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Les saints du 25 novembre

SAINTE CATHERINE D'ALEXANDRIE (4ème s.)
patronne des jeunes filles et des philosophes. L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire, mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle qui lui fait écarter avec succès les objections apportées contre la foi par les philosophes chargés de la convaincre de l'inanité du christianisme. Une sainte dont la légende a dévorée l'existence historique, recouverte de broderies fabuleuses. Car elle est surtout connue par cette légende qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes et de scies. Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des " voix " de sainte Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'ont portée.

SAINT ALAIN (7ème s.)
ou Elan. Même si les noms sont éloignés, il se pourrait qu'il faille l'identifier avec saint Armand de Maestricht même s'il est honoré à Lavaur dans la région d'Albi où la cathédrale de l'ancien diocèse lui était dédiée en le reconnaissant pour être son fondateur.

SAINT ALNOTH (+ v.700)
Il était le vacher du monastère de Weedon en Grande Bretagne, puis il se retira ermite à Stowe. Tué par des brigands, il fut vénéré comme un martyr.

BIENHEUREUX BERNOLD (+ v. 1050)
Moine et prêtre au monastère d'Ottobeuren en Bavière, il fut célèbre par ses miracles durant sa vie et plus encore après sa mort.

SAINTE CATHERINE LABOURE (+ 1831)
Une paysanne sans instruction. A vingt-quatre ans, elle entre chez les Filles de la Charité à Paris. C'est là, durant son noviciat, de 1830 à 1831, que la Vierge Marie la charge de répandre cette " Médaille Miraculeuse " à qui est due tant de miracles. Elle fit part de sa mission à son confesseur, qui prnd sur lui de répandre ce message et de l'accomplir. Humble et cachée, sœur Catherine sera nommé dans un petit hospice du quartier de Reuilly, non loin du cimetière des martyres carmélites de Compiègne et où, le reste de sa vie sa passera à soigner les vieillards. Sauf à son confesseur, elle ne révélera jamais que la Vierge lui était apparue. Ce ne fut qu'après sa mort qu'on apprit que c'était elle " la voyante de la rue du Bac. "

BIENHEUREUX CONRAD D'HEISTERBACH (+ 1200)
Officier puis ministre des margraves de Thuringe, il préféra à l'âge de cinquante ans se retirer humblement et pauvrement à l'abbaye cistercienne d'Heisterbach.

BIENHEUREUX EKBERT (+ 1075)
ou Egbert. Moine de Gorze en Moselle, il se rendit en Bavière où il fonda le monastère de Munsterschwarzach.

BIENHEUREUSE ELISABETH LA BONNE (+ 1420)
Elle naquit à Born sur les bords du lac de Waldsee dans le Wurtemberg. Elle passa toute sa vie dans une petite communauté franciscaine à proximité de sa ville natale. Elle connut des expériences mystiques extraordinaires et reçut les stigmates de la Passion du Christ. Elle demeurait de longues périodes sans prendre de nourriture autre que l'Eucharistie. Son culte fut confirmé en 1766.

SAINT FINTAN (+ 878)
Moine de l'abbaye de Rheinau qui le canonisa au 11ème siècle. Avant de devenir ermite dans la même cellule durant vingt-cinq ans, il fut un aventurier de Dieu. Né en Irlande, il est capturé lors d'une invasion normande. Il s'échappe sur les côtes d'Ecosse, s'embarque pour la Gaule. Pèlerin de saint Martin à Tours, il parcourt la France et la Germanie, la Lombardie et l'Italie. Revient quelque temps vers la Suisse à Pfeffers et enfin se fixe près de Schaffouse au monastère de Rheinau où il peut enfin s'unir entièrement à Dieu.

SAINTE JOCONDE (+ 466)
Elle était la fille spirituelle de saint Prosper, évêque de Reggio de Calabre. Elle se consacra à Dieu et servit les pauvres.

SAINT MAURIN (6ème s.)
diacre, évangélisateur de la campagne agenaise en France. Sa mémoire est encore honorée dans une petite localité : Saint-Maurin-47270

SAINT MERCURE (6ème s.)
jeune chrétien d'origine scythe, il servait dans l'armée impériale romaine où ses actes de bravoure lui valurent le titre de général. Entraîné par les honneurs et les plaisirs, il en oublia son baptême. Mais un jour, il fut pris de remords et refusa de sacrifier à la déesse Artémis. Arrêté, torturé, il fut décapité, inébranlable dans sa foi retrouvée. Il avait à peine vingt-cinq ans.

SAINT MESROP (+ 441)
en Arménie. Tout d'abord militaire, il se retire dans la solitude monastique avant de prêcher la foi à ses compatriotes. La nation arménienne lui est reconnaissante de l'avoir dotée d'un merveilleux alphabet à la demande de saint Isaac, la patriarche catholicos, afin de lutter contre le paganisme perse en rendant accessibles à son peuple les saintes Ecritures.

SAINT MOISE (+ 251)
Prêtre martyr à Rome. Saint Cyprien le réconfortait souvent et nous connaissons encore plusieurs de ces lettres.

SAINT PIERRE L'HESYCHASTE (5ème s.)
Originaire de Galatie en Asie mineure, il se retira dans la montagne, près d'Antioche, après avoir été pèlerin à Jérusalem. Il y passa des années dans le jeûne et la prière, intercédant auprès de Dieu pour tous ceux qui, malades ou anxieux, venaient lui demander son aide.

SAINT REOLE (+ 698)
ou Rieul, archevêque de Reims, après avoir été religieux puis Père abbé du monastère de Hautvilliers. Il fonda l'abbaye d'Orbais dans le diocèse de Châlons-en-Champagne. Nous avons le témoignage de ses interventions lors du concile de Reims en 689.

SAINT THELIAN (+ 580)
ou Thélo. On l'honore en Angleterre, à Dol-de-Bretagne et dans une petite localité des Côtes d'Armor. On ne sait rien de plus de cet évêque du pays de Galles. La Bretagne garde pieusement sa mémoire dans bien des paroisses dont il est le titulaire de l'église sinon de la localité. Saint Thélo-22460.


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