Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 21 novembre

PRESENTATION DE LA VIERGE MARIE
Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le " protévangile de Jacques". La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès. Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe : Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. " Tout le peuple d'Israël l'aima " . Cette fête est attestée dès le 6ème siècle.

SAINT ALBERT DE LIEGE (+ 1192)
Il naquit à Louvain en Belgique et son frère était duc de Lorraine. Quand il fut nommé évêque de Liège, il rencontre l'opposition du comte de Hainaut qui avait un autre candidat soutenu aussi par l'empereur d'Allemagne Henri IV. Saint Albert en appelle à Rome où il est reçu par le Pape qui confirme son élection et le nomme cardinal. Par amour de la paix, saint Albert se fait consacrer à Reims où il réside en attendant des jours meilleurs. C'est là qu'il est assassinés par des mercenaires payés par l'empereur, martyrisé pour avoir défendu la liberté de l'Eglise.

SAINTE AMALBERGE (+ v. 900)
Abbesse bénédictine de l'abbaye de Susteren, elle éleva dans son monastère les deux filles du roi de Lorraine, qui, après sa mort, la firent élever au rang des saints.

SAINT CELSE ET SAINT CLEMENT (?)
Martyrs. Nous n'en connaissons que les noms qui sont mentionnés au martyrologe romain.

SAINT DIGAIN (5èe s.)
La mémoire des Cornouailles le vénère dans le Clwyd, comme fils du roi de cette région.

SAINT DIMITRI DE ROSTOV (+ 1709)
Né à Kiev en Ukraine, il devient vite célèbre par la vie des saints qu'il rédige, mais le patriarche le trouvait trop " romain ". Nommé métropolite de Sibérie, il revient à Moscou quand le tsar Pierre le Grand commua son exil. Il n'y avait pas, dans ces lointaines régions, de bibliothèques pour ce chercheur. Nommé métropolite à Rostov-sur-le-Don, il trouva un diocèse dont le clergé avait grand besoin de réforme. Ce qu'il fit avec douceur et bonté. Il continuait ses écrits jusqu'au jour où on le trouva mort un matin, en prière à genoux au bord de son lit.

BIENHEUREUSE FRANCOIS SIEDLISKA (+ 1902)
Elle appartenait à l'une des plus grandes familles de la noblesse polonaise. Elle naquit au château de Roskowa, non loin de Varsovie. Mais elle préféra la vie religieuse et son humble apostolat. Elle obtint du pape Pie IX l'autorisation de fonder une nouvelle congrégation religieuse qui avait pour but d'imiter les vertus de la Sainte Famille de Nazareth. Actuellement ces religieuses travaillent dans l'enseignement, les hôpitaux et surtout parmi les enfants handicapés. Elle a été béatifiée en 1989.

SAINT GELASE (+ 496)
Il ne fut pape que durant quatre années, mais ses enseignements sur le péché originel, sur la double nature, humaine et divine, du Verbe et sur la primauté du Siège Apostolique ont marqué dans l'histoire de l'Eglise. Une vingtaine de lettres authentiques, un sacramentaire qui regroupe les formules liturgiques de l'Eglise latine, un traité des deux natures en Jésus-Christ et une soixantaine de " canons " sont l'œuvre qu'il nous laisse.

SAINT HELIODORE (3ème s.)
martyr en Pamphylie, dont la constance et le courage convertirent ses bourreaux qui, à leur tour, furent jetés à la mer en confessant le Christ.

SAINT LIBERAL (+ 940)
Né à Brive, il s'en va trouver la solitude à Embrun dans les Hautes Alpes. Malgré son humilité, sa sainteté le fait choisir comme évêque, un ministère où il se montra fidèle en toutes choses.

SAINT MAUR (?)
Les nombreuses villes de France et d'Italie qui prétendent posséder ses reliques démontrent que son culte doit bien avoir quelque fondement historique. Il serait né en effet de parents chrétiens en Afrique et mourut martyr à Rome.

BIENHEUREUX NICOLAS GIUSTINIANI (+ vers 1800)
Vénitien, il devint moine bénédictine dans le monastère de Saint-Nicolas du Lido. Comme tous ses frères avaient té tués durant les guerres contre Constantinople, le Doge de Venise obtint la dispense de ses voeux afin que continue la célèbre famille des Giustiniani et surtout l'héritage qui, sinon, devenait propriété des moins. Nicolas se maria donc sur ordre, il eut six fils et trois filles, puis retourna au monastère. Venise le vénère comme un saint.

SAINT RUF DE ROME (+ v. 90)
Disciple de saint Paul qui le cite dans sa lettre aux Romains (Rom. 16. 13); il est parfois considéré comme étant l'un des fils de Simon de Cyrène(Marc 15. 21). Cette pieuse tradition n'est pas invraisemblable.


Retour