Les
saints du 20 décembre
SAINT DANIEL DE SERBIE
(+ 1338)
Mis au service du roi Miloutine, il s'enfuit quelques
années plus tard pour rejoindre le monastère serbe de l'Athos. Il connut
la dévastation de la Sainte Montagne par les Catalans en 1309. Rappelé
par le roi Miloutine, il devint archevêque de Serbie, lutta contre les
hérétiques, latins et bogomiles, fonda les monastères de Banya et de
Detchani. Il écrivit la célèbre chronique des princes et des archevêques
de Serbie.
SAINT DOMINIQUE DE SILOS (+ 1073)
Jeune berger de Navarre, il voulut un autre troupeau.
Prêtre et ermite, il fut prieur du monastère bénédictin de San Millan.
Le prince de Navarre venant à réclamer de l'argent, Dominique refusa
poliment. Exilé par le prince, il fut accueilli par le roi Ferdinand
I de Castille qui, en 1041, lui donna à restaurer la vie du monastère
de Saint Sébastien à Silos, en Vieille-Castille. Il en sera l'abbé durant
trente-trois ans, restaurant la louange de jour et de nuit, ouvrant
un atelier d'écriture très réputé où les moines copièrent de magnifiques
manuscrits, libérant les esclaves chrétiens détenus par les Maures.
Très populaire, son tombeau devint un lieu de pèlerinage dès sa mort.
SAINT EUGENE (+ 362)
et saint Macaire, en Mauritanie (Tunisie actuelle),
qui, à l'époque de la persécution de l'empereur Julien l'Apostat, furent
relégués dans un désert puis tués à coups d'épée, pour avoir défendu
la foi en Jésus-Christ.
BIENHEUREUX GONZALVE (+ 1073)
Il était moine de l'abbaye bénédictine de Silos
au temps du grand abbé, saint Dominique de Silos que nous fêtons aujourd'hui
et qui lui transmit sa sainteté.
SAINT IGNACE LE THEOPHORE (1er s.)
Les Eglises d'Orient font mémoire aujourd'hui
du saint martyr Ignace d'Antioche que l'Eglise en Occident fête le 17
octobre.
SAINT JEAN DE CRONSTADT (+ 1908)
Son père était sacristain dans un petit village
des environs d'Archangelsk dans l'extrême nord de la Russie. Jean aimait
les longues liturgies. Il poursuivit ses études à l'Académie théologique
de Saint-Petersbourg et, malgré bien des peines, il servait Dieu joyeusement
: "La tristesse, dira-t-il plus tard, est une apostasie et la mort du
coeur." Attaché à la cathédrale de Cronstadt, il évangélisa ce port
de guerre où se mêlaient l'injustice sociale, la misère et la dégradation
morale. Pendant 32 ans, il y mena ce ministère pastoral, y ajoutant
l'éducation des enfants et puisant sa force dans la Liturgie :"Il n'y
a rien de plus vivifiant que la Liturgie" écrit-il dans son journal
"Ma vie en Christ". Bientôt les foules vinrent à lui. La poste même
dût ouvrir un service spécial pour lui distribuer les lettres qu'il
recevait. Apôtre de la communion fréquente, il voyait venir à lui tant
de gens pour se confesser qu'il accepta la confession publique. A tous,
il communiquait la grâce de la présence du Christ.
SAINT JEAN LE TAILLEUR (+ 1652)
Fils d'un villageois de Thassos, il fut confié
par ses parents à un tailleur chrétien de Constantinople comme apprenti.
Un jour qu'il livrait des étoffes à l'heure de la prière chantée par
le muezzin, et qu'il discutait du prix de la vente, le commerçant mécontent
appela des Turcs et le livra au vizir : "Il se moque de votre assemblée
de prière." Devant sa jeunesse, le vizir lui proposa d'oublier l'affaire
s'il devenait musulman. Jean refusa. Alors pour rendre plus atroce son
supplice, le bourreau fit glisser plusieurs fois sur lui la lame du
glaive. D'abord sur la peau pour l'entailler en plusieurs endroits,
puis sur la chair et enfin d'un ultime coup d'épée, fit rouler la tête
sur le sol.
BIENHEUREUX MACAIRE L'ECOSSAIS (+ 1153)
Moine bénédictin écossais (quelques-uns disent
irlandais), il se rendit à Wurzbourg en Allemagne, où il fut élu abbé
d'un monastère nommé Saint-Jacques.
SAINT PHILOGONE (+ 322)
Avocat à Antioche, ville dont il devint l'évêque.
Il soutint le combat de l'orthodoxie en face de l'arianisme. Saint Jean
Chrysostome fait de lui un beau panégyrique en 386 : "C'est du barreau,
dit-il, qu'il fut tiré pour être sur le trône épiscopal. Avocat, il
défendait les opprimés contre les oppresseurs. Evêque, il protégea les
chrétiens contre les attaques du démon."
BIENHEUREUX PIERRE DE LA CADIRETE (+ 1277)
Né à Moya en Espagne, il entra dans l'Ordre dominicain.
Lors d'un sermon à Urgell, il fut lapidé à mort par des païens. Son
corps repose dans l'église saint Dominique de cette ville.
BIENHEUREUX PIERRE DE MASSALENIS (1375 - 1453)
Originaire d'Othoca en Sardaigne, il fit plusieurs
pèlerinages en Terre Sainte, dans sa jeunesse, avant de rejoindre les
bénédictins de Saint-Michel de Murano à Venise en 1410. Il était réputé
pour son don de contemplation mystique.
SAINT THEOPHILE (+ 251)
et quatre soldats, les saints Ingène, Zénon, Ammon
et Ptolémée. Saint Denys d'Alexandrie nous raconte cet épisode merveilleux.
Un pauvre homme, torturé parce que chrétien, était prêt d'apostasier.
C'est alors qu'un vétéran de la garde, un colosse, Théophile vint à
son secours. "Serais-tu chrétien toi aussi ?" lui dit le juge. "Oui,
je le suis," cria-t-il d'une fois si tonnante en se rapprochant des
juges, qu'ils eurent peur. "Qu'on me fasse un procès et, avec le mien,
celui de mes camarades chrétiens." Quatre autres soldats se dirigèrent
alors fièrement vers le tribunal. Ils avaient l'air si peu rassurant,
que le juge leva la séance, craignant qu'il ne lui arrive malheur. Théophile,
les quatre soldats et le chrétien qui avait failli être martyr quittèrent
la salle. Saint Denys d'Alexandrie arrête là son récit, mais l'on pense
qu'ils moururent chrétiennement dans leur lit.
SAINT URSICIN (+ 625)
ou Ursanne. Il quitta le monastère de Luxeuil
en même temps que son maître saint Colomban et l'accompagna jusqu'à
Metz. Puis il partit à son tour fonder à son tour un petit monastère
dans le Jura suisse, qui donna naissance à la localité de Saint-Ursanne.
BIENHEUREUX VINCENT ROMANO (+ 1831)
Originaire de Torre del Greco, près de Naples, et prêtre diocésain, il exerça son ministère auprès des jeunes et des ouvriers qui étaient souvent victimes de l'injustice de leurs employeurs. Lrs de l'éruption du Vésuve en 1805, il aida la population de toutes les façons possibles et reconstruisit son église de ses propres mains
.
Retour
© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés
- infocatho
|