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Les saints du 24 octobre



SAINT ANTOINE MARIE CLARET (+ 1870)
Catalan, originaire des environs de Barcelone. Il fut d’abord apprenti-tisserand, profession familiale. Puis il fut typographe, juste le temps d’aimer la diffusion de la Parole de Dieu par la presse. Il trouva sa voie à 22 ans en entrant au séminaire de Vicq. Prêtre, il parcourt la Catalogne, chapelet en main, distribuant des brochures édifiantes qu’il avait lui-même imprimées. Mais ces horizons étaient encore trop étriqués à ses yeux. En 1849, il fonde une nouvelle congrégation à vocation missionnaire : « les Fils de Marie Immaculée » qu’on appelle les Clarétins. En 1850, le Pape le nomme archevêque de Santiago de Cuba, et cela ne le déconcerte pas. Il y exerce un intense apostolat, homme de feu brûlé par l’amour du Christ. Là encore il imprime et distribue images et brochures, prend la défense des esclaves, condamne les exactions des grands propriétaires. Ce qui lui attire bien des ennemis. Il échappe alors à quinze tentatives d’assassinat. En 1857, après 6 années d’un tel ministère, la reine Isabelle l’appelle en Espagne comme conseiller et confesseur. En 1868, la révolution éclate. Saint Antoine-Marie suit la reine, réfugiée à Paris. Les Claretains sont expulsés de leurs six maisons et fondent en France celle de Prades. Il prend part au concile du Vatican en 1869 et 1870. Au retour, il se retirera au monastère cistercien de Fontfroide où il meurt.

SAINT ARETHAS (+ 523)
et des centaines de ses compagnons martyrs. Le Yémen du Nord était chrétien et dirigé par Aréthas lorsque Dhû-Nowas, ennemi des chrétiens, vint mettre le siège devant la ville de Nedjeran. Sous le prétexte de négociations, Dhu-Novas put entrer dans la ville, et au moment où il s’en retournait, il réussit l’embuscade attendue et fit prisonnier la plupart des habitants. Il voulut les convaincre de quitter le christianisme, ce qu’il ne put obtenir. L’on fit boire le sang des uns aux autres et le saint roi Arethas eût la tête tranchée. Le roi d’Ethiopie, averti de ces massacres, lança une expédition de représailles. Mais il était trop tard.

SAINT ELEUZOE (+ 555)
Roi d’Ethiopie dont les sujets n’eurent qu’à se louer de sa foi et de sa charité.

SAINT FELIX (+ 303)
Evêque de Thibiuca, ville romaine située à l’Ouest de Carthage. et ses compagnons martyrs. Arrêtés en Afrique, ils furent transférés, enchaînés, d’abord en Sicile puis dans le sud de l’Italie, pour ne pas avoir livré les Livres Saints et les objets sacrés du culte. Ils périrent par le glaive ou condamnés aux mines.

SAINT FLORENTIN (10ème s.)
Il s’en vint d’Ecosse et se fixa à Bonnet dans la Meuse. Il est certain qu’on vénérait ses reliques et qu’un pèlerinage célèbre se rendait chaque année devant elles. Mais personne ne sait ce qu’il fit pour être ainsi placé sur les autels.

SAINT FROMOND (7ème s.)
Evêque de Coutances, sans doute originaire de la région de Saint-Lô ou Carentan. Il fut un bon évêque, c’est pourquoi il fut considéré comme un saint.

SAINT MAGLOIRE (+ 586)
Cette date est incertaine selon d’autres historiens. Il vécut ermite dans l’ile de Sercq entre Guernesey et la France. Pour valoriser ses bonnes oeuvres, la mémoire populaire en fit un prince irlandais qui convertit les bretons et fut élevé sur le siège épiscopal de Dol de Bretagne.

SAINT MARTIN DE NANTES (+ 601)
A cette époque, les confins occidentaux de la Bretagne et le nord du Poitou étaient encore païens. Alors qu’il n’était pas encore prêtre, il en fut un des grands évangélisateurs, malgré bien des difficultés. Puis, il se fit pèlerin et nous le trouvons aux tombeaux des saints Apôtres à Rome. Il revint dans sa contrée d’origine, solitaire non loin de Nantes où ses vertus attirèrent des disciples. On dit de lui bien des merveilles qui, sans doute, ne sont pas sans fondement dans la réalité.

SAINT SENOCH (+ 576)
Moine en Touraine, il fut pleuré par une foule de miséreux qu’il secourait dans leurs corps et dans leurs âmes. Ils en gardèrent le souvenir en appelant le village né de son ermitage : 37600 Saint Sénoch.

NOTRE DAME JOIE DES AFFLIGES
L’Eglise russe fête la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône « Joie des affligés ». (1640)


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