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Les saints du 1er novembre


LA FETE DE TOUS LES SAINTS
" Toi seul es saint " car c'est en Lui que se trouve réalisée la plénitude de la sanctification de l'homme par Lui, avec Lui et en Lui, toute Gloire de Dieu. "Toi qui es la source de toute sainteté" disons-nous en chaque prière eucharistique 2. La multitude des baptisés de toutes races, de toutes langues, de toutes nations, qui sont fils adoptifs par la grâce divine et participant de la vie trinitaire, cette multitude est anonyme aux yeux des hommes ; Dieu seul la connaît lui qui les a appelés. Elle déborde les calendriers de toutes Eglises. Dès le 4ème s. l'Eglise syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu'il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Eglise locale les fêtait à des dates différentes, jusqu'en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l'Eglise byzantine, c'est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.

SAINT AMABLE (+ 475)
Il est fêté en Auvergne puisqu'il aurait été chantre à la cathédrale de Clermont, puis prêtre de paroisse. L'histoire qui peut être sûre de son existence, est moins certaine de tout ce qu'on lui a fait vivre par la suite.

SAINT AUSTREMOINE (1er s.)
Selon l'historiographe saint Grégoire de Tours, il serait l'un des sept évêques envoyés par l'Eglise de Rome, à l'époque apostolique, pour évangéliser les Gaules. L'Eglise franque avait besoin de cette origine apostolique. Quoiqu'il en soit, l'Auvergne peut célébrer son premier évangélisateur, qu'il ait vécu au 1er siècle, ou qu'il soit venu au 3ème siècle de la métropole lyonnaise, qu'il s'appelle ou non Austremoine, car il y eût bien un premier pionnier de l'Evangile. Il est le premier évêque de Clermont-Ferrand.

SAINT BENIGNE (+ 178)
Saint Grégoire de Tours dont l'arrière-grand-père était évêque de Dijon nous évoque saint Bénigne, le " bon saint " (bénignus en latin) à partir d'une " passion " forgée autour du culte de ses reliques. Il aurait été originaire de Smyrne et connaissait saint Polycarpe, lui-même disciple de l'apôtre et évangéliste saint Jean qui l'envoya évangéliser la Gaule. Il aurait ainsi évangélisé Marseille, Autun et Langres et c'est à Dijon qu'il aurait consommé son martyre. Une célèbre abbaye bénédictine, construite en son nom, propagea son culte au Moyen Age.

SAINT CADFAN (début du 6ème s.)
Originaire de Bretagne, il émigra au pays de Galles où il fonda plusieurs monastères. Il est aussi nommé Cadoc, Kadvaël ou Kadvoz. Un "pardon" le célèbre le 21 septembre à Gouesnach dans le Finistère. De nombreuses églises et chapelles lui sont dédiées, aussi bien dans le Finistère, dans le Morbihan que dans les Côtes d'Armor.

SAINT CEITHO (6ème s.)
Très vénéré dans le pays de Galles, il vécut sans doute dans une famille très chrétienne puisque tous ses frères furent aussi vénérés comme des saints.

SAINT CESAIRE (+ 300)
Martyr en Campanie à Terracina. Une fête païenne voulait que chaque année un jeune homme fasse le sacrifice de sa vie en l'honneur d' Apollon. Après une cérémonie rituelle et dans " cette nudité qui est la plus grande magnificence de la beauté d'Apollon ", il devait se précipiter dans la mer pour s'y noyer. Le diacre Césaire fut témoin de cette horrible scène qu'il condamna publiquement. Arrêté, il fut lui aussi jeté immédiatement à la mer. Au moment de la conversion de l'empereur, il devint le titulaire d'une des chapelles impériales.

SAINT CESAIRE DE CLERMONT (7ème s.)
Vingt-deuxième évêque de ce diocèse, son nom figure parmi les Pères du concile de Reims en 625.

BIENHEUREUX CONRADIN DE BRESCIA (+ 1429)
Originaire de cette région du nord de l'Italie, il devint frère prêcheur à Padoue en 1413. Il fut emprisonné deux fois en raison de sa fidélité au pape, alors que l'Eglise était divisée par le schisme.

SAINT COSME ET DAMIEN (2ème ou 3ème s.)
Deux frères médecins qui, venus d'Arabie, soignaient les corps et les âmes en Syrie. L'Eglise en Orient les fête à cette date. Le calendrier de l'Eglise en Occident en fait mémoire au 26 septembre.

