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Les saints du 2 décembre

SAINT AVIT (+ 325)
ou Avidien, évêque de Rouen qui souscrivit au premier concile des Gaules en Arles en 314.

SAINT CHROMACE D'AQUILEE (+ 409)
Evêque d'Aquilée, ou Ravenne, il développa autour de lui une vie cléricale communautaire. Il écrivit plusieurs ouvrages de spiritualité qui font de lui un " Père de l'Eglise " et saint Jérôme, admiratif, lui dédia la traduction de plusieurs livres bibliques où il l'appelle " le plus saint et le plus docte des évêques. "

SAINT CONSTANTIEN (+ 570)
Abbé de Javron au diocèse du Mans. Il était auvergnat et s'en fut à l'abbaye de Micy près d'Orléans puis dans un ermitage de la forêt de Javron, dans la province du Maine. C'est là que, malgré son désir de perfection dans la solitude, il dut obéir aux ordres de l'évêque du Mans qui lui conféra le sacerdoce et lui confia le soin d'évangéliser les habitants de la région.

SAINT CYRILLE DE PHILEA (+ 1110)
Il préféra rester lecteur et se marier pour demeurer humblement dans la position de celui qui reçoit l'enseignement de l'Eglise et la sert. Avec son épouse, il mena une vie de jeûne et de prière. Devenu matelot, il accepta toutes les contraintes de cette rude vie, décidé à obéir à tous comme à Dieu. Pour suivre son désir d'une vie plus austère, il s'enfermait dans une étroite cellule au sein de sa famille. Comme un martyr, il s'enchaîna au point de voir s'ouvrir des plaies douloureuses, mais jamais il ne renonça à cette souffrance continuelle. De temps à autre, il quittait la maison familiale pour secourir les autres. Chaque vendredi, il se rendait à Constantinople, à 40 kilomètres de là, pour vénérer le " Voile de la Sainte Mère de Dieu " durant la vigile nocturne de l'église des Blachernes. Quand il quittait ses chaînes, c'était pour se mettre des cordages rugueux. Plus tard, il partira en pèlerinage jusqu'à Rome, aux tombeaux des Apôtres. A son retour, il s'installe dans un petit monastère sur les rives de la mer de Marmara. Honoré de tous, des humbles, des pauvres et de l'empereur Alexis Comnène, il meurt en paix, rendant grâces à Dieu de ses bienfaits.

SAINT ETIENNE DE SERBIE (+ 1367)
Fils du tsar Etienne Douchan et lui-même roi de Serbie, il régna dans les temps difficiles de la dissolution du Royaume de Serbie sous les violences des seigneurs révoltés. Doux et bon, il n'usera jamais de la violence pour imposer son pouvoir.

SAINT EUSEBE (+ 256)
et de nombreux autres saints qui, à Rome, furent mis à mort sous l'empereur Valérien. Saint Maxime fut jeté du haut d'un pont dans le Tibre. Saint Eusèbe, saint Néon, sainte Marie et saint Marcel furent décapités. Sainte Pauline expira dans les mains de ses bourreaux. Saint Adrias et saint Hippolyte furent battus de verges plombées jusqu'à en mourir.

SAINT HABACUC (7è.s av. JC)
ou Avvakoum. Prophète appartenant à la tribu de Siméon, il annonça la prise de Jérusalem et la déportation du peuple juif. Mais sans jamais désespérer du Seigneur car il annonçait aussi la délivrance finale, dont son nom était le signe : Habacuc veut dire "père de la résurrection".

BIENHEUREUX JEAN ARMERO (+ 1566)
Frère dominicain de Baeza en Espagne, il devint prêtre et voua sa vie à l'étude et à la prière. Un culte populaire l'entoura après sa mort et le fit inscrire au propre liturgique de l'Ordre dominicain.

BIENHEUREUX JEAN RUYSBROECK (+ 1381)
Originaire du village belge dont il porte le nom, il est appelé " Ruysbroeck l'admirable." Son oncle, prêtre de Sainte Gudule à Bruxelles se chargea de son éducation. Jean fut ordonné prêtre à 24 ans. Il sera chapelain de Sainte Gudule vingt-cinq ans durant. Tout en poursuivant ses activités sacerdotales dans la paroisse, il écrivit plusieurs ouvrages mystiques par lesquels il cherche à faire partager son intense vie contemplative. C'est un regard aigu qu'il pose sur le monde et sur l'Eglise de son temps : il voit la cause de tous les maux dans la pauvreté de la vie intérieure. Mais, dans le même temps, il s'attaque aux illuminés qui cherchent à dévoyer les fidèles et à les entraîner sur les chemins d'une mystique hors de l'Eglise. A 50 ans, il se retire avec quelques amis dans un petit ermitage de la vallée de Groenendal, adopte la règle de Saint-Augustin et devient prieur d'une petite communauté durant les trente-huit années du restant de sa vie. Il compose beaucoup d'autres ouvrages mystiques, : " Les noces spirituelles ", " Les sept clôtures ", " Le livre de la plus haute vérité ", etc...jouant ainsi un rôle important de maître spirituel que l'on vient consulter de loin et que l'on consulte encore, car il est d'une étonnante actualité.

SAINT JESSE (5ème s.)
évêque de Tsilkani en Géorgie et disciple de saint Jean Zadazneli, le fondateur du monachisme dans ce royaume. Originaire comme lui et ses compagnons de la région d'Antioche, il avait reçu la bénédiction de saint Syméon le Stylite. Après un séjour sur la montagne de Mzkheta, près de Tbilissi, il fut choisi comme évêque de Tsilkani où il évangélisa cette contrée encore païenne.

SAINTE MYROPEE (3ème s.)
Martyre née à Ephèse. Lors de la persécution de Dèce, elle cacha le corps de plusieurs martyrs. Les gardes chargés de surveiller ces martyrs furent accusés et traînés dans la ville chargés de chaînes pour être décapités en raison de leur négligence. Sainte Myropée intervint, se dénonça pour les disculper, fut torturée cruellement durant l'interrogatoire, puis jetée dans un cachot où elle rendit son âme à Dieu.

SAINT NONNE (+ 458)
Moine en Egypte, il fut nommé évêque d'Edesse en 448. Il travailla parmi les Arabes de la région d'Héliopolis (Baalbeck).

BIENHEUREUX ODERISE (+ 1105)
Il appartenait à une famille de grande noblesse en Italie, mais il préféra la pauvreté et l'austérité de la vie monastique de l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin où il prit l'habit monastique. En 1059, il fut créé cardinal. En 1087, il devint abbé du monastère. Poète et protecteur des savants et des écrivains, il servit également de médiateur entre les croisés latins et l'empereur grec Alexis.

SAINT SEVERE (+ 300)
saint Sécure, saint Janvier et saint Victorin qui, en Afrique, reçurent la couronne du martyre.

SAINT SILVAIN (+ 450)
Moine de Constantinople, il reçut la charge épiscopale de Troas en Phrygie.

SAINTE VIVIANE (+ 363)
ou Bibiane. Elle passe pour être martyre à l'époque de l'empereur Julien l'Apostat. Elle fut condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution où elle resta inébranlable dans sa foi et sa virginité. Devant un tel échec, le prêteur la fit attacher à une colonne où elle fut battue à coup de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle en succombât.


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