Les saints
du 9 novembre
SAINT ALEXANDRE (4ème
s.)
Martyr dans la région de Thessalonique sous l'empereur Julien l'Apostat.
SAINT AGRIPPIN DE NAPLES (3ème s.)
" Il accrut beaucoup la troupe de ceux qui croient au Seigneur et les
réunit au sein de la sainte Mère Eglise dont il était l'évêque. "
SAINT BENEN (+ 474)
ou Bénigne, archevêque d'Armagh en Irlande, il fut le compagnon inséparable
de saint Patrick durant ses travaux apostoliques, lui succédant après
sa mort.
SAINT CLEMENT (+ 89)
Consul et martyr. Il appartenait sans doute à la famille impériale de
Vespasien et il épousa Flavia Domitilla, cousine de l'empereur Domitien.
Celui-ci apprenant qu'il était chrétien le fit mettre à mort et exila
Flavia Domitilla dans l'île de Panteleria.
SAINTE EUSTOLIA (+ 600)
et sainte Sopatra. Sainte Eustolia naquit à Rome, mais, jeune encore,
elle se rendit à Constantinople où Sopatra, l'une des filles de l'empereur,
la rencontra dans l'église de la Mère de Dieu des Blachernes. Ensemble,
bientôt rejointes par d'autres femmes de toutes conditions, elles construisirent
un monastère où elles s'éteignirent en paix.
SAINT EUTHYME (+ 950)
et saint Néophyte qui fondèrent au Mont-Athos le monastère de Dochiariou
dédié aux saints Archanges Michel et Gabriel.
BIENHEUREUX GEORGES NAPPER (+ 1610)
Né à Holywell Manor, à Oxford, il fut élevé au " Collège du Corps du
Christ " dans la même ville. Après ses études à Douai, au séminaire
destiné aux futurs prêtres qui retournaient en Angleterre, il y fut
ordonné prêtre en 1596. De retour dans son pays, il exerça son ministère
sacerdotal dans l'Oxforshire, mais il fut arrêté en 1610 et exécuté.
BIENHEUREUSE HELENE DE HONGRIE (+ 1270)
ou Ilona. Religieuse dominicaine de Vezszprem, elle fut même la maîtresse
des novices de sainte Marguerite de Hongrie qui, fille du roi Béla IV,
devint à son tour religieuse dominicaine. La bienheureuse Hélène aurait
porté les stigmates de la Passion du Christ. Les Hongrois et l'Ordre
dominicain la vénèrent comme bienheureuse.
SAINT JEAN COLOBOS (4ème s.)
ce qui veut dire " le nain ". Il est l'un des Pères du Désert de Scété
en Egypte les plus originaux. Au soleil et dans le froid, il vivait
nu comme il était venu au monde, le reste étant inutile à ses yeux.
Il se nourrissait de peu, sa seule nourriture étant la Parole de Dieu.
Il vivait près d'une grotte comme à l'entrée de la mort. Un jour un
Ancien planta en terre un morceau de bois sec, disant à saint Jean :
" Arrose-le chaque jour jusqu'à ce qu'il porte des fruits. " Par obéissance
il fit cela chaque jour durant trois années, malgré que soit grande
la distance. Et puis au bout de trois ans, des fruits apparurent " Les
fruits de l'obéissance ", dit l'Ancien. Lui-même répétait à ceux qui
venaient lui demander conseil : " Ne te mesure pas toi-même, toi qui
es au-dessous de toute créatures. Vis dans le combat en renonçant à
ce qui est de la chair. Persiste dans le froid, la nudité, le faim,
la soif. Ferme ton sépulcre comme si tu étais déjà mort en sorte de
penser que ta mort est proche à toute heure. "
SAINT LEUCADE (1er s.)
ou Léocade. Il aurait vécu à l'époque apostolique. Sénateur, il aurait
donné son palais à Bourges puis se consacra pleinement à Dieu, partageant
avec saint Ursin la tâche de l'évangélisation du Berry.
BIENHEUREUX LOUIS MORBIOLI (+ 1485)
Il passa presque toute sa vie à Bologne. Jusqu'à l'âge de trente ans,
il fut grand joueur, grand buveur et sa " liberté de vie " scandalisait.
Une maladie sérieuse le fit réfléchir et sa vie bascula dans la pauvreté.
Dormant dehors, à côté de son âne, qui se mettait à genoux devant l'entrée
de l'église durant tout le temps où le bienheureux Louis priait. Pour
vivre, il sculptait des images pieuses. Souvent, monté sur son âne,
il parcourait la ville engageant ses concitoyens à penser à leur mort
et à leur rencontre éternelle avec Dieu.
SAINT MATHURIN DE LARCHANT (4ème s.)
Un moine parisien découvrit son existence en 875 et l'introduisit dans
le martyrologe. Cent ans après, on lui composa une biographie qui le
fit originaire de Larchant près de Fontainebleau, disciple de saint
Polycarpe de Smyrne, ami de la famille impériale lors d'un séjour à
Rome. Il retourna se faire enterrer dans son village. Lorsque les chanoines
de Notre-Dame de Paris prirent possession de Larchant en 1004, ils découvrirent
des reliques que nul n'avait trouvées depuis plusieurs siècles. Les
pèlerinages devinrent alors célèbres. Ils lui dédièrent une église dans
Paris.
SAINTE MATRONE (5ème s.)
