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Les saints du 21 octobre


SAINT HILARION (+ 372)
Sa vie a été écrite par saint Jérôme qui nous donne ainsi une très bonne esquisse biographique. Ses parents étaient païens. Très jeune, il découvrit Jésus-Christ. Pour mieux vivre l’évangile, il se retira au désert à 15 ans où sa seule lecture fut celle des Saintes Ecritures. Des admirateurs le poursuivent, tant est grand son rayonnement. La foule veut l’empêcher de partir. Il commence une grève de la faim et, avec quarante moines, il se dirige vers Alexandrie, puis vers la Lybie et la Sicile. Là encore, il est assiégé par "une multitude innombrable" d'admirateurs. Il gagne la Dalmatie et enfin Chypre où il peut passer les cinq dernières années de sa vie dans la solitude et la paix. Saint Jérôme cite de lui beaucoup de faits merveilleux et des paroles pleines de la Sagesse divine. Au moment de mourir dans la paix du Seigneur, il s’anima contre lui-même :"Il y a près de soixante-dix ans que tu sers Jésus-Christ. Et tu appréhendes encore la mort ?"

SAINT ANATOLE (vers 500)
Evêque de Cahors dont parlent rapidement les "Acta Sanctorum". Historiquement nous ne connaissons que le transfert de ses reliques de Cahors à saint Mihiel en 760.

SAINT ASTIER (+ 640)
Né païen, dans le Périgord, il reçut le baptême vers l’âge de quinze ans à Angoulême des mains de saint Cybard qui était sans doute l’un de ses parents. Il revint dans sa famille quelque temps après et l’entraîna dans la foi en Jésus-Christ. Puis il s’en fut dans la solitude, travaillant de ses mains pour vivre. L’on venait de loin recevoir ses conseils et même bénéficier de son don de guérison. Il vécut de longues années ainsi. Plusieurs localités de cette région se sont mises sous son patronage entre autres : 24110 Saint-Astier et 47120 Saint-Astier

SAINTE CELINE (+ 530)
Née à Meaux, elle refusa les fiançailles que ses parents lui proposèrent. Cette décision fut prise en accord avec sainte Geneviève de Paris qui l’avait rencontrée et qu’elle imita en prenant le voile des vierges consacrées. A ne pas confondre avec sainte Célinie.

SAINTE CELINIE (5ème s.)
ou Céline. Elle avait épousé, très jeune, Emile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l’éducation de leurs enfants qui devinrent tout trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Rémi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l’église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Rémi, l’archevêque de Reims.

SAINT CONDEDE (+ 685)
ou Candide, ou Condé ou Condette. Originaire d’Angleterre, il traversa la Manche pour venir y trouver la vie contemplative d’abord dans la solitude, puis auprès des moines de l’abbaye de Fontenelle, actuellement saint Wandrille. Désireux de se livrer également à la prédication de l’Evangile, il reçut du roi Thierry III la propriété d’une ile de la Seine et quelques prairies sur les bords du fleuve. Il y éleva deux églises où les fidèles se réunissaient pour l’entendre. A sa mort, il en légua la propriété à l’abbaye de Fontenelle.

SAINT DASE (+ 303)
martyr avec saint Gaïus et saint Zotique. Ils vivaient tous trois à Nicomédie, ville impériale. Arrêtés sous l’inculpation de sacrilège, ils se virent infliger toutes sortes de supplice en particulier être lentement écorchés vif par des tissus de crin. Puis, on leur accrocha des pierres autour du cou et ils furent jetés à la mer.

SAINT DOMNOLE (7ème s.)
ou saint Andelain. Un curé de paroisse dans le diocèse d’Auxerre qui sanctifia ses paroissiens par ses vertus, sa prédication et sa bonté. Son évêque, saint Vigile d’Auxerre, lui donna une terre à Pouilly dont il était propriétaire et c’est dans cette retraite que le saint prêtre continua sa vie de prière. Une localité le rappelle : 58150 Saint Andelain.

SAINT FINTAN (+ 635)

Fils d’un barde irlandais, il abandonna la garde des troupeaux de son père pour étudier auprès d’un saint prêtre qui vivait en ermite. Devenu disciple de saint Comgall à Bangor, il fonda à son tour un monastère. Il resta partisan des traditions liturgiques celtiques contre les partisans de l’introduction des usages romains.

