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Les saints du 26 novembre

BIENHEUREUX ALBERT DE HAIGERLOCH (+ 1311)
De grande noblesse, les Hohenzollern, il préféra l'humilité et la pauvreté comme moine à Oberaltaich en Bavière. Il en sera le prieur et exercera même la charge de curé de la paroisse voisine.

SAINT AMATEUR (3ème s.)
Evêque d'Autun, sa ville natale qui avait été évangélisée par saint Andoche et saint Bénigne. " Il recueillit la moisson qu'ils avaient déposée dans ces contrées, défricha des terres nouvelles et recula les limites de l'héritage de Jésus-Christ. " P. Dinet.

SAINT BASLE (+ 620)
Originaire de Limoges, nous le retrouvons quelques années plus tard à Reims où il vient pèleriner auprès de saint Remi. Et c'est là qu'il va entrer au monastère de Verzy, vivant dans le jeûne, la prière et la contemplation jusqu'au jour où le Seigneur l'appela près de lui.

SAINT CONRAD (+ 975)
ou Kurt, évêque de Constance en Suisse, dont la bonté et les libéralités envers les pauvres sont légendaires. Il fut trois fois le pèlerinage en Terre Sainte. Il sut ne pas se laisser prendre dans les affaires politiques de son temps. Il fut reconnu officiellement comme un saint en 1123.

SAINTE DELPHINE (+ 1360)
Originaire de la région des Alpes, elle épousa à quinze ans, saint Elzéar qui avait treize ans. Ils menèrent ensemble une vie d'austérité et de prière, sans que leurs sujets s'en aperçoivent et sans négliger les obligations mondaines qui étaient celles de leur état de princesse et de comte.

SAINT DIDIER (+ 654)
évêque de Cahors, originaire de la Narbonnaise, Il fut d'abord trésorier royal de Dagobert. Vivant à la cour, il fut en relation avec les grands saints de son époque : saint Ouen et saint Eloi. Le roi Dagobert fit de lui l'évêque de Cahors en réponse à une demande des habitants de cette ville. La lettre du roi mérite d'être connue : " Nous faisons violence à nous-même en nous privant d'un officier si nécessaire. Mais nous devons donner à l'Eglise des pasteurs qui conduisent nos peuples selon Dieu. "

SAINT DIODORE (+ 1633)
A l'âge de 15 ans, il quitta sa famille pour le monastère du grand-nord de la Russie à Solovski où régne un grand froid. Il se retira même dans la forêt pour passer son temps dans la prière contemplative. Agressé plusieurs fois par certains moines du monastère qui lui reprochaient son influence auprès des novices, il leur pardonnait avec une grande patience.

BIENHEUREUX GAUTIER D'AULNE (+ 1180)
Chanoine de Liège en Belgique, il suivit saint Bernard à Clairvaux, puis il revint dans son pays où il fut le premier prieur de l'abbaye cistercienne d'Aulne.

SAINT INNOCENT D'IRKOUTSK (+ 1731)
Saint Innocent voulait convertir la Chine au christianisme lorsque l'empereur de Chine, en 1692, ouvrit son pays à l'Evangile. Sous l'influence des pères jésuites, les missionnaires inculturèrent l'Evangile dans les coutumes chinoises. Quand les dominicains vinrent se joindre à eux, ils les critiquèrent comme faisant une dérive théologique que Rome condamna à trois reprises sous leur influence. A la suite de quoi, l'empereur interdit le christianisme en 1717. Saint Innocent pensa que c'était seulement les catholiques qui étaient ainsi expulsés. Mais en fait c'était le christianisme. Il dût rebrousser chemin lorsqu'il lui fut interdit d'entrer en Chine. C'est ainsi qu'il devint l'apôtre de la Sibérie méridionale et le premier évêque d'Irkoutsk non loin du lac Baikal.

BIENHEUREUX JACQUES BENFATTI (+ 1338)
Dominicain natif de Mantoue en Italie, il était maître en théologie. Elu évêque de sa ville natale en 1303, il était surnommé le père des pauvres. Son culte fut confirmé en 1859.

SAINT JACQUES LE PERSAN (4ème s.)
Bien qu'il ait été l'ami de Yasdagerd, roi des Perses, il n'en fut pas moins arrêté et torturé quand il renia la foi musulmane pour devenir chrétien. Coupé en morceaux puis décapité, il entra dans la gloire de Dieu.

SAINT JACQUES DE ROSTOV (+ 1392)
Il se distingua par une grande science théologique et ses miracles. Chassé de sa ville par ses fidèles, il leur pardonna, mais se retira dans la solitude sur les bords du lac Néro où il mourut en paix dans le monastère qu'il avait fondé.

SAINT LEONARD DE PORT-MAURICE (+1751)
religieux franciscain qui (peut-être) a inventé le chemin de croix, mais en fut certainement un grand propagateur au cours de ses missions intérieures, spectaculaires et étonnantes.

SAINT MARTIN D'ARADES (+ 726)
Moine de Corbie en Picardie, il était le chapelain et le confesseur de Charles Martel.

SAINT NIKON (+ 988)
En Arménie, surnommé le " métanoite " ce qui signifie " convertissez-vous " (metanoia en grec) car il prêchait le repentir.

SAINT REPHAIRE (+ 728)
ou Romphaire, évêque de Coutances. D'origine anglaise, il vint à 18 ans en Gaule Aquitaine. En route, il rencontra saint Lô qui le retint près de lui, l'éleva au sacerdoce et lui confia la ville de Barfleur. A la mort de saint Lô, il fut élu évêque. Une localité normande s'est mis sous sa protection : Saint-Romphaire-50860.

SAINT SIRICE (+ 398)
Pape qui, par ses nombreuses lettres aux Eglises d'Afrique, d'Espagne, de Gaule et d'Italie signifiait qu'en lui " le bienheureux Pierre de Rome portait le fardeau de tous ceux qui ont charge d'âmes ". On dit que ce fut lui qui introduisit la prière du " communicantes " dans la liturgie eucharistique.

SAINT SYLVESTRE (+ 1267)
à Fabiano en Italie Centrale. Il embrassa la vie monastique pour se donner totalement au Christ et il fonda une nouvelle congrégation bénédictine, dédiée également aux tâches apostoliques.

SAINT THEODOSE DE TIRNOVO (+ 1363)
Formé à la spiritualité hésychaste, il n'en fut pas moins préoccupé de la vie quotidienne. Lorsque des moines du Mont-Athos se réfugièrent aux confins de la Bulgarie pour échapper aux pirates turcs, il les fit protéger par le roi de Bulgarie, Jean Alexandre. C'est également grâce à ce roi qu'il fonda un monastère à Tirnovo au lieu de sa naissance. Son rayonnement s'étendit à la Serbie, à la Hongrie et à la Valachie roumaine. Il apaisa les différends entre l'Eglise bulgare et le Patriarcat oecuménique.


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