Les saints
du 15 octobre
SAINTE THERESE D’AVILA
(1515-1582)
Née dans une noble famille d’Avila en Castille, elle entre à 20 ans
au Carmel. Elle se rend compte que les pratiques religieuses de cet
Ordre se sont dégradées et elle veut le réformer pour le faire revenir
à la Règle primitive, malgré bien des résistances. Elle fonde de nombreux
couvents en Espagne. Elle vit des expériences mystiques très fortes
et rencontre saint Jean de la Croix, lui même mystique. Elle nous a
laissé des écrits de haute spiritualité, en particulier « Le
château intérieur de l’âme » qui est une extraordinaire méthode de prière
et d’oraison qui la range parmi les meilleurs guides de l’oraison contemplative.
Paul VI la proclame Docteur de l’Eglise en 1970. « Qu’il est admirable
de songer que Celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup
plus, s’enferme ainsi en nous qui sommes une si petite chose ! » (in
Chemins de la Perfection)
SAINTE AURELIE (+ 1027)
ou Aurèle. Fille de Hugues Capet et sœur du roi Robert le Pieux, elle
préfère le Christ à la vie mondaine. Pour cela elle quitte sa famille
et rejoint saint Wolfgang, évêque de Ratisbonne, qui accepte sa vocation
de solitaire et lui fait construire un ermitage. Elle est vénérée
à Strasbourg.
SAINT BRUNO DE QUERFURT (+ 1009)
ou Brunon ou Boniface. Apparenté à la famille impériale germanique,
il se rend à Rome où il entre au monastère bénédictin de l’Aventin.
Plus tard il se mettra sous la conduite de saint Romuald à Ravenne.
Le Pape Sylvestre II l’envoie évangéliser la Ruthénie et c’est là qu’avec
18 de ses compagnons, il offre sa vie en sacrifice pour la conversion
et le salut des païens.
SAINT CANNAT (+ 487)
ou Gannat. Ce provençal ne voulait s’occuper que de Dieu, mais ses contemporains
remarquèrent vite ses vertus et ses qualités. Il leur refusa de devenir
leur évêque à Marseille, mais il dût se rendre à l’évidence : c’était
la volonté de Dieu. Il gouverna l’Eglise avec bonté. Son corps fut inhumé
à Sauzet qui prit très vite le nom actuel de Saint-Cannat.
SAINT CONOGAN (fin 5ème s.)
ou Conocain ou Guénégan ou encore Albin (traduction française du mot
breton qui signifie : blanc). Originaire d’Irlande, il s’en fut à l’abbaye
de Landevennec dans le Finistère. Il succéda à saint Corentin sur le
siège épiscopal de Quimper. Sa vie, sans doute exemplaire, fut ornée
de beaucoup de légendes.
SAINT EUTHYME LE JEUNE (+ 898)
L’une des plus marquantes figures du monachisme grec du 9ème siècle,
il est le fondateur de laures et de monastères. Mais cet ermite de Thessalonique
se retire au Mont Athos pour redevenir ermite au seuil de l’éternité.
SAINT JEAN DE SOUZDAL (+ 1373)
C’est le patriarche de Constantinople qui le consacra évêque et lui
donna la charge de l’évéché de Souzdal en Russie. Sa parole était simple
mais d’une grande profondeur théologique qui lui venait de l’amour de
Dieu dont il vivait. Grande fut son influence spirituelle. Quand il
fut âgé, il se retira de sa charge et passa ses dernières années dans
l’hésychia au monastère de Bogoliobov où il s’endormit en paix.
SAINT LEONARD (6ème s.)
Ermite dont l’influence fut grande dans la région du Mans. Sa mémoire
se perpétue dans de nombreuses localités : 72590 Saint Léonard des Bois
où se trouvait son ermitage, en particulier.
SAINTE THECLE DE KITZINGEN (+ 790)
Parente de sainte Lioba, elle fut, comme elle, moniale à Winborne. Quand
saint Boniface, l’évangélisateur de la Germanie, fit appel à elles,
elles le suivirent. Sainte Thècle devint abbesse de Kitzingen.
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