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Les saints du 22 octobre


SAINT ABERCIUS (+ 167)
Evêque d’Hiérapolis à l’ouest de l’Asie Mineure. Pendant la nuit qui suivit des fêtes brillantes données en l’honneur des dieux, il détruisit l’autel d’Apollon et le matin se rendit sur l’agora pour expliquer sa conduite et sa foi. Après avoir parcouru de nombreuses régions du Moyen Orient, il revint dans sa patrie pour y finir ses jours. On a de lui l’inscription qu’il avait préparée pour être mise sur son tombeau et qui se trouve à Rome. C’est l’un des plus importants témoignages donnés par l’archéologie du 2ème siècle : « Citoyen de cette illustre ville, j’ai fait de mon vivant construire ce tombeau pour que mon corps y repose un jour. Mon nom est Abercius. Je suis le disciple du Pasteur Immaculé qui dirige la troupe de ses agneaux spirituels à travers les plaines et les vallées et dont l’œil souverain contemple toutes choses. Il a daigné m’apprendre les paroles sacrées de la vie. C’est lui qui m’a fait entreprendre le voyage de Rome ; j’ai vu la cité reine ; l’auguste épouse de César à la robe et aux chaussures d’or ; j’ai vu ce peuple puissant qui porte aux doigts les anneaux splendides. Au retour j’ai parcouru les campagnes de la Syrie et ses nombreuses villes ; Nisibe et les régions situées au-delà de l’Euphrate. Partout j’ai rencontré l’unanimité des esprits et des coeurs. La foi présentait à chacun des fidèles et distribuait le même aliment céleste, le poisson de la source sacrée, auguste et divin poisson qu’une Vierge sans tache reçut la première et qui s’offre aux bien-aimés du Père pour être consommé à jamais dans la participation du vin délectable, mélé au pur froment. Telles sont les paroles que moi, Abercius, dans la soixante-douzième année de mon âge, j’ai fait graver sur ce marbre. Quiconque lira ces lignes et partagera ma croyance, priera pour moi. »

SAINT BENOIT DE MASSERAC (+ 845)
au diocèse de Nantes. La tradition veut qu’il soit grec, originaire de Patras. Accueilli par l’évêque de Nantes avec sa sœur et neuf compagnons, il fonda un monastère selon la règle de saint Colomban. Son humilité fut sans doute très grande car l’on ne sait rien de plus à son sujet.

SAINT DONAT (+ 874)
moine irlandais qui, passant par Fiesole, lors d’un pèlerinage à Rome, fut réclamé par le peuple pour en occuper le siège épiscopal. Durant 47 ans, il releva la Toscane dépouillée par les Normands et les empereurs.

SAINTE ELODIE (+ 851)
ou Alodie et sa sœur sainte Nunilone à Huesca en Espagne. Nées d’un père sarrasin et d’une mère chrétienne, ces deux jeunes wisigothes refusèrent la loi qui les obligeait à suivre la foi de leur père. Elles acceptèrent le martyre pour être fidèles au Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

SAINT EUCAIRE (4ème s.)
au diocèse de Nancy, martyr près de Pompey. La vénération dont il fut l’objet après sa mort est sans aucun doute la seule vérité historique sur laquelle nous puissions déterminer qu’il ait vraiment existé.

SAINT JULES (4ème s.)
Vénéré par les Eglises coptes d’Egypte et d’Abyssinie comme un martyr.

SAINT LADISLAS (+ 1051)
au diocèse de Giezno, en Pologne. Avec 11 de ses compagnons franciscains, il voulut évangéliser les Tatars et les Kalmouks sur les bords de la Mer Caspienne, mais il dût revenir en Pologne, car les princes de Russie refusèrent ce prosélytisme latin dans un pays que l’Eglise orthodoxe commençait d’évangéliser.

SAINT LOT (5ème s.)
Père du désert, en Egypte, il pratiqua l’ascèse la plus rigoureuse, mais fut toujours d’une grande indulgence pour les pécheurs. A un moine qui se confessait de sa faute : « Je suis tombé dans la fornication et pour ce faire j’ai sacrifié aux idoles. » il répondit : « Aie confiance, il n’y a pas de péché qui dépasse la miséricorde de Dieu. »

SAINT LOUP (+ 540)

Il fut ordonné évêque de Soissons par saint Rémi de Reims qui le connaissait puisqu’il avait été à l’école épiscopale de Reims. Il participa au concile d’Orléans en 511 où l’on détermina le droit d’asile dans les églises et la soumission canonique des monastères aux évêques diocésains.

