Les saints
du 31 octobre
SAINT ALPHONSE RODRIGUEZ (+ 1617)
Jésuite aux Baléares. Comme il ignorait le latin, il ne fut que frère-coadjuteur
et pendant plus de trente ans, simple frère portier. Il accomplissait
cette tâche avec sourire et amabilité malgré les injures de certains
importuns. Il sut obéir jusqu'à l’extrême abandon de sa volonté et ses
supérieurs l’éprouvèrent souvent lui demandant des choses parfois impossibles
auxquelles il se pliait avec humilité.
SAINT AMPLIAS (1er s.)
et les saints Stachys, Appelle, Urbain, Narcisse et Aristobule. Ils
faisaientpartie des soixante-dix disciples du Seigneur. Stachys est
appelé « mon bien-aimé » par saint Paul (Rom.16.9) et il serait le successeur
de saint André comme évêque de Byzance. Appelle, évêque d’Héraclion,
est appelé « chrétien éprouvé » par saint Paul (Rom. 16.10) avec Narcisse
qui, lui, serait devenu évêque d’Athènes. Amplias et Urbain, mentionnés
aussi dans les épitres de saint Paul, furent ordonnés évêques par saint
André selon la tradition. Aristobule aurait été envoyé en Angleterre.
SAINT CHRISTOPHE (+ 1272)
qui fut envoyé à Cahors en France par saint François d’Assise lui-même
pour y propager l’Ordre des Frères Mineurs
SAINT CLAUDE (4ème s.)
et les saints Luperque et Victorin qui reçurent la palme du martyre,
confirmant par leur mort la foi qu’ils avaient confessé de bouche.
SAINT EPIMAQUE D’EGYPTE (4ème s.)
Un des « Pères du désert » qui voulut imiter le Prophète Elie et Jean
le Précurseur. Durant la grande persécution, alors que beaucoup de chrétiens
se réfugiaient au désert, il s’en vint à Alexandrie pour confesser sa
foi en Jésus-Christ.
SAINT NICOLAS DE CHIOS (+ 1754)
Originaire de l’ile de Chios, il partit travailler comme maçon en Turquie.
C’était sans doute un bon maçon, mais aussi un ivrogne invétéré si bien
qu’un matin où il n’avait pas repris tous ses esprits, ses compagnons
de travail, qui étaient musulmans, le conduisirent devant le mufti qui
reçut avec joie son apostasie. Il en eût du remord, mais il le noya
davantage encore dans le vin. Il revint en son pays natal, l’île de
Chios dans la mer Egée, et comme il voulait aller à la Divine Liturgie,
les fidèles orthodoxes l’en empêchèrent le croyant vraiment musulman.
Il rencontra un prêtre qui le guérit de son ivrognerie et refit de lui
un bon chrétien orthodoxe. Les turcs l’apprirent, le trainèrent au tribunal
et devant son refus d’apostasier à nouveau, il fut décapité.
SAINTE NOITBURGE (8ème s.)
Fille du maire du palais Pépin d’Héristal, elle refusa plusieurs mariages
princiers pour devenir « la fidèle amante du Sauveur. » Délivrée de
toutes ces insistances à la suite de tant de refus, elle se trouva libre
de se donner toute à Dieu. Les prodiges qui eurent lieu après sa mort
furent les signes de sa sainteté.
SAINT QUENTIN (3ème s.)
Il était romain, cinquième enfant, si l’on en croit son nom, ce qui
était rare dans le Bas-Empire. Il parti pour la Gaule avec plusieurs
compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie.
Selon les « actes » de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet
romain qui le fit mettre à mort à Vermand, ville qui prendra son nom
: Saint Quentin
SAINT SPIRIDON DE KIEV (12ème s.)
et saint Nicodème, tous deux moines de la laure des Grottes de Kiev.
Spiridon était issu d’une famille de pauvres villageois comme son ami
Nicodème. Il préparait les « prosphores » : le pain du Saint Sacrifice.
Nicodème partageait son travail manuel et tous deux accomplissaient
avec zèle et humilité leur labeur spirituel. Cette simplicité leur valut
d’entrer dans la gloire du Royaume.
SAINT THOMAS DE FLORENCE (+ 1447)
Il appartenait à l’Ordre des Frères Mineurs. Il partit d’abord en Palestine
avec saint Jean de Capistran, puis en Ethiopie avec le frère Albert
de Sarthiano et plusieurs autres frères de son Ordre. Durant ces missions,
il eût souvent à souffrir de la part des infidèles, mais il supporta
toute souffrance dans la patience et l’offrande pour leur conversion.
De retour en Italie, il se reposa en paix dans l’attente de la paix
éternelle.
SAINT WOLFGANG (+ 994)
moine d’Einsiedeln, puis évêque de Ratisbonne (Regensburg) en Bavière.
Il naquit dans le canton des Grisons et dès l’âge de sept ans, il donna
les signes précoces de son intelligence. Il fut élève au monastère de
Reichenau, puis à l’école ecclésiastique de Wurtzbourg. Appelé auprès
de l’évêque de Trèves, il refusa tous les honneurs et devint un excellent
éducateur auprès de la jeunesse. De retour en Suisse à l’abbaye de Saint
Meinrad, il renonça à ses biens familiaux et s’engagea dans l’Ordre
de Saint Benoit. Et c’est delà qu’il fut élu évêque de Regensburg où
son influence dépassa vite les limites de son diocèse au point de devenir
en même temps conseiller de l’empereur et des évêques voisins.
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