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Les saints du 1er décembre

SAINT ELOI (+ 659)
Gallo-romain originaire de Chaptelat dans le Limousin, "le bon saint Eloi" appartenait à une famille de paysans aisés qui travaillaient eux-mêmes leur domaine, à la différence de tant de grands propriétaires qui les faisaient cultiver par de nombreux esclaves. Il laissa à l'un de ses frères le soin du domaine et entra comme apprenti orfèvre dans un atelier où l'on frappait la monnaie royale selon les méthodes romaines anciennes, (monetarius). Il gardait une partie des revenus venant de sa famille et il les employa au service de la charité des pauvres et des esclaves. Il était aussi habile dans les émaux que dans les ciselures d'or fin. Ces qualités professionnelles allaient de pair avec une scrupuleuse honnêteté. Lorsqu'on lui demanda d'exécuter un trône d'or pour le roi Clotaire II (613-629), il en fit un deuxième avec l'or en surplus qu'il ne voulait pas garder pour lui-même. Cet acte, étonnant pour l'époque, lui valut la confiance du roi qui lui demande de résider à Paris, comme orfèvre royal, fonctionnaire de la Trésorerie royale et conseiller à la cour. Nommé "monétaire" à Marseille, il rachètera de nombreux esclaves que l'on vendait sur le port. Lorsque Dagobert devint roi en 629, il est rappelé à Paris où il dirige les ateliers monétaires du royaume franc, qui se trouvait à Paris sur le quai des Orfèvres et près de l'actuelle rue de la Monnaie . Il reçoit, entre autres, la commande d'orner les tombes de sainte Geneviève et de saint Denis. Il réalise des châsses pour saint Germain, saint Séverin, saint Martin et sainte Colombe et de nombreux objets liturgiques pour la nouvelle abbaye de Saint-Denis. Pour son honnêteté, sa franchise sans flagornerie et la qualité de son jugement pacifique, il avait la confiance du roi qui le faisait souvent appeler près de lui et lui confia même une mission de paix après du roi breton Judicaël. Grande était la piété et la vie de prière de ce laïc qui allait souvent aux offices monastiques. En 632, il fonde le monastère de Solignac au sud de Limoges et un an après, dans sa propre maison de l'île de la Cité, le premier monastère féminin de Paris dont il confiera la charge à sainte Aure. Un an après la mort de Dagobert qu'il avait assisté dans ses derniers moments, il quitte la cour en même temps que saint Ouen qui y était conseiller référendaire et chancelier. Comme lui, il entre dans la cléricature et est ordonné prêtre. Le même jour, le 13 mai 641, ils reçoivent l'épiscopat, saint Ouen comme évêque de Rouen et, lui, comme évêque de Noyon et Tournai, un diocèse qui s'étend jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Il tente, sans grand succès, d'évangéliser la région d'Anvers. Au travers de ses sermons, nous connaissons la situation religieuse de cette époque et les superstitions païennes qu'il rencontre. Il fait sienne la spiritualité de saint Colomban, le moine irlandais, fonde des monastères et aime à se retirer dans l'oratoire d'Ourscamps-sur-Oise. Il voyage aussi. Nous le trouvons au concile de Châlon-sur-Saône et en Aquitaine, à Uzès et à Marseille. Il meurt en 660, à la veille de partir pour Cahors. La reine sainte Bathilde se déplacera pour son enterrement, mais arrivera trop tard. A Paris, une église lui est dédiée dans le quartier parisien des ferronniers d'art et des ébénistes, l'église Saint-Eloi reconstruite en 1967. Une église, détruite en 1793, lui était dédiée dans la rue des Orfèvres, près de l'hôtel de la Monnaie (rue de la Monnaie à Paris 1er). A la cathédrale Notre-Dame, dans la chapelle Sainte-Anne, autrefois siège de leur confrérie, les orfèvres et joailliers de Paris ont placé sa statue et restauré son autel.

SAINT AIRY (+ 591)
ou Agéric ou Aguy. Il est né dans une humble famille. Mais par sa simplicité comme par son érudition théologique, il appartint à l'élite de son époque. Evêque de Verdun à 34 ans, il resta humble et se posa en défenseur du droit d'asile face à la barbarie des rois. Il était très admiré de saint Grégoire de Tours, historien de cet époque, et par saint Venance Fortunat

SAINT ANANIE (+ 345)
Martyr. Originaire de Perse, il y fut arrêté pour sa foi au Christ et fut soumis à de terribles supplices.

SAINT ANSAN (+ 304)
Martyr. Il appartenait à la famille romaine des Anici et vers l'âge de 12 ans, il se convertit au Christ. Son propre père, qui était païen, ne put le faire fléchir et le dénonça aux autorités. Ansan s'enfuit, entraîna beaucoup de jeunes à le suivre dans la foi au point qu'on le surnomma " le baptiste ". Arrêté, il fut décapité.

SAINT ANTOINE LE JEUNE (+ 865)
Originaire d'une bourgade proche de Jérusalem, il s'en fut à Attalia en Asie Mineure où le " patrice " de la flotte byzantine le remarqua et le mit à son service. L'empereur Michel II l'établit gouverneur. Mais Antoine voulait toujours devenir moine et il s'enfuit un soir de fête de la cour pour rejoindre la Bithynie et se retirer dans la solitude. Quelques années plus tard, son supérieur l'envoya à Constantinople au monastère de Tous les Saints où son rayonnement fut si grand qu'il soutint les principaux membres de la famille impériale de ses conseils spirituels et de ses prières.

