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Les saints du 25 octobre



SAINT BONIFACE ( + 422)
Pape durant 4 ans, il connut une élection très controversée, puisque plusieurs évêques élurent un pape contre lui, en la personne de son propre archidiacre. L’intervention de l’empereur rétablit le bon ordre des choses. Saint Boniface montra beaucoup de fermeté à son égard pour maintenir les droits de l’évêque de Rome devant les exigences de l’évêque de Constantinople.

SAINT CREPIN ET SAINT CREPINIEN (+ 285)
Venus de Rome, ils se firent cordonnier pour mieux annoncer l’Evangile, ils chaussaient gratis les pauvres et les riches ne connaissaient pas de meilleures chaussures. Tous ils s’attardaient avec plaisir pour entendre parler du Christ. Les français les disent avoir vécu dans la région de Soissons. Les anglais les font vivre dans le Kent. Shakespaere en fait la louange dans « Henri V » et dans « Jules César ». Mais tous s’accordent à dire qu’ils donnèrent le témoignage du martyre. Leur « Passion » précise même que leurs bourreaux coupèrent leur peau en lanières. Avec eux, nous fêtons saint Rufin et saint Valère, qui, eux, choisirent d’être gardiens de grenier à blé afin de parler plus facilement avec les paysans des alentours. Ils donnèrent aussi le témoignage suprême de la foi.

SAINT CHRYSANTHE ET SAINTE DARIE (+ 284)

Deux martyrs romains dont les « Acta » ont disparu. Etaient-ils mari et femme ? Etait-ce la première fois qu’ils se rencontraient lorsqu’ils furent martyrisés ? En tout cas, ils furent enterrés côte à côte sur la « via salaria »à Rome ce qui leur valut par la suite de recevoir quelques anecdotes légendaires.

SAINT CUTHBERT MAYNE (+ 1535)
et ses compagnons, anglais et gallois, qui entre 1535 et 1679, ont été martyrs de leur fidélité à l’Eglise catholique romaine. Ils sont fêtés le jour de leur canonisation commune, parce que l’unité de leur foi les a réunis malgré des dates éloignées. Ils s’appellent aussi : saint Philipp Evans, saint Philipp Howard, saint John Plessington, saint Alban Roe, etc ... Durant ces années de persécutions, parce qu’ils refusaient l’adhésion au schisme du roi d’Angleterre, chacun à sa manière a souscrit à cette parole de saint John Plessington : "Que Dieu bénisse le roi et sa famille et daigne accorder à sa Majesté un règne prospère en cette vie et une couronne de gloire en l’autre. Que Dieu accorde la paix à ses sujets en leur donnant de vivre dans la vraie foi, dans l’espérance et dans la charité. »

SAINT DOULCHARD (+ 584)
ou Dulcard ou Ouchard. Il vécut longtemps au monastère de Micy-Saint Mesmin, près d’Orléans. Il le quitta pour vivre la solitude dans les environs de Bourges et la localité qui y prit naissance s’est mis sous son patronage : 18230 Saint-Doulchard.

SAINT ENGRACIA (8ème s.)
et ses compagnons saint Frutos et saint Valentin. Deux frères et une soeur qui vivent chacun en ermite sur un rocher abrupt non loin de Sepulvada en Vieille Castille. Frutos meurt en 715 peu après l’invasion arabe. Valentin et Engracia sont martyrisés par les envahisseurs. Le sanctuaire qui s’édifie sur le lieu de leur martyre devient très vite un lieu de pèlerinage très fréquenté.

SAINT FRONT (+ 74)
Aurait été évêque de Périgueux, envoyé par saint Pierre lui-même dès la période apostolique. Ce fut de mode à un moment de l’histoire de la nation française que de se donner des racines très anciennes. Il y eut bien un premier évêque de Périgueux et, comme tant d’autres, cela demandait bien un courage héroïque que la sainteté a couronné. On ignore les faits réels de son existence, mais une cathédrale magnifique en rappelle la mémoire. Dans la région, bien des localités se sont mises sous sa protection : 24460 Saint-Front d’Alemps, , 24300 Saint Front-la-Rivière 24400 Saint Front de Pradoux, où une église fut construite là où séjournait souvent notre saint.

SAINT GAUD
ENCE (+ 420)
évêque de Brescia, illustre par son érudition et, bien sûr aussi, par sa sainteté. Les textes qui nous restent de lui dans la « Patrologie Latine » de Migne en témoignent.

SAINT GOUEZNOU (+ 675)
ou Guinou. A la mort de son père, il se bâtit un petit oratoire près de Brest et sa sainteté rayonnante lui attira de nombreux disciples. Ce monastère fut à l’origine de la localité qui porte son nom : 29239 Gouesnou.

SAINT HILAIRE (+ 540)
ou Illier, évêque de Mende. Il eût à lutter contre des fanatiques païens et contre les soldats francs qui s’avançaient dans le Gévaudan. De tous, il sut défendre ses fidèles et nous savons, par sa présence au concile de Bourges, qu’il fut un artisan de paix et de réconciliation.

SAINTE HILDEMARQUE (+ 635)
Cette bordelaise s’en fut rejoindre le monastère bénédictin dont elle devint l’abbesse avant de rejoindre le ciel.

SAINT MARNOCH ( ?)
Un saint écossais qui a eu pour mérite devant l’histoire d’être le patron de Kilmarnock. On ne sait rien de plus de cet évêque.

SAINT MARTYRIOS et SAINT MARCIANOS (+ 355)
secrétaires du patriarche de Constantinople dont saint Jean Chrysostome a vanté les vertus et qui restèrent en grande vénération sous le nom populaire « les saints notaires ». Durant le règne de l’empereur arien Constance, ils défendirent la foi orthodoxe ce qui leur valut d’être décapités.

SAINT MINIATO (+ 251)
ou Miniat, un soldat qui combattit vaillamment pour la foi en refusant d’adorer les idoles. Florence en a conservé la mémoire et une église y est dédiée en son honneur .

SAINT PROTE (+ 303)
Martyr en Sardaigne avec son diacre, saint Janvier, qui avaient été envoyés par le pape saint Caïus, pour y annoncer l’Evangile

SAINTE TABITHA (1er s.)
ou Dorcas, ressuscité à Joppé par saint Pierre. (Actes des apôtres 9. 37)

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