Les saints
du 5 décembre
SAINT SABAS (+ 531)
Né en Cappadoce, il entra tout jeune dans un monastère
de cette région. A 18 ans, le voilà parti pour Jérusalem. Il
rêve de solitude et pour cela s'en va rejoindre saint Euthyme qui l'envoie
faire un stage de vie communautaire à la laure de saint Théoctiste près
de la Mer Morte : "La vie solitaire n'est pas faite pour cette jeunesse."
pense saint Euthyme. Dix ans durant, Sabas apprend à être moine. Puis
il s'établit dans une grotte, seul devant Dieu durant la semaine, avec
ses frères pour la liturgie du dimanche. Mais de nombreux moines le
rejoignent car "la sainteté attire les disciples comme le miel attire
les ours. " Il doit fonder la Grande Laure. A 55 ans, le Patriarche
de Jérusalem le nomme archimandrite des ermites de Palestine. Les controverses
théologiques divisent ses moines. Lui-même soutient le concile de Chalcédoine.
Il se fait le promoteur d'un monachisme modéré, obtient de l'empereur
l'abolition des impôts sur les artisans et fait indemniser les pauvres
paysans. Ses reliques qui, lors des invasions arabes, avaient été conduites
à Venise, ont été rendues par Paul VI aux moines du couvent de Mar Saba
(saint Sabas) en 1965.
BIENHEUREUX BARTHELEMY FANTI (+ 1495)
Originaire de Mantoue en Italie du Nord, il entra
dans l'Ordre des Carmes dont il devint l'un des maîtres spirituels.
Il était réputé pour sa prédication et pour la direction des âmes. Son
culte fut confirmé en 1909.
SAINT BASSE (3ème s.)
Evêque, dans la région de la Côte d'Azur et fêté
à Nice. Pour sa foi au Christ, il fut brûlé de lames rougies puis percé
de deux grands clous, restant ainsi jusqu'au dernier soupir.
SAINT CAWRDAF (6ème s.)
Il était prince de Hereford dans le pays de Galles.
Il succéda à Caradog, son père, mais bientôt préféra la vie monastique et devint moine sous la direction de saint
Ildut (+ 505). Cette abbaye de Llan-Ildut fut la pépinière des saints gallois de cette époque. Son culte est resté très vif dans son pays d'origine.
SAINT COSMAS (13ème s.)
et plusieurs moines de l'Athos, martyrs des "Latins
" à l'époque de l'empereur Michel VIII Paléologue, au temps où il voulait
imposer l'union avec Rome signée au concile de Lyon en 1274. Les moines
d'origine géorgienne du monastère de l'Iviron furent exilés en Italie,
d'autres furent mis sur un bateau que l'on fit couler en pleine mer,
d'autres furent pendus à Vatopedi et vingt-six autres brûlés dans une
tour à Zographou.
SAINTE CHRISTINE (+ 1160)
Religieuse bénédictine, puis recluse à Margate
en Angleterre.
SAINTE CRISPINE de THAGARE (+ 304)
martyre à Thébeste en Afrique. Dame de haut-rang,
elle refusa de sacrifier aux idoles. Ce pourquoi elle fut sauvagement
humiliée puis décapitée, durant la persécution de Dioclétien. Saint
Augustin fait son éloge en plusieurs endroits de ses écrits.
SAINT CYRAN (+ 657)
ou Sigirand. Il fut d'abord échanson à la cour
du roi Clotaire II, puis archidiacre de Tours, ville dont son père était
évêque. Fondateur de plusieurs abbayes, l'histoire garde le silence
sur cette vie que l'on dit avoir été de grande sainteté. La localité
berrichonne, où il avait fondé une abbaye, s'est placée sous son patronage
: Saint-Cyran-du-Jambot-36700.