BIENHEUREUSE ANWARITE NENGAPETA (+ 1964)
Née le 29 décembre 1939 à Wamba au Zaïre, dans une famille chrétienne, elle se consacre très jeune au Seigneur. Entrée chez les religieuses de la Sainte Famille, elle se dévoua tout particulièrement aux tâches de l'éducation de ses jeunes élèves. Attaquée dans sa maison religieuse, elle défend sa supérieure et bientôt succombe sous les coups de ceux qui veulent la violer. " Je vous pardonne ", dit-elle en un dernier soupir à celui qui lui assène le coup mortel. Elle a été béatifiée en 1985.

SAINT CANDRES (5ème s.)
Evêque "régionnaire", il parcourut la région de Maestricht aux Pays-Bas pour l'évangéliser. Il est encore commémoré au diocèse de Rouen.

BIENHEUREUX CHRISTIAN (13ème s.)
L'un des premiers compagnons de saint Dominique. Il fonda à sa demande le couvent de Pérouse dans l'Italie centrale.

SAINT DIODORE (+ 283)
évêque et martyr à Rome avec plusieurs autres dont saint Marien son diacre.

SAINTE FLORENCE (+ 367)
qui consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers. Ses frères et sœurs, originaires d'Andalousie, ont tous été canonisés par la voix populaire dès les premiers temps : saint Léandre (27 février), saint Isidore de Séville (4 avril) et saint Fulgence (16 janvier). Saint Isidore de Séville, son frère, a été déclaré " Docteur de l'Eglise ". (fête le 4 avril)

SAINT FLORENTIN (7ème s.)
A Amboise, sur les bords de la Loire, près de Tours, en l'honneur de qui le comte d'Anjou, Foulques, fonda un collège de chanoines. Une localité de Touraine garde son souvenir : Saint-Florentin-36150.

SAINT HILDEBERT (+ 728)
Abbé du monastère de Saint Bavon à Gand, dont la vie exemplaire le fit exalter comme saint par la voix populaire.

SAINT ISERE (7ème s.)
ou Ilère, ou Chély en langage local. Evêque de Mende dont on ne connaît l'existence et la sainteté qu'au travers de la vie de sainte Eminie, abbesse en Gévaudan. Deux localités gardent sa mémoire dans cette région : Saint Chély d'Apcher-48200 et Saint Chély d'Aubrac-12470.

BIENHEUREUX JEAN DE VERCEIL (+ 1283)
Né dans la province de Verceil en Italie, il était maître en droit canon de l'Université de Paris lors de son entrée dans l'Ordre dominicain. Elu 6ème maître de l'Ordre au chapitre de Paris en juin 1264, il demeura en charge pendant vingt ans. Il recourut plusieurs fois aux conseils théologiques de saint Thomas d'Aquin et prit sa défense quand celui-ci fut attaqué par l'évêque de Paris. Il eut une grande influence au concile de Lyon en 1274. C'est lui qui fit édifier à Bologne le tombeau de saint Dominique. Austère et pacifique, voyageur infatigable, il promut avec force, l'étude, la pauvreté et la prédication évangélique. Il mourut à Montpellier le 29 novembre 1283.

SAINT JOSEPH MARCHAND (+ 1835)
Il naquit en 1803 à Passavant en Franche-Comté. Il entra au séminaire à 23 ans, fit ses études de théologie aux Missions étrangères de Paris et, dès son ordination sacerdotale, il fut envoyé en Cochinchine, apprit la langue annamite et remonta jusqu'à Phnom Penh, la capitale du Cambodge. C'est là qu'il fut condamné pour avoir prêché l'Évangile et le Christ. Il subit le martyre des "cent plaies" et rendit gloire à Dieu, à Tho Duc, près de Hué le 30 novembre 1835, à 32 ans.

SAINT LEONCE DE FRÉJUS (+ v. 439)
Evêque de Fréjus en France de 419 à sa mort. Né à Nîmes, ansi que son frères saint Castor qui fut évêque d'Apt, il joua un grand rôle dans l'Église du midi de la Gaule où son zèle apostolique convertit une population majoritairement païenne. Il fut plusieurs fois mandatés pa les papes de son époque pour régler différentes questions qui se présentaient aux jeunes communautés chrétiennes. Grand ami de Cassien qui lui dédia ses dix premières conférences, il attira à Lérins saint Honorat qui fonda le monastère qui chante encore la gloire de Dieu..

SAINT NAHUM (7è s. av. JC)
L'un des sept " petits prophètes ". Il prophétisa l'anéantissement de Ninive et le rétablissement du royaume de Juda. Il vit venir le messager de la paix définitive, le Messie : " Voici sur les montagnes les pieds d'un messager de la bonne nouvelle qui annonce la paix. " (Nahum 2.1)

SAINT OLYMPIADE (+ 303)
Consul romain qui consomma son martyre à Amelia en Ombrie, torturé sur le chevalet, à l'époque de la persécution de Dioclétien.

SAINT PHILARETE (8ème s.)
Ce riche cultivateur d'Asie mineure vivait heureux, entouré de sa nombreuse famille et de ses serviteurs. Dieu l'éprouva comme il avait éprouvé le saint homme Job. Philarète, devenu pauvre, travailla de ses mains, mais distribuait à plus pauvres que lui le peu de ses gains. La fortune lui revint lorsqu'une de ses filles, d'une grande beauté rehaussée par sa vertu, devint l'épouse de l'empereur Constantin VI. Au jour de sa mort, il rappela à ses enfants sa ligne de conduite : " N'oubliez pas l'hospitalité, visitez ceux qui sont malades, ne négligez pas la fréquentation de l'église."

SAINT PROCULE (+ v. 302)
Evêque de Vérone en Italie, il fut persécuté sous l'empereur Dioclétien, mais il mourut en paix.

SAINT URSICIN (+ v. 347)
Evêque de Brescia en Italie du Nord, il participa au concile de Sardique (actuellement Sofia) en 347. Sa châsse subsiste toujours à Brescia.


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