SAINT LUPIEN (+ 584)

ou Louvent. Abbé de Saint-Privat dans le Gévaudan, martyrisé en Champagne où plusieurs églises paroissiales portent encore son nom. Sa franchise à l’égard des grands de ce monde le condamna dans l’esprit de la reine Brunehaut qui le fit mettre à mort. Plusieurs localités se sont placées sous son patronage : 10350 Saint Lupien

SAINT MELLON DE CARDIFF (+ 311)
ou Mélaine, archevêque de Rouen. Il vécut dans l’ascèse chacune de ses journées, administrant son diocèse avec bonté et ferveur durant près de cinquante ans. Il se retira dans un village voisin de Rouen pour y terminer sa vie terrestre.

SAINT MORAN (+ 730)
ou Modéran, premier évêque de Rouen qui sema l’Evangile sur ce territoire.

SAINT NEPOTIEN (+ 388)
évêque de Clermont dont saint Grégoire de Tours dit qu’il se signala par une grande sainteté. Nous n’avons aucun autre témoignage sur les actions de sa vie avant et durant son épiscopat.

SAINT PHILIPPE (+ 304)

évêque d’Héraclée, saint Sévère, prêtre et saint Hermès, diacre. Ils furent arrétés parce qu’ils s’étaient réunis pour célébrer le Jour du Seigneur. Quand le chef de la police vint apposer les scellés aux portes de l’église, Philippe lui déclara : « Homme crédule. Tu t’imagines que le Dieu Tout Puissant habite plutôt dans des murs de pierre que dans le coeurs des hommes. » Ils souffrirent pendant sept mois de nombreux supplices jusqu’au jour où ils furent condamnés à être brûlés vifs

SAINT RUFUS (5ème s.)
Un saint ascète qui vécut dans le désert d’Egypte et dont les apophtègmes sont célèbres : « Celui qui abandonne toutes ses volontés possède l’obéissance et dépend de Dieu. »

SAINTE SALOME (1er s.)
Epouse de Zébédée, un des patrons pêcheurs de Bethsaïde, mère des apôtres Jacques et Jean, elle était de celles « qui suivaient Jésus et le servaient. » Elle avait mis en avant ses deux fils pour qu’ils soient de chaque côté du Messie (Matthieu 20. 17 à 28) aux meilleures places dans le Royaume. Au jour de la Passion, elle était au pied de la Croix. Elle fut aussi de celles qui achetèrent des aromates pour embaumer le corps du Christ et qui le dimanche matin de Pâques trouvèrent le tombeau vide. Elle cherchait peut-être la meilleure place pour ses enfants, quelle mère n’en ferait pas autant ? mais elle sut aussi venir à l’aube du matin de Pâques, alors que ses enfants n’y étaient point, et c’était pour Jésus.

SAINT THEODORE DE ROSTOV (+ 1409)
Il vécut en ermite dans cette région au nord de Moscou. Il suspendait des corbeilles aux arbres bordant la route et les passants y déposaient des aumônes et du pain. Théodore les distribuait aux pauvres, gardant peu de choses pour sa subsistance. Il rencontra saint Serge en 1363, lors de son passage à Rostov. Il s’endormit dans la lumière divine.

SAINT VALLIER (4ème s.)

diacre et martyr des Vandales près de Langres en Champagne.

SAINT WENDEL (+ 1015)
ou Vandelin, écossais d’origine qui vint dans les Ardennes et se mit au service d’un fermier pour la garde de ses troupeaux. Plus tard, il entrera dans le monastère de Saint Maurice des Vosges. La petite ville de Saint-Wendel s’éleva autour de son tombeau.

NOTRE DAME DE KAZAN
L’Eglise russe célèbre la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, en son icône de Kazan en Tatarie, en mémoire de la libération de Moscou en 1612, lors de l’occupation polonaise.

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