SAINTE CYRIENNE (4ème s.) et SAINTE JULIENNE,
toutes deux originaires de la Cilicie. Comme Cyrienne refusait d'adorer les idoles et restait fidèle à sa virginité donnée au Christ, elle fut montée, deshabillée, sur un âne et promenée ainsi dans Tarse quatre fois. Des enfants la frappaient de coups de bâtons en mimant sur elle des scènes méprisantes, poussés par d'obscènes et grossiers soldats. La honte ne la fit pas fléchir et elle fut conduite à Rossos, non loin de là et fut brûlée vive avec sainte Julienne.

SAINT DAVID D'EUBEE (16ème s.)
Son père était un prêtre pieux et vertueux de Gardinitsa, sur le bord de la mer, en face l'île d'Eubée. David en suivit l'exemple et, guidé par l'évêque Acace, il se rendit d'abord à Constantinople, moine de la Grande-Laure, puis se retira sur l'île d'Euripios. Avec quelques disciples, il distribuait sans compter les biens du monastère qu'il avait fondé, que ces pauvres soient chrétiens ou musulmans. Et c'est ainsi qu'il répandit autour de lui un reflet de la présence de Dieu.

SAINTE EPONINE (1er s.)
Epouse d'un officier romain, Julius Sabinus, d'origine gauloise, elle serait devenue chrétienne et fut arrêtée avec lui et condamnée à mort parce qu'il s'était soulevé contre Rome au moment de la révolte de Civilis en 79.

BIENHEUREUX EZEQUIEL (+ 1906)
Ezequiel Moreno Diaz, religieux espagnol de l'Ordre des Augustins Récollets, missionnaire aux Philippines puis en Colombie où il fut évêque de Pasto. Sa pauvreté et son souci des pauvres l'ont fait vénéré comme un saint, dès son vivant. Il fut béatifié par le pape Paul VI en 1975.

SAINT FACOND (+ v. 300) etSAINT PRIMITIF
Martyrs en Espagne. Nés dans la province de Léon, ils furent décapités à l'endroit de l'actuelle ville de Sahagun. Une grande abbaye bénédictine y fut placée sous leur vocable et pendant des siècles les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s'y arrêtaient pour prier sur leur tombe. Ils sont également fêtés le 27 novembre.

SAINT FLORIBERT (+ 661)
ou Florbert, à Gand. Disciple de saint Amand, il en suivit le cheminement spirituel et évangélique comme Père abbé du monastère de Saint-Pierre. SAINT GENES (+ 678) ou Genest ou Génis ou Genêt. Evêque de Lyon, il avait été prieur de l'abbaye de Fontenelle et aumônier de sainte Bathilde, épouse du roi franc Clovis II. Devenu ministre royal lors de la régence de saint Bathilde, il revint dans son diocèse qu'il gouverna " avec toute la vigilance et la charité d'un bon pasteur ". Plusieurs localités se sont placées sous son patronage : Saint Genis l'Argentière-69610, Saint Genis-Laval-69230, et plusieurs autres dans les départements du Rhône et de l'Ain.

SAINT GERMAIN DE MONTFORT (906 - 1000)
Né à Montfort en Belgique, non loin de Malines, il fit ses études de théologie à l'Université de Paris, et c'est là qu'il fut appelé par le seigneur de Menthon pour devenir le précepteur de celui qui deviendra saint Bernard de Menthon en Savoie. Entré au monastère bénédictin de Savigny, près de Talloires, il en devint prieur et termina sa vie comme reclus.

SAINT HAROLD (+ 986)
Roi de Danemark, il se convertit en 948 et se consacre à l'évangélisation de son royaume. Des rebelles païens le font périr d'une manière fort cruelle.

SAINTE HELENE DE SINOPE (18ème s.)
Elle était jeune fille, à peine quinze ans, quand le pacha de Sinope, une ville du Pont, la remarqua dans la rue. Sa beauté avait pour ornement sa pureté. Il la fit enlever et voulut lui porter atteinte. Devant son refus obstiné, il la garda prisonnière sous un futile prétexte. Mais elle réussit à s'échapper et à rejoindre ses parents. Le pacha, furieux, convoqua la communauté grecque qui dut s'incliner et lui livra la jeune fille. Voyant que rien ne pouvait la soumettre, il l'enferma dans un cachot humide, puis envoya deux bourreaux lui enfoncer deux clous dans le crâne. Il fit jeter son corps à la mer qui fut repêché par des navigateurs russes et désormais elle est vénérée à Thessalonique.

