Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 30 octobre



SAINT AGENT (6ème s.)
saint Pient et sainte Colombe, à Moyenvic au diocèse de Nancy. Ils se sanctifièrent par leur solitude. Après leur mort et, à cause de leur réputation, l’évêque de Sens envoya une colonie de moines bénédictins fonder un monastère sur leurs tombes.

SAINT ALEXANDRE (+ 250)

et les saints Cronion, Julien et Macaire à Alexandrie. Saint Alexandre et son serviteur Cronion furent d’abord deshabillés pour être exposés à la risée publique puis recouvert de chaux vive. Julien et Macaire, après de nombreuses tortures, furent décapités. Treize autres chrétiens anonymes offrirent leur vie en même temps qu’eux pour ne pas renier leur foi en Jésus-Christ.

BIENHEUREUX ANGE D'ACRI (+ 1739)
Originaire de la Calabre, Luc Antoine Falcone hésita beaucoup avant de devenir religieux. Bel exemple de persévérance, par trois fois, il entra chez les Pères Capucins puis en sortit. Mais dès qu’il eut fait ses premiers voeux sous le nom de frère Ange, il se lança sur le chemin de la perfection. Prédicateur, il préparait ses sermons avec beaucoup de conscience dans les premiers temps, mais, au moment de les prononcer, il perdait la mémoire. Il comprit alors que c’était là volonté de Dieu et se mit à lire, relire et méditer les Saintes Ecritures. Tout spontanément cette méditation incessante enflammait ses paroles, communiquant aux autres les sentiments spirituels dont il avait été pénétré par elle. Ses extases devinrent fréquentes et jusqu'à sa mort il répétait « Oh ! qu’il est beau d’aimer Dieu ! » et c’est ainsi qu’il rendit tranquillement son esprit.

SAINT ASTERIOS (3ème s.)
et les saints Claude, Néon et Néonille. Ils perdirent leur mère et furent sous la tutelle de la seconde femme de leur père lorsque celui-ci mourut à son tour. Pour s’emparer des biens qui leur étaient dévolus, elle les dénonça comme chrétiens. Asterios fut flagellé puis décapité. Claude fut suspendu par les doigts à une potence et eût les pieds brûlés. Néon fut décapité et Néonille mourut la poitrine recouverte de charbons ardents.

BIENHEUREUX BERNARD DE LA TOUR (+ 1258)
du monastère de la chartreuse de Portes au diocèse de Belley. Il fut le treizième général de l’Ordre de saint Bruno. Nous savons que saint Bernard était en relation avec le roi saint Louis qui, à son instigation, fonda la chartreuse de Paris.

BIENHEUREUSE BIENVENUE BOJANI (+ 1292)
née dans le Frioul en Italie. Elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un couvent. Ses contemporains l’ont dotée de toutes les vertus, mais « on se demande quand elle eut le temps de les mettre en œuvre tellement son biographe nous la montre occupée à faire sans cesse des miracles. » (Englebert) Elle voulait imiter les souffrances du Christ. Un cilice ne lui suffisant pas, elle serra autour de sa taille une corde qui, peu à peu, lui entra dans la chair. Elle en tomba malade, couverte d’ulcères douloureux. Le pape Clément XII la béatifia en 1763, ratifiant ainsi le culte que le peuple lui rendait.

SAINT CLEOPAS (1er s.)

L’un des soixante-douze disciples du Seigneur. Il fut l’un des deux qui rencontrèrent le Christ sur le chemin d’Emmaus où le Seigneur lui-même leur expliqua le pourquoi de la Passion et de la Résurrection. Au soir de la route, il célébra avec eux la sainte Eucharistie, quelques jours seulement après la Cène du Seigneur au soir du Jeudi-Saint avec les apôtres.

BIENHEUREUSE DOROTHEE (+ 1393)
Epouse d’un modeste ouvrier de Gdansk en Pologne, mère de neuf enfants, elle se retira du monde quand elle fut veuve, pour se consacrer à la prière. Elle se fit emmurer recluse tout contre la cathédrale de Marienwerder. Sa cellule avait trois fenêtres : l’une vers le ciel, la deuxième vers l’autel, la troisième vers le cimetière. Elle recevait beaucoup de visiteurs que sa charité spirituelle encourageait. Ses confesseurs ont rapporté, après sa mort, les communications célestes dont elle recevait les grâces.

SAINT DRAGOUTINE (+ 1316)
Fils du roi de Serbie, Ouroch 1er, il chassa son père, s’empara du trône, et l’enferma dans un monastère. Quand il reconnut la gravité de sa faute, il céda la royauté à son frère qu’il jugeait plus digne. Il se retira dans une de ses propriétés de Bosnie pour y vivre en famille, dans le repentir. Il donnait ses biens aux pauvres et lui-même, en esprit de pénitence, dormait souvent dans une tombe pleine d’épines et de pierres tranchantes. Il soutint aussi le monastère de Sainte Catherine au Sinaï. Quelques années avant sa mort, il demanda de revêtir l’habit monastique.

SAINT FLOUR (2ème s.)
L’un des premiers apôtres de la Narbonnaise et de l’Aquitaine. Il acheva ses jours dans la cité qui porte son nom. Mais cette proximité de l’âge apostolique est remise en cause par de nombreux historiens.