SAINT DALMACE (+ 304)
Né dans une famille païenne, à Monza en Italie,
il se convertit. Dans l'enthousiasme de sa foi, il s'en fut prêcher
l'Evangile en Gaule et en Italie du Nord. Devenu évêque de Pavie, il
fut arrêté et martyrisé sous l'empereur Maximilien Hercule.
SAINT GERALD (+ 1109)
ou Géraud. Originaire de Cahors dans le Quercy, il était moine dans l'abbaye
de Moissac. C'est là que l'évêque de Tolède, Bernard de Tolède, admirant la beauté
des chants liturgiques, vint le chercher, lui demandant de rénover la
musique liturgique à Tolède. Saint Gérald y réussit aussi bien
qu'à Moissac. Sa réputation en fit, en 1100, un évêque de Braga au nord du Portugal
dont il poursuivit l'évangélisation après une période de déchristianisation
due à la présence des Maures. Il mourut à Bornos, dans un village de montagne où il était venu consacrer une église. Il est vénéré à Moissac et au nord-Portugal, dans le Minho.
SAINT GERBAUD (+ v. 690)
Moine, il fut le fondateur de l'abbaye de Livray
en Normandie, puis évêque de Bayeux.
SAINT GOURI (+ 1563)
ou Gourias. L'Eglise russe fête ce saint évêque
de Kazan qui apporta l'Evangile dans cette région tatare et musulmane.
BIENHEUREUX JEAN GRADENIGO (+ 1025)
Originaire de Venise, il devint moine bénédictin
à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, dans les Pyrénées catalanes, avec son
ami saint Pierre Urseolo, lui-même doge de Venise (10 janvier)
SAINT LUA (7ème s.)
irlandais, moine de l'abbaye de Luxeuil dans le
diocèse de Besançon. Il accompagna saint Colomban dans ses fondations,
jusqu'à Bobbio en Italie, où il meurt.
SAINT NECTAIRE DE KARYES (+ 1500)
Originaire de Macédoine, il fut miraculeusement
sauvé d'une razzia turque. Il se retire alors sur la Sainte Montagne
de l'Athos où il progresse dans la perfection, éprouvé par de longues
et douloureuses maladies.
BIENHEUREUX NICOLAS STEENSEN (1638 - ? )
ou Stenone. Né à Copenhague au Danemark dans une
famille de pieux luthériens. Homme de science, il écrivit ses " Démonstrations
anatomiques " où il montre que la dignité du corps, quand elle est assumée,
permet d'atteindre la dignité de l'âme et tous deux ensemble d'atteindre
la connaissance de leur Auteur, Dieu. Converti au catholicisme, il devint
prêtre, puis évêque, et parcourut l'Europe germanique, Hanovre, Munster,
Paderborn, Hambourg, pour annoncer sa foi. Il mourut en Allemagne à
Schwerin. Il fut béatifié en 1988.
SAINT NIZIER (+ 566)
ou Nicet, Né dans la région de Limoges, il fut
le père spirituel de Théodoric Ier, roi d'Austrasie qui le fit évêque
de Trêves. L'historien saint Grégoire de Tours nous parle de son admirable
sainteté. Il connut l'exil durant quelque temps pour avoir reproché
ses fautes au roi Clotaire. Nous avons sa souscription (signature d'approbation)
aux conciles de Clermont en 535, au cinquième concile d'Orléans en 549
et au concile de Paris en 551. Il nous reste de lui deux lettres sur
l'arianisme et celle où il demande à l'empereur Justinien de lutter
contre les hérétiques nestoriens.
BIENHEUREUX PHILIPPE RINALDI (+ 1931)
Originair du nord de l'Italie, il entra chez les religieux salésien, conquit par saint Jean Bosco. Ordonné prêtre en 1882, il fut envoyé par la suite en Espagne où il fonda dix-neuf maisons au service de la jeunesse. En 1922, il fut élu troisième successeur de saint Jean Bosco, ayant institué un "suivi" de l'éducation salésienne par les fédérations des anciens et des anciennes élèves des Pères salésiens.
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