SAINT GONSALVE (15ème s.)
Il naquit à Lagos dans le sud du Portugal, province d’Algarve. L’Ordre des Ermites de Saint Augustin le vénère comme un saint qui, dès sa jeunesse, était d’une telle pureté que nul devant lui n’osait prononcer même une simple allusion qui pût blesser son extrême pudeur. Sa prédication, simple et directe, instruisait "les plus ignorants et les plus simples de la richesse de la Parole de Dieu."

SAINT HILARION DE MOGLENE (+ 1164)

Originaire de la Macédoine, il entra dans un monastère de la région à l’âge de dix-huit ans. Il en devint le supérieur et plus tard évêque de Moglène. Il convertit beaucoup des adeptes de la secte des Bogomiles, apparentée aux Cathares. Il resta à la tête de ce diocèse pendant trente années.

SAINT JEAN DE MONEMBASIA (+ 1773)

Il vivait dans le Péloponnèse lorsqu’il fut capturé avec sa mère dans une razzia albanaise et vendus tous deux comme esclaves à un Turc de Thessalonique. Celui-ci voulut lui faire embrasser la foi musulmane et lui faire perdre sa chasteté. Ni les promesses, ni les menaces, ni les tentations l’ébranlèrent. Furieux d’être ainsi vaincu par un adolescent, son maître lui enfonça un glaive dans le ventre et le laissa mourir, martyr de sa fidélité au Christ, après deux jours d’agonie.

SAINTE LAURA DE MONTOYA (+ 1949)
Laura de Jesús Montoya y Upegui, également appelée Mère Laura, née à Jericó (Colombie) le 26 mai 1874 et décédée à Medellín le 21 octobre 1949, était une éducatrice et religieuse catholique colombienne, fondatrice de la Congrégation des Missionnaires de Marie Fils unique,


SAINT MARC DE MARONIE (+ 378)
Fils unique, ses parents auraient voulu faire de lui leur héritier. Il quitta le bourg de Maronie en Syrie pour une solitude monastique du désert de Chalcis. C’est là qu’il fut fait prisonnier et vendu, hors de l’empire romain comme esclave lors d’une razzia de bédouins. Chargé de la garde des troupeaux, il resta fidèle à ce nouveau maître, estimant que cette situation était volonté de Dieu. Après de nombreuses années de cet esclavage, il s’enfuit pour rejoindre au bout de dix jours les terres romaines et retrouver son monastère. Saint Jérôme dit de lui : "Celui qui s’est dévoué à Jésus-Christ peut bien mourir, il ne peut jamais être vaincu."

SAINTE MARGUERITE CLITHEROW (+ 1586)
Peu après son mariage, elle se convertit au catholicisme. Emprisonnée, puis relâchée deux ans plus tard, elle abrite des prêtres chez elle. Arrêtée de nouveau, elle est condamnée à mort et exécutée quelques jours après.

SAINT PHILOTHEE (14ème s.)
Originaire de Kavalla en Grèce, il fut, comme beaucoup de jeunes garçons grecs de cette époque, capturé par les Turcs. Alors que beaucoup reniaient leur foi chrétienne pour garder sauve leur vie, Philothée et son frère refusèrent. Pour cela, ils furent emprisonnés durant plusieurs années. Libérés, ils se réfugièrent dans un monastère à Neapolis. Philothée gagna ensuite la Sainte Montagne, le Mont Athos, où il s’endormit dans la paix du Seigneur à l’âge de 84 ans.

SAINT SOCRATE (3ème s.)
Il était prêtre d’Ancyre (actuellement Ankara). Pour témoigner de sa foi en Jésus-Christ, un jour de solennité païenne, il entra dans un temps pour en détruire les idoles. Il fut arrêté et eût la tête tranchée.

