Les
saints du 17 novembre
SAINTE ELISABETH DE
HONGRIE (+ 1231)
Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l'âge de quatre ans et mariée
à quatorze au landgrave de Thuringe. Ce sera une épouse aimante pour
ce mari qu'elle n'a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors
qu'elle n'aime que la simplicité. Des franciscains venus d'Allemagne
lui font connaître l'esprit de saint François et elle se met au service
des pauvres et des familles éprouvés par la guerre. En 1227, son époux
tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade. Elisabeth
se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant. Comme on
veut la remarier, elle refuse et, pour cette raison, connaît l'injustice
de sa famille qui la chasse avec ses trois enfants et l'héberge dans
une porcherie. Son oncle l'évêque de Bamberg calme le jeu et elle peut
revêtir l'habit du tiers-ordre franciscain. La famille ducale se charge
des enfants. Elle met alors tous ses revenus au service des pauvres
et ne garde pour elle qu'une pauvre demeure. Elle leur fait construire
un hôpital. Joyeuse de tout ce qu'elle devait endurer, elle disait :
" Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il
pas me voir joyeuse puisque je l'aime et qu'il m'aime ? " Elle meurt
à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables.
SAINT ALPHONSE RODRIGUEZ (+ 1628)
Martyr avec saint Jean del Castillo et saint Roch Gonzalès. Ils avaient
fondé la "réduction de l'Assomption" au Paraguay, sur la rivière Jiuhi.
Une zone destinée à protéger et à éduquer les indiens. Ils furent assassinés
en 1628.
SAINT ACISCLE (4ème s.)
et sa sœur sainte Victoire martyr à Cordoue durant la persécution de
Dioclétien.
SAINT AIGNAN (+ 453)
Né à Vienne en Dauphiné d'une famille originaire de Hongrie, il fut
appelé à Orléans par l'évêque saint Euverte qui avait entendu parler
de ses mérites et de ses qualités. Evêque d'Orléans à son tour, il sauva
sa ville de la cruauté des hordes d'Attila qui avait évité Paris. Il
avait appelé Aetius le général romain qui vint au secours des assiégés.
De nombreuses localités portent son nom en France, car il fut considéré
à l'époque comme un sauveur.
SAINT GENNADE et SAINT MAXIME (5ème s.)
patriarches de Constantinople. Gennade se montra un gardien très fidèle
des traditions apostoliques, imposa le repos dominical, préserva l'harmonie
de l'Eglise avec le pouvoir civil. En butte à l'empereur Léon I, il
préféra démissionner. Il partit en pèlerinage aux Lieux Saints vêtu
comme un simple moine et c'est au retour qu'égaré dans la campagne de
Chypre, surpris par une tempête de neige, il se verra refuser l'hospitalité
dans une maison villageoise. Il restera dehors, à la porte. Le lendemain
on retrouva le saint patriarche mort de froid.
SAINT GOBRON (+ 920)
martyr en Géorgie pour sa fidélité au Christ, avec cent-cinquante de
ses compagnons, soldats.
SAINT GREGOIRE LE THAUMATURGE (+ 270)
Né en Cappadoce maritime d'une famille païenne, il se révéla très tôt
être d'une intelligence hors du commun. Il contemplait l'harmonie du
monde créé, délaissant les liaisons dangereuses que ses amis lui proposaient.
Envoyé en Palestine pour poursuivre ses études, il y rencontre Origène
qui lui fait découvrir la foi chrétienne. Retiré au désert pendant quelque
temps, il revient à Néocésarée comme évêque. Son œuvre pastorale convertit
la région, mais durant la persécution de Dèce, il préfère se cacher
pour aider les plus faibles dans la foi. Il s'endormit dans la paix
du Seigneur.
SAINT GREGOIRE DE TOURS (+ 595)
Né à Clermont-Ferrand, il se rend à Tours pour se faire guérir auprès
du tombeau de saint Martin. Resté à Tours, il en devient évêque. A sa
mort, il laisse de nombreux traités d'histoire et d'astronomie. Une
hagiographie merveilleuse et terrifiante de saint Julien et de saint
Martin ; un traité des cycles ecclésiastiques et surtout une tumultueuse
" Histoire des Francs " étonnamment respectueuse des faits malgré des
jugements passionnés, ce qui fait de lui le premier historien de la
France.
