ 389)
ou Donat, huitième évêue de Reims. On ne savait rien de lui avant que n’ait eu lieu la translation de ses reliques en 863. Baudouin Ier, comte de Flandre les transféra de l’église saint Agricol de Reims à l’église de Notre-Dame à Bruges où son culte est encore vivant.

SAINTE FORTUNATE (+ 303)
ou Fortunée à Ajaccio. Elle était de Césarée de Palestine où elle fut martyrisée sous Dioclétien. Son corps fut sans doute porté à Naples où il aurait été retrouvé en 1564. Son culte s’étendit dans les diocèses voisins et jusqu’en Corse en raison des liens qui unissaient l’île à Naples.

SAINT IGNACE AGALLIANOS (+ 1566)
Prêtre marié dans l’île de Lesbos, il consacré sa vie à la copie des manuscrits. Après la mort de sa femme et de ses enfants, à la suite d’une épidémie, il devint moine et son monastère fut un centre de vie religieuse et culturelle à Lesbos. Consacré évêque de Mithymne, il fut un pasteur paisible et attentif à ses fidèles et aux Divins Mystères.

SAINTE MENEHOULD (+ 490)
Originaire de Saint Dizier en Champagne. "Elle remplissait de l’huile de toutes les vertus la lampe de son âme afin d’être toujours prête à se présenter devant l’Epoux lorsqu’il lui plairait de l’appeler à lui." Son biographe lui-même est ainsi très discret. A peine ose-t-il d’ajouter : "Rien n’égalait sa profonde humilité, sa douceur, sa miséricorde envers les pauvres, son entier détachement envers les choses de ce monde." Elle et ses deux soeurs rivalisèrent d’une sainte ardeur sur les sentiers de la perfection : 51800 Sainte Menehould

SAINT NICOLAS DE TCHERNIGOV (+ 1143)
Il fut le premier des princes russes à entrer dans la vie monastique, malgré les pressions de sa famille et de ses proches. Il accepta les plus humbles tâches à la laure des Grottes de Kiev, persévérant dans le jeûne et l’hésychasme.

SAINTE PARASCEVE (+ 1050)
Une des saintes les plus populaires en Roumanie et en Bulgarie. Elle s’était enfuie de la Thrace, son pays, en désaccord avec ses parents. Elle donnait aux pauvres les jolies robes que ses parents lui achetaient, les échangeant contre les haillons des mendiants. Son père courut après elle pendant dix ans. Il la retrouva enfin à Jérusalem, mais elle venait de partir la veille. Elle retourna à Constantinople et gagna enfin Caricatia en Turquie. Son père découvrir son refuge deux ans après. Elle venait de mourir et déjà les pèlerins accouraient sur son tombeau.

SAINT ROTHAD (+ 886)
Evêque d’Arras et Cambrai, il administra son diocèse dans un temps de perturbations et de misères extraordinaires, au milieu des invasions normandes. Arras et Cambrai furent dévastées et incendiées. Saint Rothad n’a pas accompli des actions éclatantes, mais il aida, simplement et comme il put, son peuple dans ces circonstances lugubres. Ce peuple lui proclama hautement sa reconnaissance en lui décernant le titre de saint.

SAINT SYLVAIN DE GAZA (3ème s.)
Il vivait à Gaza sous le règne de Dioclétien. C’était un homme doux et pacifique qui servit l’Eglise comme prêtre durant de longues années. Arrêté, il eut les côtes brisées par la foule en furie, puis condamné aux mines de cuivre de Phaeno où les chrétiens se trouvaient en grand nombre. Ils le choisirent comme évêque. Quand il fut épuisé et ne pouvant plus travailler, il eut la tête tranchée, comme c'était la coutume pour s'en débarrasser.

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