SAINTE URSULE (4ème s.)
et ses compagnes martyres. Que n’a-t-on pas dit de ces jeunes femmes chrétiennes, vierges et martyres à Cologne. La piété populaire a brodé sur leur existence bien des détails éloignés de l’histoire qu’on suppose être la leur, jusqu'à porter leur nombre jusqu’à 11.000. Selon cette "Passion" peu fiable et, en termes actuels, on pourrait dire que ces jeunes filles écossaises furent réunies à Londres pour être conduites de force afin de les marier aux soldats romains cantonnés en Armorique, ce dont les parents tiraient quelque profit. Les bateaux qui les y menaient furent détournés par la tempête et échouèrent en Germanie où des hordes d’Attila les capturèrent. Devant leur refus de céder à leurs passions, elles furent massacrées. Il est plus vraisemblable qu’elles soient des martyres durant une persécution romaine si on se réfère à l’inscription qui date d’avant les invasions germaniques de 406 et qui fut découverte au 9ème siècle dans une église de Cologne. L’épigraphe portait : XI M qu’on pouvait lire « Onze martyres » ou « Onze mille ». Quoi qu’il en soit, le culte de sainte Ursule et de ses compagnes se répandit très vite et de nombreuses églises furent élevées en leur honneur. Au 13ème siècle la Sorbonne l’adopta comme patronne, imitée en cela par l’université de Coimbra au Portugal et celle de Vienne en Autriche.

SAINT VISARION (18è s.) et SAINT SOPHONIE
Visarion ou Vessarion est considéré comme martyr avec saint Opréa et saint Sophrone ou Sophonie. Catholiques, protestants et orthodoxes en ce temps se faisaient une guerre féroce, chacun estimant détenir toute la vérité, estimant que les autres étaient hors de l’orthodoxie. Visarion était un moine originaire de Bosnie serbe. Son patriarche l’envoya en Transylvanie pour soutenir les orthodoxes persécutés par la monarchie austro-hongroise. Il fut arrêté, torturé et emprisonné à Kufstein dans le Tirol autrichien où il mourut. Opréa était un bon père de famille et un paysan de la région de Sibiu. En 1748, il se rendit à Vienne pour demander la liberté religieuse pour les orthodoxes. Il y fut arrêté et condamné aux travaux forcés à perpétuité dans la prison de Kufstein où il termina sa vie et ses combats pour l’orthodoxie. Sophrone, également moine, était né près d’Alba Julia en Roumanie. Il y fonda un skite en 1756 et y recevaient de nombreux chrétiens qui avaient besoin de son soutien spirituel. Il fut emprisonné neuf fois et s’en alla mourir en Valachie au delà des Carpathes. L’Eglise roumaine les considère comme martyrs et, à ce titre, les a introduit dans le calendrier des saints en 1950.

SAINT WALFROY (+ 595)
ou Wulfilaic, ou Wolf, ou Vulfe. Le seul "Stylite"occidental. Originaire de Lombardie, il avait entendu parler des vertus et de la sainteté de saint Martin dont il voulut copier les faits et gestes. "Je ne savait pas, disait-il, s’il avait été martyr ou confesseur. Je ne connaissais pas le pays où il avait vécu."Il mendiait pour distribuer aux plus pauvres ce qu’il avait pu recueillir. Mais cela ne lui suffit bientôt plus. Alors il partit pour la France et d’étapes en étapes, il s’en vint à Limoges où Arédius, l’abbé du monastère de Saint Yrieix, le conduisit lui-même à Tours. Il quitta ensuite le Limousin pour se rendre dans le diocèse de Trêves qui s’étendait jusque dans les environs de Reims et dont une grande partie de la population était encore païenne. Il éleva une colonne non loin du temple de Diane, la déesse de la chasse. Il vécut sur cette colonne durant des années, sans rien pour se protéger des rigueurs de l’hiver au point que les gelées lui faisaient tomber les ongles eux-mêmes. Jusqu’au jour où l’évêque du lieu lui déclara : "La voie que tu suis n’est pas la bonne. Tu n’as pas à te comparer à Siméon d’Antioche (qu’on appelle actuellement saint Syméon le Stylite). La rigueur du climat ne te le permet pas." Selon l’historien saint Grégoire de Tours, Walfroy obéit et rejoignit le monastère le plus proche :"L’obéissance est plus chère à Dieu que le sacrifice." L’évêque fit détruire la colonne. "Je pleurai amèrement, dit saint Walfroy à Grégoire de Tours venu le visiter. Mais je ne voulus pas relever ce qu’ils avaient démoli de peur de désobéir aux évêques. Depuis lors j’habite ici et je suis content d’habiter avec les frères."


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