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Les saints du 19 novembre

SAINTE MECHTILDE DE HACKERBORN (+ 1298)
Apparentée aux Hohenstauffen, elle appartenait à une famille puissante. Sa sœur aînée était abbesse du monastère des cisterciennes de Rodersdorf qui, plus tard, sera transférée à Helfta. C'est donc tout naturellement que la petite Mechtilde lorsqu'elle eût 7 ans, fut confiée à sa sœur pour son éducation. Elle ne quittera plus le monastère. Bien plus tard, on lui remit la charge de la formation des nouvelles religieuses, les novices. Elle dirigeait le chant monastique et sainte Gertrude fut parmi ses élèves. C'est à elle qu'elle dévoilera une partie de son extraordinaire vie spirituelle dans " Le Livre de la grâce spéciale ", vie spirituelle qui s'enracine dans la liturgie et la pratique de la "Lectio Divina ", insistant plus sur la figure du Christ glorieux que sur la figure du Serviteur souffrant. Elle recevra des visions du Sacré-Cœur, non point comme un amour méconnu, mais comme un amour victorieux. Une sainte de la sérénité et de l'optimisme.

SAINT ABDIAS (6ème s. av. JC)
Le Prophète qui, peu après la ruine de Jérusalem et la destruction du Temple en 587 av. JC, fut appelé à réconforter le peuple d'Israël déporté, en exaltant la Justice de Dieu, maître des nations et de l'histoire.

SAINT ANASTASE, pape (+ 498)

Son pontificat ne dura que deux ans et fut très controversé parce qu'il se montra conciliant à l'égard du patriarche de Constantinople qui louvoyait entre la foi catholique et celle des monophysites. Diffamé par les plus intransigeants, Anastase a même été placé en enfer par la Divine Comédie de Dante. Quelques calendriers le citent cependant comme digne de sainteté.

SAINT ATTON ( + 1010)
Evêque et premier abbé du monastère de Tordino qui avait été fondé par l'abbaye du Mont-Cassin.

BIENHEUREUX AYMAR (+ 942)
Il fut le successeur de saint Odon comme abbé de Cluny.

SAINT BARLAAM (+ 304)
Martyr à Césarée de Cappadoce. Un paysan, et, selon les gens du monde, un homme grossier. Mais devant Dieu, un homme de sagesse. Pour lui faire répandre l'encens devant la statue de l'empereur, on le lui mit dans sa main, puis on plaça sa main sur des charbons ardents, espérant qu'il l'ouvrirait et ferait tomber l'encens sur les charbons. Il se laissa brûler, craignant le moindre scandale devant ceux qui étaient autour de lui.

SAINT BUDOC (+ 600)
ou Bozel ou Bozeg. Evêque de Dol de Bretagne et successeur de saint Magloire. Il est fêté de 9 décembre à Vannes et le 18 à Dol. La tradition veut qu'il soit né dans les environs de Dol et qu'il ait fondé un monastère sur l'île Lavret dans l'archipel de Bréhat

SAINT CRISPIN ( 4ème s.)
Evêque en Andalousie, il fut décapité lors de la persécution décidée par l'empereur Maximilien Hercule. Il a son office propre dans la liturgie mozarabe.

SAINTE ERMEMBURGE (+ 700)
ou Ebbe. Princesse de Kent, ses trois filles, Mildrède, Milburge et Milgite, furent honorées comme des saintes et elle-même, devenue veuve, fonda un monastère dont elle fut l'abbesse et dont le nom perdure par le village de Ebbesfleet.

SAINT EUDES (+ 700)
Né à Orange, il s'engagea dans la vie religieuse au monastère Saint Honorat de Lérins. Le duc d'Aquitaine, saint Calmine, voulant fonder un monastère en Auvergne, ce fut Eudes qui reçut cette tâche et la mena si bien que les moines devinrent très nombreux dans cette abbaye appelée aussi Saint Chaffre.

SAINT EXUPERE (+ 170)
martyr à Vienne sur le Rhône, en même temps que saint Séverin et saint Félicien, au temps de l'empereur Marc-Aurèle.

SAINT FAUSTE D'ALEXANDRIE (4ème s.)
Diacre et compagnon d'exil de saint Denys d'Alexandrie, il survécut à son maître et souffrit le martyre sous l'empereur Dioclétien.

