Les saints
du 18 octobre
SAINT LUC (1er s.)
Un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont
il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu’au jour où il entend
saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection.
Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l’apôtre des nations et
le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67. Il est l’auteur d’un évangile
et du livre des Actes des Apôtres. On y trouve plusieurs termes médicaux
pour parle de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus.
Soucieux d’authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme
le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Modeste
et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce
qui marque la bonté du Sauveur : l’enfant prodigue, le bon Samaritain,
la brebis perdue, la prostituée qui s’en va pardonnée, le bon larron.
Dante dira de lui « Il est le scribe de la miséricorde du Christ ».
Heureux lui-même d’avoir trouvé le salut, il est à sa manière, le chantre
de l’amour incarné comme saint Jean le sera de l’amour infini de Dieu
Trinité. C’est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère
de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit : «
Elle méditait toutes ces choses en son cœur. » ce qui veut dire qu’avec
amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur,
pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l’a fait
en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté
de notre Père du ciel.
SAINT AIMABLE DE RIOM (5ème s.)
Curé de la ville de Riom dans le Puy de Dome, dans le centre de la France,
Dieu lui avait donné, selon son compatriote, Grégoire de Tours,
d’un pouvoir de guérison. L’on dit même qu’un jour, faute d’une patère,
il accrocha son manteau à un rayon de soleil. Faute de trouver où poser
sa vie en ce monde, nous pouvons la poser sur la lumière divine.
SAINT ATHENADORE (+ 269)
Frère de saint Grégoire le Thaumaturge, il fut lui-même évêque de Néocésarée
dans l’Asie Mineure. Il est célèbre pour sa doctrine. Il meurt martyr
durant la persécution de l’empereur Aurélien.
SAINT GABRIEL (+ 1522) et SAINT KERMIDOLIS
Jeunes chrétiens d’Egypte, qui furent accusés injustement de jeter des
ordures sur les murs de la mosquée voisine. Après de vains essais pour
leur faire abandonner la foi en Jésus-Christ, ils furent arrêtés. Kermidolis
eût la tête fracassée par une grosse pierre et Gabriel succomba à son
tour, décapité.
SAINTE GWENDOLINE (fin 5ème s.)
ou Gwenn, elle fut la mère de saint Guénolé, l’un des saints bretons
les plus vénérés. C’est surtout au travers de ses enfants que se révèle
sa sainteté.
SAINT HERMES (6ème s.) et SAINT TAXE
Martyrs en Moldavie à Galatz sur les bords du Danube.
SAINT JULIEN L’ERMITE (4ème s.)
Il vécut à l’époque de l’empereur Julien l’Apostat. Il s’installa dans
le désert des rives de l’Euphrate, la région d’Edesse et vécut éloigné
de tout dans une grotte obscure. Mais comme tous les saints, il vit
bientôt des disciples se mettre à son école, chacun l’écoutant puis
se retirant ensuite dans leur solitude. Plus tard, il quitta ces lieux
pour le Mont-Sinaï et bâtit là un ermitage dont la chapelle existe encore
de nos jours. Il revint près d’Antioche lors de la persécution déchaînée
par l’empereur Valens qui avait embrassé l’arianisme.
SAINT JUST D’AUXERRE (+ 287)
Sa vie fut brève puisqu’il fut tué alors qu’il n’avait que 9 - 10 ans.
Son oncle ayant été enlevé comme esclave, Just le reconnut chez le marchand.
Des témoins dirent : « Cet enfant s’adonne à la magie et il se proclame
chrétien. » Arrêté, il eût la tête tranchée parce qu’il refusait de
sacrifier aux idoles. Plusieurs agglomérations perpétuent sa mémoire
dont : 60130 Saint Just en Chaussée.
SAINT MARYNOS (4ème s.)
Originaire de Tarse en Cilicie, comme saint Paul. Il refusa de renier
le Christ durant la grande persécution de Dioclétien. Frappé de verges,
jeté en prison, il recevra la couronne du martyre par le glaive.
SAINT MONON (+ 645)
Ecossais de naissance, il voulut faire le pèlerinage à Rome aux tombeaux
des apôtres, comme le firent beaucoup de ses contemporains. Quand il
revint par la Gaule, il découvrir le silence de la forêt des Ardennes
et s’y bâtit une solitude. Mais de solitude bientôt il n’en fut pus
question car les gens des environs vinrent consulter le saint homme
qui les instruisit des mystères de la foi jusqu’au jour où des opposants
en firent un témoin de la foi, assassiné d’une manière atroce. En Ecosse,
son culte existe encore et l’on connaît même près de la ville de Saint
André, une petit agglomération appelée Monon’s Kirk.
SAINT PIERRE DE TSETINIE (+ 1830)
Originaire de Niegouch dans le Montenegro, il devint moine à douze ans.
Il consacra toute sa vie à sauvegarder la foi de son peuple, surtout
quand il fut métropolite, car il était alors en même temps le souverain
de son petit royaume. Il le pacifia malgré les clans rivaux, et sa victoire
à Boka sur les armées de Napoléon Ier le rendit plus célèbre encore.
Grandes étaient sa bonté et son indulgence à l’égard des autres, alors
qu’il était très exigeant pour lui-même. Prince du Montenegro, il continua
de vivre, dans son étroite cellule monastique, une vie ascétique.
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