Les saints
du 27 octobre
SAINTE ANTOINETTE (+ 1507)
Elle était originaire de Brescia et c’est dans le monastère des dominicaines
de cette ville du nord de l’Italie qu’elle passa trente années de sa
vie, comme religieuse puis comme prieure. Nommée à Ferrare pour réformer
le monastère dominicain de cette ville, elle dit à ses religieuses en
arrivant : « Mes soeurs, c’est dans l’espoir d’avoir part à vos mérites
et à vos prières, et non pour entretenir votre confort et votre oisiveté
que les gens du monde vous font l’aumône. » Les soeurs, qui l’avaient
oublié, se convertirent. Elle mourut centenaire dans l’humilité et une
confiance profonde en la miséricorde de Dieu.
SAINT CYRIAQUE DE CONSTANTINOPLE (7ème s.)
Il était prêtre et économe de la Grande Eglise de Constantinople, Sainte
Sophie. Il succéda à Jean le Jeûneur sur le trône patriarcal et gouverna
en paix l’Eglise du Christ pendant onze ans.
SAINT DIDIER D’AUXERRE (+ 621)
Riche propriétaire en Aquitaine, il fut choisi comme évêque d’Auxerre
à qui il donna toute sa fortune, aux églises comme aux pauvres. Il affranchit
ainsi plus de deux mille serfs.
SAINT DIMITRI DE BESSARABIE (13ème s.)
Il vécut la vie monastique dans la région sud du Danube alors bulgare.
Après quelques années, il se retira dans la solitude d’une grotte ne
vivant que ce que la nature mettait à sa disposition. Il mourut ainsi
ignoré des hommes. Un miracle entoura sa mort, puisque son corps fut
retrouvé plusieurs années après, sur les bords du fleuve, apporté par
une crue du Danube. Des miracles firent connaître aux habitants de la
région l’identité de celui dont les reliques venaient ainsi dans leur
village.
SAINT ELESBAAN D’ETHIOPIE (+ 523)
Il était roi de la région qui bordait la Mer Rouge. Chrétien, il dût
s’opposer à un autre prince éthiopien, Dunaan, qui persécutait les chrétiens
dans son royaume, en particulier un évêque arabe, saint Grégence, et
plusieurs autres du Yémen. Poussé par l’empereur byzantin Justin Ier,
Elesbaan rétablit le christianisme et mit un prince chrétien, Ariat,
à la place de Dunaan. Vers la fin de sa vie, Elesbaan abdiqua en faveur
de son fils pour se consacrer uniquement au service de Dieu.
SAINT FRUMENCE (4ème s.)
l’un des apôtres de l’Ethiopie où il est nommé : abba Salama. Il était
originaire de l’Inde, et, avec un de ses amis, "explorateur philosophe"
selon ce que nous en savons par l’historien Rufin (Patrologie latin.
21) il pénétra en Haute Ethiopie. A leur retour faisant escale à Massouah,
sur la côte égyptienne, il furent emmenés comme esclaves du roi à Aksoum
la capitale. Sa conduite lui permit quelque liberté ce dont il profita
pour annoncer l’Evangile. Libéré par la régente Amida, il fut ordonné
prêtre puis, à la demande de la communauté chrétienne, il fut sacré
évêque par saint Athanase d’Alexandrie. Il retourna en Abyssinie et
les fidèles l’appelèrent "le révélateur de la lumière.
SAINT NAMACE (+ 462)
Evêque de Clermont où il fit construire une grande cathédrale sous le
vocable de saint Laurent. Elle fut détruite en 761 et souvent reconstruite.
Sa femme fit construire une église où il fut enterré selon l’historien
saint Grégoire de Tours.
SAINT NESTOR DE KIEV (+ 1114)
Ce moine de la laure des Grottes de Kiev (monastère) parla peu de lui-même.
Il était émerveillé par l’action de Dieu parmi ses contemporains. C’est
pourquoi il fut le chroniqueur admiratif et précieux des premiers temps
de son monastère et de l’Eglise russe naissante sur les rives du Dniepr.
"La chronique de Nestor" est un précieux monument de la littérature
russe qui nous donne l’histoire du peuple et du christianisme russe
allant des années 850 à 1110.
SAINTE PROCLA (1er s.)
Les Eglises d’Orient font mémoire de la femme de Pilate qui rappela
à son époux son devoir de justice : « Ne te mêle pas des affaires de
ce juste. » (Mat. 27.19) Hélas, le proconsul n’en tint pas compte et
se lava les mains de son injustice afin de plaire à l’opinion publique
en laissant condamner Jésus.
SAINTE SABINE (+ 304),
saint Vincent et sainte Christète, martyrs à Avila en Espagne.
Les « actes » de leur martyre font état de nombreuses tortures et de
nombreux miracles.
SAINT TECLA HAIMANOT (+ 710)
Un moine très vénéré dans l’Eglise copte. Le discret récit de sa vie
doit en être le fidèle reflet, car l’imagination ne semble pas y avoir
enjolivé la réalité.
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