BIENHEUREUX FREDERIC JANSOONE (+ 1916)
Il naquit à Ghyvelde dans le Nord et se sentit attiré par la spiritualité franciscaine. Il fait de brillantes études, entre au noviciat d'Amiens et est ordonné prêtre le 17 août 1870. Il sera aumônier militaire pendant la guerre. Après avoir fondé le couvent franciscain de Bordeaux, il vient à Paris pour s'occuper de la Custodie de Terre Sainte qui se trouvait alors près de la gare Montparnasse. Il y séjournera du 25 septembre 1875 au 26 avril 1876, travaillant bien sûr pour la Custodie, mais surtout travaillant à la Bibliothèque Nationale pour écrire l'histoire des missions franciscaines avec Marcellin Civezza. Il célébrait la messe avec une foi impressionnantes et savait faire partager à ceux qui l'approchaient son intimité avec le Seigneur. Ses recherches sur les saints et les missionnaires franciscains n'étaient pas une simple recherche historique mais une rencontre avec des disciples du Christ. Il quitte Paris pour se rendre en Terre-Sainte jusqu'en 1881, date à laquelle il est envoyé à Trois-Rivières au Canada où il meurt le 4 août 1916. Il est également fêté à cette date au Canada.

SAINT HELIODORE (3ème s.)
Il confessa le Christ à Magido en Pamphilie au sud de l'Asie Mineure. Jeté et enfermé dans une statue de bœuf en bronze rougi au feu, il demeura inébranlable et ses bourreaux le décapitèrent.

SAINT HILARION (+ 882)
Né près de Tbilissi en Géorgie, il fut moine jusqu'au jour où l'évêque l'appela à devenir prêtre. Il est connu pour ses traductions des Pères Grecs en langue géorgienne afin de nourrir la spiritualité de son peuple. Il " pèlerina " à Constantinople, en Terre Sainte et à Rome et revint en Grèce où il fonda un monastère à Thessalonique et c'est de là qu'il partit pour son dernier voyage : le ciel.

SAINT HOUARDON (+ 577)
Evêque de Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère. Il n'est connu que par son nom sur la liste épiscopale de cet ancien évêché. Mais la tradition, en Bretagne, veut qu'il ait été originaire de la Grande-Bretagne, émigra dans la région de Landerneau, ermite dont le renom le fit appeler à l'épiscopat par les fidèles.

SAINT JACQUES DE SASSEAU (+ 865)
Originaire de Grèce, il servit comme soldat sous les ordres de l'empereur de Byzance, Léon l'Arménien. Nous le retrouvons quelques années plus tard, d'abord à Lyon, puis à Bourges et c'est là qu'il se fixe, sur les bords de la Sauldre, dans un lieu encore désertique où il peut mener la vie érémitique dont il rêvait.

SAINT MAXIME (3ème s.)
Prêtre et martyr qui fut mis à mort sur la via Appia à Rome pour avoir confessé le Christ.

SAINT PATROCLE (+ 500)
Un chercheur de Dieu. Quand sa mère lui proposa de se marier : " Je t'ai trouvé la plus belle fille du pays ", il répondit : " Laissons cette beauté faire le bonheur des autres et permettez-moi de suivre ma vocation. " Il devint alors clerc du diocèse de Bourges, mais comme il ne pouvait partager le repas commun parce qu'il jeûnait sans cesse, il alla s'établir à Néris-les Bains. Il ouvrit une école et une église, mais il partit à nouveau à cause du nombre de ceux qui venaient le voir et le distrayaient dans sa vie contemplative. Il alla s'enfouir dans la forêt de Colombier pour rester uni à Dieu.

SAINT PONTIEN (+ 235)
Un pape qui eût à s'affronter à saint Hippolyte qui s'opposait aux réformes entreprises par l'évêque de Rome. Mais l'empereur les réconcilia dans le martyre. Hippolyte fut condamné aux mines en Sardaigne. Et à quelque temps de là, saint Pontien le fut également, et tous deux, rendirent ainsi ensemble le témoignage de l'unique foi en Jésus-Christ.

SAINT TANGUY ( ?)
A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se compte plus dans le Finistère et le Léon.

SAINT THEODEMIR (+ 585)
Abbé du monastère bénédictin de Micy-Saint-Mesmin près d'Orléans, où ses vertus durant cinquante-cinq ans entraînèrent ses moines dans la prière et la contemplation.

BIENHEUREUX TUTON (+ 815)
Moine bénédictin, il est le fondateur de l'abbaye d'Ottobeuren, en Bavière.

SAINT YVES D'AUTEUIL (+ 1116)
Un évêque de Chartres qui développa la célèbre " école de Chartres " qui donna à l'Eglise tant de saints et tant de théologiens. Il était lui-même un grand saint et un grand théologien qui n'hésita pas à s'opposer aux désordres du roi de France Philippe I, ce qui conduisit saint Yves en prison, mais plus tard conduisit le roi à se réconcilier avec l'Eglise.


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