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Les saints du 11 novembre

SAINT MARTIN DE TOURS (+ 397)
que les Eglises d'Orient appellent aussi " saint Martin le Miséricordieux ". Il est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. A 15 ans ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Il est muté en Gaule et c'est là, qu'à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s'y décide enfin. Il quitte l'armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu'à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, en disant cette parole :"Seigneur, s'il ne faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur." En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.

SAINTE AGNES DE BAVIERE (+ 1532)
Fille du duc de Bavière, Louis IV, elle fut élevée par les religieuses clarisses de Saint-Jacques de Münich. Les clarisses de Bavière la vénèrent comme une sainte. On raconte qu'au moment où ses parents voulurent la reprendre, elle courut vers le tabernacle en s'écriant :"Que je ne sois jamais séparée de vous." Elle tomba alors malade et mourut quelque temps après.

BIENHEUREUX ARALDUS (+ 1250)
Frère convers cistercien de l'abbaye cistercienne d'Isenhagen en Allemagne.

SAINT ATHENODORE (4ème s.)
En Mésopotamie. Il fut arrêté, tourmenté par le feu et d'autres supplices. Au moment d'être décapité, le bourreau ne put accomplir son geste. Saint Athénodore attendit dans la prière qu'un autre remplaça le bourreau défaillant. Nul ne se présenta pour tuer un tel saint. Athénodore s'endormit alors de lui-même dans la paix du Seigneur.

SAINT BARTHELEMY DE GROTTAFERRATA (+ 1054)

Il naquit en Calabre et se mit tout jeune sous la conduite de son compatriote saint Nil, fondateur de ce monastère italo-grec de Grottaferrata. Passionné par les études, il parlait plusieurs langues. Devenu abbé, il fit de ce monastère un foyer de science et d'art, à une époque de décadence généralisée en Occident.

BIENHEUREUX BARTHELEMY DE TOURS (11ème.)
Abbé de Marmoutier, puis évêque de Tours, il se montra vigoureux pour la défense de la doctrine eucharistique attaquée par Béranger de Tours dont les erreurs théologiques portaient sur la " Présence Réelle " et la " transsubstantiation " du pain et du vin au Corps et au Sang du Seigneur. Il amena Béranger à la conversion et au repentir en lui donnant à réfléchir sur le dogme et la théologie.

SAINT BERTUIN (+ 698)
Originaire d'Angleterre, il quitta le monastère d'Othbelle pour se fixer sur les bords de la Sambre dans la forêt de Marlaigne. Il y bâtit une cellule qui devint l'origine d'un monastère tant sa sainteté lui attirait des disciples.

SAINT CYNFRAN (5ème s.)
On vénère encore la source qui porte son nom au Pays de Galles. Il aurait été le fils du roi Brychan de Brecknock.

SAINT ETIENNE DE SERBIE (+ 1336)
Prince serbe, il eût les yeux crevés par son père, le roi Miloutine ou Milocevitch de Serbie, qui le croyait meneur d'une conspiration menée contre lui. Saint Etienne endura avec patience cette épreuve. Envoyé comme otage à Constantinople, il fut enfermé au monastère du Pantocrator où sa douceur, sa patience, ses attentions délicates pour tous, lui attirèrent la bonté des moines. Saint Nicolas lui apparut en songe et lui rendit la vue. En reconnaissance, le prince fit construire l'église de Detchani à Constantinople qui est un des chefs d'œuvre de l'art byzantin et serbe. Saint Etienne fut assassiné par l'un de ses fils.

SAINT JOSEPH PIGNATELLI (+ 1811)
Né à Saragosse, dans une grande famille de l'Aragon, il entra à 15 ans chez les Jésuites. Après sa profession religieuse, il enseigna successivement à Manrèse, à Bilbao et à Saragosse. Lors de l'expulsion des Jésuites de l'Espagne, il se rendit en Corse puis en Italie, à Ferrare où il eût la charge du scolasticat de son Ordre. Quand la Compagnie de Jésus fut supprimée en 1773, il soutint moralement et matériellement ses frères. Il travailla ardemment au rétablissement des Jésuites et ouvrit dès 1799 un noviciat. Il fut canonisé en 1954.

