Les saints
du 17 octobre
SAINT ANDRE DE CRETE (+ 761)
solitaire qui fut martyrisé, battu de verges, pour la défense du culte
des saintes Images durant les persécutions iconoclastes.
SAINTE ANSTRUDE (+ 688)
Ou Austrude. Ses parents, saint Blandin et sainte Salaberge, profondément
chrétiens, avaient fondé le monastère de Saint
Jean-Baptiste de Laon. D'accord avec son époux, sainte Salaberge
y deviendra moniale puis en sera l'abbesse. Sainte Anstrude lui succédera.
Elle connaîtra bien des difficultés de la part de l'évêque
de Laon qui prétendait avoir des droits sur ce monastère
et était soutenu par Ebroïn, le maire du palais de Neustrie.
SAINT ANTOINE DE LEOKHNOV (+ 1611)
Fils de boïards russes, il préféra devenir ermite avec un petit lopin
de terre, plutôt que d’être un grand propriétaire. On dit de lui qu’il
avait une poutre comme oreiller et le sol comme lit. Mais, il dormait
si peu, la nuit se passant en prière. Lors de l’invasion suédoise, le
métropolite de Novgorod le fit venir à Novgorod pour le protéger. Et
c’est là que saint Antoine rejoignit le Seigneur.
SAINT BAUDOUIN (+ 879)
archidiacre de Laon, assassiné par les gens d’Ebroin, maire du palais
de Neustrie qui le considérait comme un partisan du royaume ennemi,
l’Austrasie.
SAINT FLORENT (+ 520)
évêque d’Orange dans le Vaucluse et célébré encore actuellement au diocèse
d’Avignon.
SAINT IGNACE D’ANTIOCHE (+ 115)
On le fête en Orient le 20 décembre. Antioche connaissait une communauté
chrétienne importante et très dynamique. N’est-ce pas là que, pour la
première fois, les disciples de Jésus furent appelés chrétiens. A la
fin du 1er siècle, leur évêque s’appelle Ignace. Le gouverneur Pline
le Jeune arrête les plus déterminés et saint Ignace est l'un d'eux.
Arrêté, il est condamné à être dévoré par les fauves durant les
fêtes romaines. Nous avons les lettres qu’il écrivit aux diverses communautés
chrétiennes durant le voyage qui le conduisit à Rome. Elles sont poignantes
dans leur confession d’une foi inébranlable, pour la joie qu’elles expriment
et pour l’imitation de Jésus-Christ qu’elles proposent à tout chrétien.
« ll n’y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive
qui murmure et dit en moi :’Viens vers le Père. »
SAINT JEAN COLOBOS (5ème s.)
Ce « père du désert » nous a laissé de nombreux et très beaux apophtègmes.
Il définissait le moine comme un homme qui se donne de la peine dans
tout ce qu’il fait.
SAINTE MAMELTA (+ 340)
Prêtresse du temple d’Artémis en Perse, elle fut convertie par sa sœur
qui était chrétienne et des païens la lapidèrent le jour même où elle
venait de renaître dans l’eau du baptême.
SAINT OSEE (734 av. JC)
Le prophète qui rappelle au peuple infidèle l’Alliance divine que Dieu
a nouée avec lui. Cet amour déçu du Seigneur est un appel à la réconciliation
« Tu es mon peuple. » (Osée 2.20)
SAINTE SOLINE (+ 2ème s.)
ou Zélie. Sa vie est difficile à connaître. Elle aurait quitté son Poitou
natal pour venir à Chartres auprès du pèlerinage célèbre à la
Vierge Marie, où elle serait morte martyre. Plusieurs localités, surtout
dans le Poitou portent son nom.
LES SAINTES URSULINES DE VALENCIENNES (+ 1794)
Elles étaient onze religieuses qui, pour avoir réouvert
leur école malgré l'interdiction révoluionnaire,
furent arrêtées et guillotinées par ordre du tribunal révolutionnaire
pour leur fidélité à l’Eglise romaine et à leurs voeux religieux.
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