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Les saints du 16 octobre



SAINTE EDWIGE (+ 1243)
ou Hedwige. Fille du comte de Bavière, elle épouse, à douze ans, le duc de Silésie, chef de la famille royale polonaise, qui réussit à refaire l’unité de la Pologne. Elle est la belle-sœur du roi de France, Philippe Auguste. Avec son mari, elle encourage la fondation des monastères dans le royaume. Mère de famille attentive auprès de ses sept enfants, elle rejoint, à la mort de son époux, sa fille Gertrude qui était abbesse cistercienne à Trebnitz en Pologne et elle y mène dans l’humilité une vie très simple.

SAINT BERTRAND DE COMMINGES (+ 1123)
Comte apparenté à la famille des comtes de Toulouse, il fut évêque de l'ancien siège épiscopal de Comminges, cité qui commandait les routes des Pyrénées. Bertrand fut pendant un demi-siècle un pasteur énergique, dynamique et entreprenant. Il se préoccupait de ses fidèles, les visitant sans cesse avec attention et charité aussi bien au temporel qu’au spirituel. Les invasions des rois francs avaient presque tout détruit dans cette occitanie. Bertrand parviendra à tout reconstruire et à y ramener la prospérité. Beaucoup des merveilleuses églises romanes bâties au flanc des monts pyrénéens sont de cette époque et ont été « inspirées » par lui, en particulier celle de la cité qui porte son nom, Saint Bertrand de Comminges (31510)

SAINT GALL (6ème s.)

Saint Colomban entraîna à sa suite de nombreux moines irlandais qui vinrent évangéliser le nord et l’est de la France actuelle. Saint Gall était l’un d’entre eux. Avec saint Colomban, il fonda l’abbaye de Luxeuil. Il se sépara de son maître quand celui-ci dut s’enfuir en Italie à cause des persécutions royales. Saint Gall partit également et vécut en ermite près du lac de Constance en Suisse, là où s’éleva un monastère puis la ville qui prit son nom en Suisse : Saint Gall.

SAINT GAUDRY ( 9ème s.)
ou Gauderic. Originaire de Comminges, c'est un paysan fervent et l'on raconte qu'un jour de grand orage qui risque de compromettre la récolte de blé, il se met en prière et les nuages se dissipent presque aussitôt. Ce saint homme, dans le Roussillon est encore invoqué lors de calamités.

SAINT JUNIEN (+ 541)
Fils du comte de Cambrai, baptisé par saint Rémi, il se retira dans les solitudes du Limousin, où les ermites étaient nombreux. Il s'installe dans la forêt de Comodoliac entre la Vienne et la Glane, sous la direction de saint Amand. Il interviendra durant une peste qui ravageait les populations du Poitou. Le lieu de son pèlerinage est devenu la localité de Saint Junien (87200).

SAINT LONGIN (1er s.)
« Cet homme était vraiment fils de Dieu » (Marc 15.39) Ce centurion romain, qui confessa sa foi au pied de la Croix en contemplant la mort du Christ, est fêté dans les Eglises d’Orient sous le nom de saint Longin.

SAINTE MARGUERITE-MARIE ALACOCQUE (+ 1690)
Elle est née en Bourgogne et c’est dans cette province française qu’elle passera sa vie. Elle devient orpheline alors qu’elle a douze ans et ses tantes qui gèrent la famille font d’elle un véritable souffre-douleur. A 24 ans, elle peut enfin réaliser sa vocation : répondre à l’amour intense de Dieu. Les grâces mystiques qui accompagnent ses épreuves culminent en 1673 dans plusieurs visions du Christ : »Voici le cœur qui a tant aimé les hommes jusqu'à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. » Et c’est ainsi que guidée par le bienheureux père jésuite Claude La Colombière, elle parviendra à promouvoir le culte du Sacré-Cœur d’abord dans son monastère de la Visitation, puis dans toute l’Eglise Catholique latine.

SAINTE MARGUERITE D’YOUVILLE (+ 1771)
A 21 ans, sa famille lui fait épouser un mari peu fidèle. Elle sera patiente et même indulgente. Elle deviendra la mère heureuse de six enfants. A 29 ans, elle est veuve. Il lui faut alors payer les dettes contractées par son mari, et cela lui prit du temps. Elle fonde à Montréal, dès qu’elle devient plus libre, la congrégation des Soeurs de la Charité pour les malades qu’on appelle encore de nos jours « les Soeurs grises » non parce que c’était la couleur de leur costume, mais parce qu’on prétendait qu’elles grisaient les Indiens malades pour les calmer et les soigner. Elle est la première femme née au Canada qui ait été canonisée.

SAINT VIAUD (8ème s.)
ou Vital. Venu de la Grande-Bretagne, il se fixe d'abord en Armorique, séjourne au monastère d'Her, dans l'île de Noirmoutier, puis revient sur le continent pour s'établir là où une localité l'honore encore : Saint-Viaud (44320)

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