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Les saints du 11 décembre

SAINT DAMASE (+ 384)
Fils de prêtre et membre du clergé romain par tradition familiale, Damase est élu Pape en 366 dans une époque troublée par les dissensions théologiques et les querelles de partis. On lui opposera même un antipape durant quelque temps. Il soutient la foi en la Trinité que les ariens combattaient. En même temps, il œuvre en faveur de la réconciliation des fidèles que divisaient alors les problèmes de la traduction entre le grec, langue traditionnelle de l'Eglise et le latin, langue populaire qui devenait la langue usuelle de l'Italie. Il aura l'audace de commander à saint Jérôme la traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate. Il organisa le culte des martyrs, nettoya et agrandit les catacombes où ils étaient inhumés et, sur leur tombe, il grave et compose des épigrammes qui font de lui un des premiers poètes latins chrétiens. Il fit écrire sur les murs des catacombes de saint Calixte : "Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je n'avais pas craint de profaner les cendres des saints." et il se fit humblement enterrer dans une église voisine.

SAINT ALEITHELAS (+ 354)
et saint Apsées, martyrs durant la grande persécution perse du 4ème siècle. Arrêtés, ils furent décapités.

SAINT AVRE (7ème s.)
originaire de Sens, il voulut se retirer dans la solitude. Il resta quelque temps à Grenoble où il reçut une paroisse. Mais les calomnies l'en firent partir et c'est en Maurienne qu'il se construisit une cellule pour lui-même, une chapelle pour chanter Dieu et un hospice pour soigner les pauvres. Un village naquit de ce monastère, Saint Avre-73130

SAINT BARSABAS (+ 342)
higoumène (Père Abbé) du monastère d'Ishtar près de l'ancienne Persépolis, il confessa la foi chrétienne devant le gouverneur perse de la région et il eût la tête tranchée avec dix de ses moines.

SAINT DANIEL LE STYLITE (+ 489)
Originaire de l'Asie Mineure, il imitera saint Siméon l'Ancien ( 459) et passera les trente-trois dernières années de sa vie sur une colonne, au bord du Bosphore, à Constantinople, c'est-à-dire une petite plate-forme montée sur deux piliers et entourée d'une balustrade. Il exhortait les fidèles qui venaient à ses pieds et laissait monter ceux qui voulaient lui parler. Il s'opposa à l'empereur Basilisque, ursurpateur et soutien des monophysites.

BIENHEUREUX DAVID D'HEMMERODE (+ 1179)
Originaire de Florence, il entra à Clairvaux en 1131, sous la conduite de saint Bernard. Envoyé en Allemagne en 1134, il fut le fondateur de l'abbaye d'Hemmerode, dans le diocèse de Trèves.

SAINT ENVEL (6ème s.)
Saint Envel le Jeune n'a pour existence historique que l'église qui porte son nom, Loc-Envel-22810 où l'on conserve une chaîne d'un prisonnier détenu injustement et que le saint aurait délivré par ses prières. Il aurait été ermite à Plounevez-Moedec dans les Côtes d'Armor.

SAINT FIVETEIN (+ 888)
Moine bénédictin en Bretagne, il fut le disciple de saint Convoyon à l'abbaye du Saint-Sauveur de Redon. L'on ne sait rien d'autre de lui. Pas même par l'une ou l'autre légendes puisqu'aucune ne s'est emparée de lui.


SAINT HILDEMAR (+ v. 844)
Moine de Corbie en Picardie, il fut nommé évêque de Beauvais en 821. Il participa au concile de Paris en 829 et de Beauvais en 844.

SAINT LEONCE D'ACHAIE (15ème s.)
Son père qui était administrateur du Péloponnèse, lui fit faire de très bonnes études à Constantinople. Il se maria avec une épouse qui comprenait son désir de vie spirituelle et, avec son accord, il abandonna ses biens, se retira sur les hauteurs inhospitalières du mont Klokos et, de là, il gagna en paix l'hospitalité de la demeure éternelle de Dieu.

SAINT LUC LE NOUVEAU STYLITE (+ 979)
Engagé dans l'armée qui défendait l'empire contre le souverain bulgare Syméon, il la quitta pour devenir moine, puis prêtre et il devint aumônier dans l'armée impériale. Après un long temps d'ascèse au monastère du Mont Olympe en Bithynie, il se fixa près d'un oratoire et s'installa sur une colonne dans un lieu désertique. L'évêque lui demanda de se fixer aux abords de Constantinople, ce qu'il fit avec obéissance et il y demeura quarante ans pour la joie de très nombreux fidèles qui, grâce à lui, se repentaient de leurs fautes.

SAINT NICON DE KIEV (11ème s.)
Moine de la laure des Grottes de Kiev, il fut pris en otage par les armées polonaises, priant pour ses ravisseurs. Au bout de trois ans, il retrouva la liberté qui lui permit de retourner dans son monastère. L'un de ses gardiens vient l'y rejoindre pour se consacrer aussi à la vie monastique.

BIENHEUREUSE PILAR VILLALONGA VILLALBA (+ 1936)
Laïque et martyre. Originaire de Valence en Espagne, Pilar resta laïque, secondant sa mère dans les occupations familiales. Elle avait une vie spirituelle intense, assumant des engagements apostoliques et sociaux dans l'Action Catholique. Lors de la persécution de 1936, elle accueillit des prêtres persécutés. Et c'est à cause de cela qu'elle fut arrêtée. Elle mit alors sa plus belle robe pour aller au martyre. Elle fut fusillée le 11 décembre 1936.


SAINT SABIN (+ 420)
Evêque de Plaisance en Italie du Nord, il était lié d'amitié avec saint Ambroise qui lui soumettait ses écrits pour révision et approbation. Le pape saint Damase l'avait envoyé, bien qu'il fut alors que diacre, à Antioche pour régler le schisme mélécien qui divisait cette Eglise.

SAINT VICTORIC (+ 303)
saint Gentien et saint Fuscien, martyrs, exécutés à Amiens sous l'empereur Maximien. Ils eurent le nez transpercé de broches de fer rougies, puis leurs yeux furent arrachés avant qu'ils soient décapités. Leur culte fut très populaire comme en témoigne l'existence d'une localité : Saint Fuscien-80680


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