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Les saints du 16 décembre

SAINTE ADELAIDE (+ 999)
ou Alice. Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie. A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce fut pour elle, des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres. Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Eglise et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés.

SAINT ADON (+ 875)
Moine bénédictin qui, chassé de son monastère de Trêves s'en fut à Rome puis à Lyon et devint évêque de Vienne en Dauphiné où il rédigea l'un des premier "martyrium". Il joua un rôle dans la politique religieuse de son temps. Du Pape Nicolas Ier, nous avons une lettre à saint Adon où l'évêque de Rome écrit à l'évêque de Vienne "son très saint confrère."

LE PROPHETE AGGEE (6ème av. JC)
Les Eglises d'Orient font mémoire du saint Prophète Aggée. Né à Babylone, dans la tribu sacerdotale de Lévi, il avait connu d'abord connu l'exil et il accompagna le retour des premiers juifs à Jérusalem. Il les encourage à reconstruire le Temple, mais aussi à reconstruire leur conscience qu'ils doivent faire entrer comme pierres vivantes dans l'édification du temple spirituel.

SAINTE ALBINE (+ 250)
Vierge, martyrisée à Formies en Italie durant la persécution de l'empereur Dèce.

SAINT BEAN (+ v. 1012)
Evêque de Mortlach en Ecosse. Son siège fut ensuite transféré à Aberdeen.

BIENHEUREUX BERNARD DE PORTES (+ 1152)
Evêque de Belley en Bourgogne et prieur de la chartreuse de Portes. Il vivait dans le jeûne et la contemplation, laissant après lui une grande réputation de sainteté.

SAINT EVRARD (+ 869)
ou Ebrard ou Eberhard. Duc de Frioul, il était le petit-fils de Charlemagne mais aussi l'un des plus puissants seigneurs de l'empire. Père de famille de sept enfants, il fut à la fois un époux vertueux, ce qui était rare à l'époque, et un père ferme et plein de douceur. Deux de ses fils devinrent, successivement, abbés d'un monastère qu'il avait fondé. A la mort de leur père, ils reçurent un psautier de la bibliothèque paternelle avec ces mots :"Celui dont j'ai l'habitude de me servir."

SAINT HILDEMAN (+ 844)
ou Adelmann. Evêque de Beauvais, les louanges qui entourent sa vie ne révèlent pas de faits vraiment historiques, mais témoignent au moins de sa réputation de sainteté. Nous trouvons son nom dans les souscriptions du concile de Paris, et nous savons qu'il connut les invasions normandes, période où son dévouement pour son peuple fut immense.

SAINT IRENION (+ 391)
Evêque élu au service du diocèse de Gaza, il se fit constructeur d'églises pour que le culte soit dignement célébré.

SAINT JUDICAEL (+ 650)
ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel. Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs. Deux ans plus tard, il laissa son trône et se fit moine pour les 20 dernières années de sa vie.

BIENHEUREUSE MARIE DES ANGES (+ 1717)
Cette Piémontaise, dont un parent lointain n'était autre que saint Louis de Gonzague, n'eut de cesse que de devenir carmélite. Ce ne fut pas chose facile, mais elle y fut soutenue par son père spirituel, un carme déchaux. Sa famille puis la maladie rendaient les choses pratiquement impossibles. A 15 ans, sa ténacité eut raison de tous les obstacles. Dans la vie conventuelle, elle connut bien des tourments. Elle les offrait pour les hommes, ses frères, et par ses lettres et ses conseils, elle en aida beaucoup efficacement.

SAINT MARIN (3ème s.)
Il était encore jeune quand il fut dénoncé comme chrétien. Il connut toute une série de cruels supplices dont celui du gril rougi au feu. Il fut décapité, allant au lieu de son supplice escorté par ses parents qui le soutenaient par leur parole et leur présence.

SAINT MEMNON (5ème s.)
Archevêque d'Ephèse, il s'illustra aux côtés de saint Cyrille d'Alexandrie, dans la défense de l'Orthodoxie, en particulier lors du Concile d'Ephèse qui proclama Marie, " Théotokos, Mère de Dieu".

SAINT MODESTE (+ 634)
Archevêque de Jérusalem. Il connut la destruction de la Ville Sainte par les Perses en 614. Soumise au pillage systématique pendant trois jours, la ville fut très grandement brûlée. Le patriarche Zacharie et des milliers de chrétiens furent envoyés en exil vers la Perse. La relique de la Vraie Croix fut également emportée. Saint Modeste put rester sur place. Il s'employa à ensevelir des milliers de morts, à restaurer les Lieux Saints, et, grâce à l'aide généreuse du Patriarche d'Alexandrie, il put aider tout un peuple sans ressources. Le patriarche Zacharie revint après 15 années d'exil. Saint Modeste resta près de lui et lui succéda.

SAINT NICOLAS CHRYSOBERGES (+ 996)
Il était évêque en Russie, quand il fut élu patriarche de Constantinople, à la suite de la démission du patriarche Antoine III. Les Eglises ont toujours loué sa conduite évangélique.

BIENHEUREUX RAYNAUD DE BAR (+ 1151)
Moine de Clairvaux, il fut nommé abbé de Cîteaux en 1133. C'est lui qui recueillit et ordonna la première collection des statuts cisterciens. Il fut l'un des artisans de la réunion des congrégations bénédictines d'Obazine et de Savigny avec l'Ordre de Cîteaux.

BIENHEUREUX SEBASTIEN MAGGI (+ 1494)
Originaire de Brescia et dominicain de Gênes en Italie, dont l'exemple de sa vie toute donnée à Dieu confirmait les prédications. Il fut pendant quelque temps le confesseur de Savonarole dont il partageait la rigidité quant à l'observance de la vie religieuse. Il réforma de nombreux couvents dominicains.

SAINTE SOPHIE DE MOSCOU (+ 1542)
Epouse du Grand Duc de Moscou, Basile III, elle fut répudiée par lui. Il la contraignit à prendre le voile dans un monastère à Souzdal. Elle fut simple et austère, humble et ascétique. Le second mariage de son mari fut une malédiction : le premier fils fut le cruel Ivan IV le Terrible et le second fils naquit idiot.

SAINTE THEOPHANA (9ème s.)
Sa beauté la fit choisir pour épouse de l'empereur de Constantinople Léon VI. Mais sous ses habits de brocards, elle portait le cilice, et ses repas n'étaient que jeûne. Bien des dames de la cour passaient leur temps dans des frivolités, elle le passait auprès des pauvres, humble et respectueuse de toute personne. Elle mourut à l'âge de trente ans. Les serviteurs de la cour impériale rappelèrent alors comment elle les appelait par le titre de "Monsieur" ou de "Madame", comme toute autre personne de haut rang.

SAINT VALENTIN (4ème s.)
officier à Ravenne, martyr en même temps que son fils saint Concorde et deux autres chrétiens, les saints Naval et Agricole.


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