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Les saints du 2 novembre

LES FIDELES DEFUNTS
" Jour où l'Eglise intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d'entrer dans la Gloire " (Martyrologe de Solesmes). Saint Odilon, abbé de Cluny, établit, dans le millier de monastères qui dépendaient de la grande abbaye bourguignonne, un office liturgique à l'intention de tous les frères défunts. L'extension de l'influence clunysienne étendit cette coutume à l'Eglise universelle en même temps que se précisait la doctrine concernant les âmes du Purgatoire.

SAINT AGAPE (+ v. 315)
Il fut brûlé vif à Sébaste en Arménie. Ils étaient dix soldats chrétiens de l'armée de l'empereur Licinius qui furent accusés de détourner le peuple contre l'empereur en refusant de lui offrir l'encens. Avec lui, furent martyrisés saint Carterios, saint Styriaque, saint Eudoxe et cinq autres de leurs compagnons.

SAINT AKINDYNOS (4ème s.)
martyrs avec ses compagnons, les saints Anempodiste, Aphtonios, Elpidéphore et Pégase. Dignitaires à la cour royale, ils reçurent la couronne du martyre durant la cruelle persécution du roi des Perses, Sapor II.

SAINT AMBROISE (+ 582)
dont le monastère de Saint Maurice en Valais conserve la mémoire d'autant plus qu'il en fut le Père abbé au 6ème siècle.

SAINTE BAYE (10ème s.) et SAINTE MAURE

recluses en Ecosse. Sainte Baye était le maître spirituel de sainte Maure qui devint à son tour abbesse.

SAINTE EUSTOCHIE DE TARSE (4ème s.)
Après avoir enduré de cruels tourments sous l'empereur Julien l'Apostat, elle rendit grâce à Dieu par sa virginité conservée jusqu'au martyre.

SAINT GEORGES DE VIENNE (+ 699)

Evêque de Vienne en France, il fut canonisé en 1251. Certains auteurs datent sa mort du milieu du 8ème siècle.

SAINT HERMES (4ème s.)
et les saints martyrs d'Afrique, Papias, Publius et Victor. Les légendes ont fait disparaître les faits de leur arrestation et de leur mort.

SAINT HERNIN (+ 540)
qui, lors de la grande migration des Bretons vers l'Armorique, s'en vint vivre près de Carhaix où une paroisse du diocèse de Quimper porte son nom : Saint-Hernin-29270. C'est d'ailleurs à peu près tout ce que l'on sait de lui.

BIENHEUREUX JEAN BODEY (+ 1583)
Né à Welles dans le Somerset, il fit ses études à Oxford, étudia le droit à Douai, où se trouvait une école pour assurer la formation des prêtres catholiques. Il retourna en Angleterre et fut condamné à être pendu à Andover par fidélité envers l'Eglise romaine et pour avoir refusé de reconnaître la reine Elisabeth I comme chef spirituel de l'Eglise.

SAINT JORAND (+ 1340)
moine bénédictin et ermite à Kergrist puis à Pédernec dans les Côtes d'Armor. Il n'est pas à confondre avec saint Jorand, également saint breton, fêté le 28 mai et qui est honoré à Plouec.

SAINT JUSTE DE TRIESTE (+ 303)
Il connut le martyre sous l'empereur Dioclétien. Il périt noyé et reste très honoré dans sa ville natale, Trieste.

SAINT MALACHIE (+ 1148)

Il est surtout connu en raison des prophéties sur les papes dont il aurait été l'auteur et qui ne sont, en fait, que la fabrication d'un faussaire qui se mit son patronyme. Le véritable Malachie est tout autre. Il est né à Armagh en Irlande vers 1094. Il entra dans la vie monastique et restaura l'abbaye de Bangor que les Vikings avaient détruite. Choisi comme évêque d'Armagh, il eût beaucoup à souffrir des seigneurs qui tentèrent de l'assassiner. Ami de saint Bernard de Clairvaux, il se rendit à Rome en 1139 pour demander au pape de lui ôter sa charge et d'aller vivre à Clairvaux. La réponse fut directe : nommé légat pontifical pour l'Irlande, il devenait ainsi chef de l'Eglise de ce pays et c'est là qu'il donna toute sa mesure en en faisant l'un des plus religieux de la chrétienté. En 1148, il reprend le chemin de Rome, tombe malade à Clairvaux. Saint Bernard lui-même l'accompagnera jusqu'à son dernier soupir.

