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Les saints du 29 octobre



SAINT ABRAMIOS (3ème s.)
Il naquit en Mésopotamie non loin d’Edesse. Il voulut vivre en ermite et s’installa sur les bords de la mer de Marmara, près de Lampsaque. Grand fut son rayonnement auprès des païens de la région qui peu à peu découvrirent le Christ. Il avait recueilli l’une de ses nièces qui était orpheline, mais celle-ci, prenant de l’âge, succomba au péché de la chair avec un jeune moine qui vivait non loin de là. Dans son désespoir, au lieu de se relever, elle se livra à la prostitution dans la ville voisine. Il se rendit un jour chez elle, déguisé en soldat, et lui parla avec douceur, évitant les reproches et lui rappelant que la miséricorde de Dieu est infiniment supérieure au plus grand des péchés et que le seul péché qui empêchait le pardon était le désespoir en cette bonté de Dieu. Elle quitta l’auberge avec lui et reçut ainsi la joie d’une vie qui s’épanouit dans la paix du Seigneur.

SAINT ABRAHAM (+ 1077)
L’Eglise russe fait mémoire de ce saint moine qui fut archimandrite du monastère de Rostov-Veliki, entre Moscou et Iaroslav.

SAINTE ANASTASIE DE ROME (3ème s.)
qu’il faut distinguer de celle que l’on célèbre en décembre à Rome. L’histoire la dit remarquablement belle dans sa jeunesse ce qui lui attira la passion du gouverneur. Mais sa foi inébranlable retourna en une haine brutale cette passion inassouvie. Et c’est ainsi qu’au milieu des tortures, Anastasie témoigna de sa fidélité au Christ.

SAINT ANNE (8ème s.)
On pourrait dire Sainte Anne, mais écoutez plutôt. Elle naquit à Byzance. Heureuse épouse, elle eût deux enfants. Mais veuve très tôt, elle eût aussi le chagrin de les perdre. Elle voulut suivre « la voie angélique », et, pour cela, elle s’habilla comme un moine, se fit la tonsure monastique et se fit appeler Euphimien. Quand elle se présenta au premier monastère venu, elle déclara qu’elle était un eunuque. Malgré la répugnance de l’higoumène à les accepter à cause de leurs manières efféminées, elle put entrer dans la communauté qu’elle édifia par son obéissance exemplaire et son humilité. Le patriarche Taraise lui confia même un nouveau monastère. Un jour, le moine Euphimien fut accusé par un moine indigne. Elle dut se retirer pour éviter les curiosités sur son identité. L’Eglise en Orient fait grande « mémoire de saint mère Anne qui se fit appeler Euphimien ».

SAINT BOND (7ème s.)
ou Bald ou Baud. Il était originaire de Sens, mais il s’en fut longtemps en Espagne où il fit un riche mariage. La chronique dit que ses parents venus le voir sans qu’il le sache, il les trouva chez lui, couchés. Pensant à un adultère de sa femme, il les tua, et ce ne fut qu’au retour de son épouse qu’il se rendit compte de son parricide. Il se fit pèlerin pénitent sur la route de Rome où il reçut le pardon du Pape. Il retourna à Sens où l’archevêque l’accueillit avec miséricorde. Des miracles nombreux étonnèrent ses contemporains.

SAINT DODON DE WALERS (+ 760)
ou « de la Vallée » près de Laon. Il fut un bon moine, charitable et compatissant envers les pauvres, rempli d’humilité et d’une sainte confiance en Dieu. Les moines du monastère de Walers n’eurent qu’à se réjouir d’avoir un tel Père-abbé à leur tête. C’est pourquoi, ils n’hésitèrent pas à en faire un saint.

SAINTE ERMELINDE (+ 595)
Elle quitta le château familial où défilaient les prétendants pour ne vivre qu’avec le Christ. Dans le village où elle s’était retiré le seigneur et le curé (hélas) la poursuivirent de leurs assiduité peu vertueuses. Elle se retira près de Tirlemont dans le Brabant belge au diocèse de Malines et là trouva un saint prêtre dont elle fit son directeur spirituel et qui la dirigea sur les voies de la sainteté.

SAINT GERMAIN DE TALLOIRES (+ 1000)
ou de Montfort. Envoyé à Paris comme étudiant durant quelques années, il fut invité à devenir le précepteur de Bernard de Menthon, le futur saint Bernard de Menthon. Avec lui, il retourne à Paris pour guider les études de son jeune élève. De retour en Savoie, il se retire dans la solitude près de Talloires. La localité de 01490 Saint Germain de Joux garde sa mémoire.