SAINT FOILLAN (+ 655)
A Fosse, près de Namur, la naissance au ciel de ce saint venu d’Irlande. Il était le frère de saint Fursy, abbé de Lagny dans la Brie française. Il prêcha d’abord l’Evangile en Angleterre et comme bien d’autres de son époque, il se rendit dans le nord des Gaules et particulièrement dans le Brabant. Lui et trois de ses compagnons furent égorgés par des malfaiteurs qui les dépouillèrent et traînèrent leurs cadavres dans la forêt. Les prodiges qui s’opéraient sur son tombeau le firent considérer comme un saint dès les premiers temps.

SAINT GERMAIN DE CAPOUE (+ 545)
légat du Pape à Constantinople sous l’empereur Justinien pour renouer l’unité entre l’Orient et l’Occident qu’un schisme divisait depuis quarante ans. Il réussit à éteindre ce schisme. Il était un grand ami de Saint Benoit, lequel, selon Godescard « vit son âme portée au ciel par des anges au moment de son décès. »

SAINTE HELENE D’ANJOU (+ 1276)
Née dans le Val de Loire, de la famille du roi de Sicile Charles d’Anjou, elle fut mariée au roi de Serbie Ouroch I pour des raisons d’alliance. Elle fut une bonne reine, une bonne épouse et une bonne mère. Deux des fils furent des saints : saint Théoctiste et saint Miloutine. Elle fit régner la concorde entre ses fils, se consacra à la défense de son peuple et accepta que son époux abdique son pouvoir royal pour devenir moine. Elle-même, tout en restant dans son palais royal, mena une vie simple. Quelque temps avant sa mort, elle rappela à son fils le roi Dragoutine : « Tu es aujourd’hui ici et demain on ne sait où, aujourd’hui monarque et demain sujet, aujourd’hui opulent et demain misérable. »

SAINT HERMENEGILD (4ème s.)

Héritier du roi des Wisigoths, il refusa d’embrasser l’arianisme à la différence de son père qui n’accepta pas cette conversion de son fils. Arrété, Hermenegild refusa la communion eucharistique d’un prêtre arien : « ce ne sont que vulgaires pain et vin. » Il fut assassiné par les soldats de son père et consomma ainsi son martyre pour sa foi en la vérité de l’Eglise orthodoxe.

SAINT JEAN DE KOTCHOUROV (+ 1917)
Envoyé jeune prêtre comme missionnaire en Amérique du Nord, il entreprit la construction de la cathédrale russe de Chicago. Revenu en Russie quelque temps avant la Révolution d’Octobre, il fut massacré en pleine rue, à Tsarskoïe Selo, par une groupe de marins bolcheviks six jours après le coup d’Etat. Il devint ainsi le premier martyr de la Révolution au sein du clergé russe. Il fut canonisé par le Patriarcat de Moscou en 1994, à la demande de l’Eglise orthodoxe d’Amérique.

SAINT JOSEPH DE CONSTANTINOPLE (+ 1283)
Il était prêtre marié. A la mort de sa femme, il devint moine puis higoumène. Réputé pour sa douceur et son amour à l’égard des pauvres, il fut le père spirituel de l’empereur Michel Paléologue. Devenu patriarche de Constantinople, il s’opposa à l’union avec Rome à laquelle travaillait l’empereur et, pour cela, fut déchu de sa charge de patriarche. Après la mort du patriarche « pro-latin » Jean Vekkos, il redevint patriarche, mais il mourut trois mois plus tard.

SAINT LUCAIN (5ème s .)
Martyr à Lagny, près de Paris. Le bréviaire de diocèse de Paris, en 1640, le faisait originaire du Poitou, où saint Hilaire l’aurait baptisé. Prédicateur à Orléans, il vint à Paris et c’est là qu’il fut arrêté et rendit témoignage à la vérité du christianisme. La légende veut qu’il eut été décapité à Lagny.

SAINT MILOUTINE (+ 1320)
Fils du roi Ouroch et de la reine sainte Hélène, et devenu prince à la suite de la démission de son frère saint Dragoutine, il partit en guerre contre l’empereur Michel Paléologue parce que celui-ci avait accepté l’union avec Rome. En montant sur le trône, il avait fait le voeu de construire autant d’églises que d’années de son règne. Il en construisit quarante-deux dans son pays comme aussi à Thessalonique, Constantinople, Jérusalem et Sofia. Il avait l’habitude de visiter son peuple, revêtu d’habits pauvres, le soir pour se renseigner sur les besoins de ses sujets afin de leur venir en aide. Il vivait d’une manière modeste et familiale. Il repose jusqu'à nos jours à Sofia en Bulgarie.

SAINT SULIAC (+ 606)
Moine irlandais, fleuri de légende. Il évangélisa la région d’Aleth ou Saint Malo.

SAINT TERTIOS (1er s.)

et les saints Marc, Justus et Artémas. Ils faisaient partie des soixante-dix disciples du Seigneur. La tradition veut qu’ils devinrent évêques et qu’ils moururent dans la paix du Seigneur après avoir glorifié Dieu par leur conduite et leur parole.

Retour au tableau mensuel

© 2005-2006 - Tous droits d'édition, de reproduction et de traduction réservés - infocatho


Retour

Tous droits de reproduction et de traduction réservés