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Les saints du 19 octobre



SAINT PAUL DE LA CROIX (+1775)

Né près de Gênes, dans une famille de 16 enfants, à l'époque rationaliste et a-religieuse du "Siècle des Lumières", Paul Danei connaîtra jeune homme des visions divines qui le conduisirent à vouloir fonder un Ordre religieux consacré à la Passion du Sauveur. Il put réaliser cette vocation à 26 ans, grâce à son évêque qui autorisa « les clercs déchaussés de la Croix et de la Passion » qui seront appelés plus tard les « Passionistes ». Le Pape dût adoucir une Règle religieuse trop stricte dont les trois fondements sont : l’esprit d’oraison, la solitude et la pauvreté. Une branche contemplative féminine rejoindra cette spiritualité soutenant, par leur prière, l’action missionnaire des frères. Le pape Pie VI, apprenant qu’il allait mourir, se rendit à son chevet. « Préparez-vous par un profond dépouillement de toutes choses créées, un total abandon au bon plaisir divin, sans attache aucune à la dévotion sensible. » écrit saint Paul de la Croix dans son « journal mystique. »

SAINT AQUILIN (+ 695)
Il était originaire de Bayeux. Ayant servi dans l’armée franque de Clovis II, il renonça à tous ses biens pour se retirer dans une solitude de prière. C’est là que les fidèles vinrent le chercher pour l’élire évêque d’Evreux. Plusieurs localités portent son nom, en particulier dans cette région : 27120 Saint Aquilin de Pacy et 61380 Saint Aquilin de Corbon.

SAINTE FRIDESWIDE (+ 720)
Moniale. Elle fonda un monastère à Thorbury en Angleterre et fut enterrée à Oxford, raison pour laquelle elle est la patronne céleste de l’Université.

SAINT ISAAC JOGUES (+ 1646)
Originaire d'Orléans, il fut missionnaire jésuite et fut envoyé au Canada. En 1642, alors qu'il évangélise les indiens Hurons, il est capturé par les Iroquois qui le mutile atrocement et en font leur esclave. Libéré par les Hollandais, il rentre en France. Mais il veut revenir sur la terre indienne et c'est là qu'il sera massacré par les indiens Mahawks en pays iroquois, à Ossernenon, actuellement dans l'Etat de New York.

SAINT JEAN DE RILA (10ème s.)
Originaire de Sofia en Bulgarie, il se fit moine très tôt. Accusé d’avoir laissé mourir un enfant, il dût chercher refuge dans les montagnes de Rila. Installé dans une grotte inaccessible au sommet d’un rocher, il ne la quittait pas, même lorsque le roi voulut le rencontrer. Ses disciples construisirent un monastère non loin de là. C’est en ce lieu que reposent ses reliques. Par son intercession des chrétiens surent rester fidèles à leur foi orthodoxe, malgré les invasions et les pressions des turcs ottomans.

SAINT JOEL LE PROPHETE
Il prophétisa dans le Royaume de Juda et surtout à Jérusalem. Par delà les menaces pour exhorter son peuple au vrai repentir, il nous fait entrevoir le retour de la faveur divine qui répandra l’Esprit-Saint sur toute chose : "Il arrivera après cela que je répandrai mon Esprit sur toute chair." (Joël 3.1)

SAINTE LAURE (+ 864)

Une jeune chrétienne de Cordoue qui, pour avoir refusé d’embrasser l’islam, fut torturée et mise à mort.

SAINT PIERRE D’ALCANTARA (+ 1562)
Sans aucun doute parmi les nombreux mystiques espagnols, il est l’un des plus grands. Franciscain à 16 ans, il crée une nouvelle branche de l’Ordre, plus austère et plus pauvre : "les franciscains déchaussés." Il sera de ceux qui aidèrent saint Thérèse d’Avila à réformer le Carmel et même obtint pour elle l’autorisation de fonder à Avila son premier couvent des "carmélites déchaussées". Il connaissait de merveilleuses extases, au point que certains l’accusaient de folie. "Bienheureuses folies mes soeurs, disait saint Thérèse d’Avila à propos de saint Pierre d’Alcantara. Plût à Dieu que nous en fussions toutes atteintes." Sa vie ascétique était inimitable : ne manger que tous les trois jours ; dormir assis contre une muraille et seulement une heure et demie afin d’avoir le temps de la méditation ; ne parler que si on l’interrogeait.

SAINT PTOLEMEE (+ 160) et SAINT LUCIUS

Nous connaissons leur vie par l’écrivain et apologiste saint Justin. Ptolémée avait converti une femme aux moeurs douteuses ce qui lui valut la dénonciation par un de ses amants déçus. Comme on le conduisait à la mort, un autre chrétien, Lucius, interpella le juge : « Comment sous le règne d’un empereur si pieux, peut-on punir un homme qui n’a rien fait de mal si ce n’est d’avoir reconnu sa qualité de chrétien ? » Arrêté lui aussi, Lucius partagea le témoignage de la foi avec Ptolémée.

SAINT RENE (+ 1642)
René Goupil (né en Anjou), Isaac Jogues (né à Orléans), Jean de Brébeuf né à Condé sur Vire) et cinq autres missionnaires jésuites : Antoine Daniel (né à Dieppe), Gabriel Lallement (né à Paris), Charles Garnier né à Paris), Noël Chabanel (né à Saugues)et Jean Lalande (né à Dieppe). Tous, ils furent cruellement mis à mort par les Iroquois alors qu’ils leur apportaient la paix et la liberté de l’Evangile. Ils ont été canonisés ensemble en 1930 et déclarés patrons secondaires du Canada.

SAINT SADOK (+ 342)
ou Sadoth en Perse. Evêque martyrisé avec 128 de ses fidèles, prêtres, diacres, moines, hommes et femmes. Après cinq mois d’emprisonnement dans les fers, ils furent invités à adorer le soleil. Devant leur refus unanime, "Nous n’annonçons qu’un seul Dieu et le servons de toute notre âme." Ils furent tous décapités, les uns après les autres.

SAINT THEOFFROY (+ 728)
ou Chaffre, au diocèse du Puy en Auvergne. Originaire d’Orange dans le Vaucluse dans une famille de hauts fonctionnaires, il préféra se donner entièrement à Jésus-Christ, malgré l’opposition de ses parents. Il était abbé du monastère bénédictin qui, plus tard, prit son nom : saint Chaffre, quand les Sarrasins qui alors envahissaient le sud de la France, occupèrent le monastère. Fait prisonnier, il fut battu cruellement par eux pour sa foi,et il en mourut quelques jours plus tard. Il fut considéré comme martyr et le petit bourg de Monastier-Saint Chaffre dans le Velay en garde la mémoire.

SAINT VARUS (+ 304)
un soldat de l’armée d’Egypte qui, visitant la prison où étaient enfermés plusieurs moines arrêtés pour leur foi en Jésus-Christ, vit que l’un d’entre eux était mort. Il voulut prendre sa place et, avec eux tous , il souffrit les cruautés du martyre.

SAINT VRAIN (+ 690)
Un saint évêque de Cavaillon dans le sud de la France dont l’historien Grégoire de Tours disait : "Pourvu de la grâce divine, il opérait des guérisons par le seul signe de la croix."

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