Mariée à un brillant jeune homme à l'âge de quinze ans, elle le quittait
souvent le soir pour passer des nuits en prière. Inquiet, son époux
la suivit et découvrit qu'elle ne se livrait pas à la débauche comme
il l'avait supposé. Elle put suivre sa vocation contemplative, mais
lorsqu'elle entra dans un monastère, il vint la rechercher. Elle s'échappa
une fois encore par ruse et s'en fut se cacher dans un temple païen
désaffecté. Elle retourna à Constantinople où, avec d'autres femmes,
elle put enfin construire un monastère où ses vertus réconfortèrent
ses disciples.
SAINT MONTAN (4ème s.)
Dans les montagnes du Vivarais au sud de la France. Il quitta sa Lorraine
natale pour vivre ignoré des hommes sous le seul regard de Dieu. Il
choisit une grotte où il put s'adonner à la contemplation. Mais le secret
de sa solitude ayant été découvert, il partit pour Loudun. Le lieu qu'il
habitait a retenu son nom : Saint-Montan-07220
SAINT NECTAIRE (+ 1920)
évêque de la Pentapole (Lybie) et fondateur du couvent de la Sainte
Trinité à Egine. Il est l'un des saints les plus populaires de l'Eglise
de Grèce. Instituteur dans l'île de Chios, il embrassa la vie monastique,
compléta ses études à Athènes, et devint secrétaire patriarcal d'Alexandrie
au Caire. Calomnié, il se retrouva bientôt isolé. Il ne voulut pas,
pour autant, se retirer solitaire au Mont-Athos, sacrifiant son amour
de la retraite au salut de son prochain. Evêque en exil, il redevient
simple prédicateur en Eubée et sa personnalité, forte, humble et rayonnante,
attire les âmes généreuses. Nommé directeur de l'école ecclésiastique
de Rizarios, il donna rapidement à cette institution une haute qualité
intellectuelle, morale et spirituelle, rédigeant d'ailleurs lui-même
un grand nombre d'ouvrages et de brochures de théologie, d'histoire
de l'Eglise et de patristique (Pères de l'Eglise), pour répandre la
Parole de Dieu dans le peuple. Là encore il supporta avec patience et
dans la paix les calomnies et les accusations injustes prenant pour
modèle la Divine Passion de son Maître, le Christ Seigneur.
SAINT ONESIPHORE et SAINT PORPHYRE (+ 290)
martyrs sous l'empereur Dioclétien. Pour avoir confessé Jésus-Christ,
ils furent d'abord brûlés, puis, attachés à des chevaux lancés au galop,
ils furent ainsi déchirés dans des lieux pierreux et leur âme libérée
put prendre son vol pour la demeure des saints.
SAINT ORESTE (+ 304)
Martyr de Cappadoce sous Dioclétien.
SAINT
PABON (+ 510)
Il aurait été le fils d'un chef de clan et se rendit dans le Pays de
Galles où l'ancienne abbaye de Llanbabon, dans une île de la mer d'Irlande,
le revendique comme son fondateur. Cela fait beaucoup de conditionnels
pour justifier son nom donné à celui de l'abbaye.
SAINT SYMEON LE METAPHRASTE (11ème s.)
Conseiller successif de trois empereurs de Constantinople à partir de
963, il sut habilement négocier avec les envahisseurs arabes en Crète.
S'étant retiré de ces importantes charges, il consacra le reste de sa
vie à regrouper les " vies des saints ", dispersées dans d'innombrables
manuscrits, à les rédiger en des textes compréhensibles. Il fit le même
travail avec divers écrits ascétiques de saint Basile et de saint Macaire.
Il composa également une grande chronique universelle de l'Eglise. D'où
ce surnom de " métaphraste " , "auteur d'interprétations".
SAINT THEODORE (+ 304)
martyr à Amasée en Turquie d'Asie. Soldat romain, il fut décapité en
raison de sa foi. Sa vie, déjà exemplaire, fut embellie avec le temps.
On lui attribua l'exploit d'avoir mis à mort un dragon, comme saint
Georges et saint Dimitri. Tous trois d'ailleurs sont les " trois grands
soldats martyrs" des Orientaux.
SAINTE THOMAÏS (10ème s.)
qui fut vénérée dès sa mort à Constantinople. Son biographe souligne
sa patience dans la vie conjugale et familiale, sa piété et son habitude
de se rendre souvent prier dans le silence des églises.
SAINT URSIN (2ème s.)
premier évêque de Bourges, dès les temps apostoliques, comme le dit
une tradition qui voulait que la France ait été évangélisée dès les
premières années du christianisme. Cette tradition concerne également
saint Front de Périgueux, saint Austremoine en Auvergne, saint Martial
à Limoges. Ursin serait Nathanaël, disciple du Christ qui fit la lecture
scripturaire durant la dernière Cène du Seigneur. L'histoire préfère
parler de l'évangélisation ultérieure, venue par la vallée du Rhône
et Lyon.
SAINT VANNE (+ 707)
évêque de Verdun et saint Hydulphe évêque de Trèves. Chacun d'eux fonda
un monastère placé sous la Règle de saint Benoît. La Congrégation de
Solesmes en fut constituée héritière et les vénèrent pour cette raison.
DEDICACE DE LA BASILIQUE DU SAUVEUR
ou basilique saint Jean de Latran, à Rome. Eglise cathédrale de l'évêque
de Rome, elle est à ce titre, " mère et tête de toutes les églises "
du monde chrétien. Elle fut édifiée par l'empereur Constantin, vers
324, peu après la fin des grandes persécutions, à côté du palais des
" Laterani " une grande famille romaine. Cinq conciles y tirent leurs
assises.
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