SAINT MARCIEN (4ème s.)
ermite en Syrie. On parle de lui comme d'un grand ascète qui n'accordait à son propre corps que ce qui était nécessaire pour rester en vie. Il rejoignait quelques autres ermites comme lui pour chanter les psaumes, lire les saintes Ecritures et prier. Grande fut sa réputation. " Il s'endormit en paix pour rejoindre les choeurs angéliques. " (Synaxaire de l'Eglise orthodoxe)

BIENHEUREUSE MARGUERITE DE LORRAINE (+ 1521)
Duchesse d'Alençon et petite-fille du bon roi René, elle fut l'aïlleule du roi Henri IV. Après avoir élevé ses enfants et s'être dévouée auprès des pauvres, elle entra chez les clarisses d'Argentan.

BIENHEUREUX MARTIN DE SAINT-NICOLAS (+ 1632)
et son compagnon de martyre, saint Melchior-de-Saint-Augustin. Ils étaient tous deux espagnols. Ils entrèrent chez les Augustins Récollets, l'un en 1618 et le second en 1617. Envoyé aux Philippines puis au Japon, ils furent arrêtés et subirent, ensemble, le martyre à Nagasaki.

SAINT MIEU (6ème s.) Sans doute un pieux ermite qui vécut solitaire dans une paroisse près de Dol de Bretagne et qui ne fut d'abord connu que par le nom de la localité : Coetmieu-22400 (" le bois de Mieu ") jusqu'au jour où, lors de travaux de reconstruction au XVIIIème siècle, l'évêque de Dol, Hector d'Ouvrier, retrouva un coffret de reliques sous le maître-autel de l'église avec cette inscription : " Reliques de saint Mieu ". Une localité conserve son nom : Plumieux-22210

BIENHEUREUX PIE CAMPIDELLI (+ 1889)
Religieux passionniste, il était né en Italie à Trebbio di Poggio. A 14 ans, il entra dans cet Ordre fondé par saint Paul de la Croix au 18ème siècle. Il mourut de tuberculose à 21 ans, offrant ses souffrances et sa vie en union avec les souffrances du Christ.

SAINT SEVOLD (8ème s.)
Dans le Ponthieu en Basse-Picardie. Ses reliques autrefois conservées à Abbeville témoignent d'un culte aujourd'hui oublié.

SAINT THEODOTE DE LAODICEE (+ 334)
Les uns en font un hérétique et l'un des plus zélés d'entre les évêques partisans de l'arianisme. D'autres un homme de Dieu, puissant en parole et orné de toutes les vertus. Les anciens Bollandistes pencheraient plutôt pour ce deuxième point de vue.

BIENHEUREUX THOMAS DE WALDEN (+ 1430)
Religieux carme anglais, il combattit avec fermeté l'hérésie populaire de Wiclef, le "lollardisme". Il participa au concile de Constance qui voulait ramener l'unité dans l'Eglise. Le roi Henri V d'Angleterre l'avait choisi comme confesseur et meurt dans ses bras en 1421. Thomas de Walden mourut lui-même à Rouen.

SAINT VICTORIN (+ 306)
Né en Slovénie, à Ptuy ou Pettau. C'est le plus ancien exégète de l'Eglise d'Occident. Fidèle au texte grec, il commenta aussi bien l'Ancien Testament que les Evangiles ou l'Apocalypse. Les premiers Pères de l'Eglise le tenaient en haute estime. Certains hagiographes français voudraient en faire un évêque de Poitiers en transposant le nom latin "Pettaviensis" en " Pictaviensis. " La vérité historique ne permet pas de les suivre dans cette interprétation.

SAINT VULGAN (7ème s.)
Patron de Lens dans le Nord de la France. Il aurait traversé la Manche puis évangélisé les environs de Boulogne et de Thérouanne. Il aurait été ermite près de l'abbaye de Saint-Vaast et son corps aurait été transféré, après sa mort, à Lens-en-Artois. Mais d'autres sources hagiographiques lui font quitter Cantorbery où l'on voulait qu'il soit évêque et, guidé par un ange, il rejoint la France pour rejoindre le ciel.


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