SAINTE HILDE (+ 680)
Baptisée vers l'âge de quatorze ans, elle quitta le Nord de l'Angleterre
pour prendre le voile dans le monastère de Chelles en France où sa sœur
était déjà religieuse. A la mort de cette dernière, elle retourna dans
son pays où elle fonda un monastère à Hortlepool puis à Whitgy. Elle
a laissé le souvenir d'une abbesse rigoureuse et bonne.
SAINT HUGUES (+ 1200)
Originaire de la Bourgogne, il aurait bien voulu devenir chartreux dans
le Dauphiné. Dieu en disposa autrement. Appelé par le roi Henri II,
il reçut une maison dans le comté de Somerset. Elu évêque de Lincoln,
il joignit à son service pastoral une vie contemplative étonnante. Vivant
pauvrement, il faisait distribuer toutes ses ressources aux pauvres.
SAINT JEAN DE CASTILLO (+ v. 1600)
Jésuite au Paraguay, dans l'une des petites républiques indépendantes
fondées par les jésuites pour protéger les indiens contre les colonisateurs
portugais qui venaient du Brésil accaparer les terres.
BIENHEUREUSE JEANNE DE SIGNA ( (+ 1307)
Elle naquit près de Florence. Petite bergère, sa sainteté la fait réclamer
par les bénédictins de Vallombreuse comme étant l'une de leurs tertiaires.
Les franciscains réclament également et pour la même raison.
SAINT LAZARE L'ICONOGRAPHE (+ 867)
Il défendit avec ardeur la sainte foi orthodoxe dans le temps de la
fureur iconoclaste de l'empereur Théophile. Exilé sur les bords du Bosphore,
il peignit, à son retour à Constantinople, une grande icône du Sauveur
qui fut placée à la porte du palais impérial. Il fut envoyé deux fois
à Rome auprès du Pape pour s'entretenir avec lui sur les moyens de restaurer
la paix et l'unité. C'est au cours du second voyage qu'il meurt dans
la villedes saints Apôtres.
SAINT LONGIN (4ème s.)
Père du Désert en Egypte, dont les apophtègmes (sentences) sont célèbres
: " Tout comme un mort, ne juge personne ; ainsi en est-il pour l'homme
humble. " ou encore " Le jeûne humilie le corps, la veille purifie l'intelligence.
"
SAINT NAMASE (+ 566)
ou Naamad, évêque de Vienne en Dauphiné. Lui et son épouse Euphrasie
furent célèbres pour leur grande charité envers les pauvres. Vers la
fin de leur vie, elle se retira dans la solitude s'enrichir les biens
du ciel.
BIENHEUREUX NICOLAS D'ARMENIE (+ 1601)
martyr de l'Ordre de saint Dominique. Il avait soustrait une jeune chrétienne
aux séductions du pacha qui gouvernait le pays au nom des Turcs. Furieux,
le gouverneur le fit mettre en prison et condamner à recevoir chaque
jour cent coups de bâtons sur la plante des pieds jusqu'à ce qu'il en
mourût.
SAINT NICON DE RADONEGE (+ 1420)
Né à Youriev entre Rostov et Radonège en Russie, il aurait voulu entrer
au monastère de la Sainte-Trinité. Mais, trop jeune, il fut refusé par
saint Serge qui le fit entrer dans un monastère de Serpoukhov. Quelques
années plus tard, il fut rappelé par saint Serge lui-même qui en fit
le second du monastère et, à sa mort, saint Nicon fut élu higoumène,
montrant pour chacun des moines, tendresse et attention. Il connut la
destruction de la " laure " par les Tatares. Il le réédifia et fit décorer
l'église où reposait les reliques de saint Serge par les admirables
fresque de Daniel le Noir et de saint André Roublev. Il est enterré
face au tombeau de saint Serge.
SAINTE SALOMEE (+ 1268)
Religieuse clarisse. Elle était princesse, radieuse de beauté, disait-on
à la cour de Pologne. A l'âge de treize ans, on la destina à devenir
l'épouse du prince de Hongrie, Colman. Devenue souveraine de la Galicie,
elle perdit son jeune époux dans un combat contre les Tartares. Alors
elle quitta le monde. Donna la moitié de ses biens aux pauvres et l'autre
moitié pour reconstruire ce qu'avaient détruit les Tartares. Elle s'en
fut dans plusieurs monastères, mais, dans tous, elle resta une " pauvre
dame de sainte Claire. "
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