SAINTE MARINE DE NAGASAKI (+ 1634)
Tertiaire de l'Ordre de saint Dominique, elle servait les missionnaires persécutés avec une grande charité et un grand courage. Elle fut arrêtée comme chrétienne et condamnée à être brûlée vive. Attachée à un poteau, elle subit un supplice d'une cruauté raffinée. Elle fut consumée lentement par des braises qui brûlaient à quelque distance autour d'elle. " Elle expira comme un pain cuit au four, brûlée plutôt par l'amour divin que par le feu matériel " a-t-on dit de sa mort.

SAINT MAXIME (+ 1433)
Fol en Christ qui vivait à Moscou au 15ème siècle à l'époque de la domination tatare. Il allait par toute la ville, presque nu en toutes saisons malgré le froid des hivers, enseignant le renoncement et condamnant publiquement les riches qui édifiaient leur fortune sur le malheur des pauvres.

SAINT MENNE (+ 303)
ou Menas. Soldat égyptien qui, pendant les persécutions de l'empereur Dioclétien, se déclara chrétien et fut éprouvé pour cette raison d'effroyables tortures avant d'être décapité. Il fut longtemps le saint patron de l'importante colonie égyptienne de Rome. Un synaxaire grec contemporain rapporte ce fait que les soldats grecs qui étaient dans l'armée des Alliés, lors de la bataille d'El-Alamaeïn (saint Menas) le prièrent : " La nuit venue, saint Ménas apparut au milieu du camp allemand à la tête d'une caravane de chameaux strictement de la même manière qu'il était jadis représenté sur une des fresques de l'église décrivant les miracles du saint. Cette apparition jeta la stupeur puis la panique parmi les troupes allemandes et atteignit si fort leur moral que les Alliés remportèrent la victoire. En reconnaissance, on restaura l'église du saint Menne, à Alamaeïn. L'Eglise grecque conserve pieusement ce souvenir.

SAINT RHEDIW (?)
Il a dû exister puisqu'une église paroissiale du Pays de Galles s'est placée sous sa protection à Llanllyfini.

SAINTE STEPHANIDE (+ 160)
Chrétienne, elle avait assisté saint Victor durant ses souffrances. Arrêtée à son tour, elle confessa Jésus-Christ. Attachée entre deux palmiers qu'on avait courbé et retenu par des cordes, on libéra les arbres qui reprirent brutalement leur position et déchirèrent ainsi en deux le corps de notre martyre.

SAINT THEODORE STUDITE (+ 826)

Né dans une noble et très chrétienne famille de Constantinople. Il entre dans un monastère dirigé par l'un de ses oncles, mais les moines sont exilés parce qu'ils réprouvent la conduite de l'empereur qui répudie sa femme et en épouse religieusement une autre. Lorsque les raids arabes chassent les moines byzantins de leurs monastères d'Asie Mineure, saint Théodore revient à Constantinople où ses difficultés se sont aplanies. Il est placé à la tête du monastère du " Stoudios " à qui il fait retrouver la pureté du monachisme primitif. Le règlement du Stoudios servira d'ailleurs de règle à un grand nombre de monastères orientaux. Chaque jour, il adresse à ses frères " des catéchèses " célèbres. Mais la tempête revient. L'empereur Léon V met hors la loi les saintes images. Théodore résiste et il passera le reste de sa vie dans un exil douloureux. " O philanthropie indicible du Christ, dit-il. Du non-être, il nous a amenés à l'être. "

SAINT VERAN (4ème s. ou + 590)
ou Vérand. Il y eût un saint Véran, peut-être deux, peut-être plus. On pensait au début du Moyen Age qu'il était le fils d'un saint évêque de Lyon devenant à son tour évêque de Vence. Mais d'autres pensent qu'il est confondu avec saint Véran de Cavaillon dont le diocèse d'Autun fait mémoire aujourd'hui et que le martyrologe romain ancien mentionnait le 19 octobre. Plusieurs localités rappellent l'existence de l'un ou de l'autre : Saint-Véran-05350, Saint-Vérand-69620, Saint-Vérand71570.

SAINT VICTOR (2ème s.)
Soldat romain originaire d'Italie, il fut muté dans la région de Damas. Dénoncé pour sa foi en Jésus-Christ, on lui fit boire un mélange de chaux vive et de vinaigre, puis on le laissa pendu par les pieds jusqu'à la mort. Son douloureuse agonie dura trois jours. C'est ainsi qu'il trouva le repos éternel.

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