SAINT JACQUES DE L'ATHOS (+ 1520)
Martyr. L'Eglise grecque fait mémoire des néo-martyrs, Jacques, moine de l'Athos et de ses disciples, Jacques le diacre et le moine Denys, Jacques était berger puis s'en vint à Constantinople, pourvoyeur en viande de la cour ottomane. A la suite de longues discussions avec un Turc, il voulut approfondir sa foi chrétienne et c'est ainsi qu'il partit en pèlerinage pour la sainte Montagne de l'Athos où il fut un conseiller spirituel très écouté. Il quitta l'Athos pour l'un des monastères des Météores en Grèce. Quelque temps plus tard, l'évêque de Trikkala, qui ne s'entendait pas avec saint Jacques, le dénonça au gouverneur turc pour " menées subversives ". Après la Sainte Liturgie, des soldats vinrent pour l'arrêter. Il les invita à prendre un repas avec lui et deux autres de ses disciples. Puis ils furent emprisonnés. Bien qu'aucune charge ne fut retenue contre eux, ils furent transférés à Andrinople où des bourreaux s'amusèrent à leur faire subir d'effroyables tortures, sans jamais ternir leur joie et leur foi en Jésus-Christ. Ils consommèrent leur martyre par pendaison.

SAINT JEAN DE PERSE (4ème s.)
Evêque en Perse et saint Jacques, prêtre, martyrs. Durant la cruelle persécution de l'empereur perse Sapor (309-379), ils furent arrêtés et périrent après de redoutables tortures.

SAINT LAUTEIN (+ 518)
ou Lothain. D'une famille sénatoriale, il préféra quitter le monde et, à vingt-sept ans, il entra au monastère de Saint Symphorien dans le diocèse d'Autun. Comme il aspirait à un plus grand détachement, il traversa la Saône au pied des Monts Jura où il se construisit un ermitage dans cette région alors désertique. Une localité rappelle cette présence, Saint-Lothain-39230. Sa vie est émaillée de merveilles que la piété des fidèles n'avait de cesse d'embellir tant était grande leur admiration pour les faits et gestes d'un tel serviteur de Dieu.

SAINT LEZIN (+ 616)
Evêque d'Angers. Il fut d'abord le connétable du roi Clotaire, puis gouverneur des provinces armoricaines. Il vint habiter à Angers qui en était alors la capitale. Il remplit toutes ces fonctions avec conscience, habileté et honnêteté. Puis, un beau jour, il changea d'orientation et se retira pour devenir moine dans l'abbaye de Châlonne. C'est là qu'à la mort de l'évêque d'Angers, les angevins se souvenant de lui, le tirent du monastère et l'élisent pour être leur évêque. Il mit au service de l'Eglise les qualités dont il avait fait la preuve durant son gouvernement civil.

SAINTE MARIE L'ESCLAVE (+ v.300)
Une tradition veut qu'une jeune esclave d'un patricien romain fut martyrisée par son maître parce qu'elle resta fidèle au Christ lors de la persécution de Dioclétien. On ne sait rien d'autre d'elle.

BIENHEUREUX PAUL NAVARRO (+ 1622)
et ses compagnons martyrs, Pierre Almato, Pierre Onizuko, postulant jésuite et un jeune serviteur japonais. Paul Navarro était italien. Devenu jésuite en 1587, il fut d'abord envoyé en Inde où il fut ordonné prêtre, puis au Japon. Avec eux, il fut condamné à être brûlé vif à Ximabara, refusant de renier Jésus-Christ.

BIENHEUREUX RUPERT MAYER (+ 1945)
Allemand, ordonné prêtre, il rejoint les jésuites et fonde à Rothenburg la congrégation de Marie. Surveillé par la police, il fut arrêté en 1938 et enfermé dans le camp de Sachsenhausen près de Münich où il meurt en 1945.

SAINT SEVERIN DE TIVOLI (+ v. 699)
Moine bénédictin puis ermite dans la région de Tivoli en Italie, il fut très vite honoré comme un saint et ses reliques furent élevées sur les autels quelques années après sa mort.

SAINT VALENTIN BERRIO-OCHOA (+ 1861)
Dominicain espagnol, il fut tout d'abord envoyé comme missionnaire aux Philippines, puis au Vietnam, où il fut nommé vicaire apostolique en 1858. Arrêté, il fut décapité en même temps que saint Jérôme Hermosilla. Il a été canonisé en 1988, avec les martyrs du Vietnam.

SAINT VIGOR (+ 530)
Un saint évêque qui se dévoua corps et âme au service de l'Eglise de Bayeux. Originaire de l'Artois, il fut élevé " dans la maison " de saint Vaast, évêque d'Arras, dont le rayonnement entraîna Clovis, le roi des Francs, vers le Christ. A sa manière et pour la gloire de Dieu, saint Vigor transmit dans son diocèse le dynamisme et la force évangélique de son père spirituel. Plusieurs localités normandes perpétuent sa mémoire : Saint-Vigor-des Mézerets-14770, Saint Vigor le Grand-14440, de même que plusieurs autres dans les départements de l'Eure, de la Seine-Maritime et de la Manche.


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