SAINT JACQUES D’OSROENE (+ 521)
En Mésopotamie, actuellement dans le pays des Kurdes de Turquie. Evêque de Batnès, il fut célèbre par son érudition au point qu’on l’appelait le Docteur. Il défendit la saine doctrine de l’Eglise devant les hérésies de Nestorius et d’Eutychès. Ses écrits sont en langue syriaque, remarquables par l’intégrité de leur doctrine tout autant que par l’élégance d’un style plein d’images et de figures poétiques.

SAINT JAMES HANNINGTON (+ 1885)
La Communion anglicane fête cet évêque missionnaire mort martyr dans l’Est africain.

SAINT JORIOZ (10ème s.)
et les saints Ismion, Bompart, Rodolphe et Germain, tous religieux bénédictins au prieuré de Notre-Dame de Talloires. Deux localités gardent leur souvenir : 74410 Saint Jorioz et Saint Rulphe.

SAINT MARCEL LE CENTURION (+ 298)

Martyr. Sa légion était cantonnée à Tanger au Maroc. Au jour de la fête de l’anniversaire de l’empereur Maximien, il osa déclarer au moment d’offrir l’encens : « Que maudit soit ce métier qui m’oblige à tuer et m’empêche d’être tout au service du Christ. » Traduit devant le préfet, il maintint ses propos et fut condamné à mort.

SAINT NARCISSE (+ 212)

Evêque de Jérusalem. Il présida le concile de Palestine qui décida de célébrer Pâques un dimanche et non au jour anniversaire du 14 nisan. Il mourut plus que centenaire et son remplaçant écrivit de lui : « Il gouverne encore l’Eglise par ses prières. Il vient d’avoir cent seize ans et il vous engage, comme je le fais aussi à vivre dabns la concorde et la paix. »

SAINT SALVE (+ 615)

ou Saulve. Evêque d’Amiens, il fit construire la première cathédrale au centre de la ville. « Suivant le devoir d’un bon pasteur, il parcourait assidûment son diocèse, annonçant à tous la parole de vie éternelle. Il contribua beaucoup à déraciner des coeurs de ses ouailles les derniers vestiges du paganisme. »

SAINT THEODORE (+ 575)
ou Theudère ou Cherf ou Chef. Moine de la région de Vienne en Gaule. Il fut souvent consulté pour sa sagesse spirituelle. Il prit conseil auprès de saint Césaire d’Arles qui en fit son diacre. Revenu plus tard à Vienne, l’évêque lui demanda d’être ermite-reclus. Ce qu’il accepta par obéissance et c’est ainsi qu’il resta douze ans au service de l’Eglise de Vienne par sa pénitence et sa prière. Une localité a pris son vocable là où il demeurait : 38890 Saint Chef.

SAINT TIMOTHEE (+ 1820)
Il vivait dans un petit village de Thrace avec sa femme et ses deux filles. Pendant quelque temps, son épouse s’éprit d’un Turc et pour cela quitta famille et vie chrétienne. Mais elle voulut revenir au foyer et Timothée fit croire à sa propre conversion à l’Islam afin de la reprendre comme épouse. Grâce à quoi elle revint aussi à la foi au Christ. D’un commun accord, ils se retirèrent chacun dans un monastère. Quelques années plus tard, il confessa publiquement qu’il était resté chrétien. Ce pour quoi il fut condamné à mort. Quelques autres chrétiens furent emprisonnés avec lui, mais si grande était sa paix, que le juge décida de faire mourir que lui et rendit la liberté aux quatre autres compagnons de Timothée.

SAINT ZENOBE (4ème s.)
et sa sœur Zénobie. Médecin à Antioche de Syrie devenu prêtre, il sacrifia sa vie pour le Christ. Il soignait gratuitement les plus pauvres et sa charité le fit connaître comme thaumaturge auprès des païens. Il fut arrêté, suspendu des jours durant à un gibet. Sa sœur Zénobie l’apprenant voulut adoucir ses souffrances et fut elle aussi arrêtée. Comme ni l’un ni l’autre ne voulaient renier le Christ, ils furent d’abord jetés dans de l’eau bouillante puis décapités.

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