Les
saints du 23 décembre
SAINT ABASHADE (3ème
s.)
Vénéré dans l'Eglise copte comme abbé et martyr
en Ethiopie.
SAINT DAGOBERT II (+ 679)
Il était le fils du roi d'Austrausie, saint Sigisbert
III. Exilé dans un monastère en 656, rappelé à la responsabilité royale,
il fut assassiné par Ebroïn, maître du palais royal. Sa mort le fit
considérer dès les premiers temps comme un martyr.
SAINT DAVID D'ARMENIE (+ 694)
Fils d'un père perse et d'une mère arménienne
de religion musulmane qui demeuraient en Perse centrale, il fit campagne
en Arménie dans l'armée perse. Retrouvant les racines de son peuple
et admirant sa foi, il prit la décision de se convertir. Il eût l'accord
du gouverneur. Il vécut ainsi en paix jusqu'à l'âge de soixante ans.
Vint un nouveau gouverneur en 693, fanatiquement hostile aux chrétiens.
Il somma David de revenir à l'Islam. Devant son refus, il le condamna
à mourir crucifié.
SAINT EVARISTE (+ 250)
et ses compagnons les saints Théodule, Saturnin,
Euporus et bien d'autres. Le proconsul de Crète avait convié tout le
peuple à une grande fête populaire en l'honneur de la déesse Fortune,
à Gortyne, la capitale de l'île. Nos dix chrétiens s'y rendirent pour
protester, sachant ce qui les attendait. Ils protestèrent donc et furent
condamnés à mort. La tradition veut que saint Théodule les rangea en
ordre, tant était grande leur attente de subir le martyre, chacun voulant
passer le premier.
SAINT FRIDEBERT (+ 766)
ou Frithbert. Moine anglo-saxon disciple de saint
Acca (20 octobre), l'un des prélats anglo-saxons les plus instruits
de son temps, à qui il succéda sur le siège épiscopal de Hexham, existant
actuellement encore dans la région de Liverpool.
SAINT HARTMANN (+ 1164)
ou Armand. Il était originaire de la Bavière et
entra dans l'Ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Il réforma
de nombreuses communautés de son Ordre puis fut évêque de Brixen dans
le Tyrol italien nommé aussi Vénétie tridentine.
BIENHEUREUX HERMAN (+ 1200)
Juif, natif de Cologne, il se convertit au christianisme
et entra dans l'Ordre des Prémontrés. Il fut élu abbé du couvent de
Schedda qui venait d'être fondé dans le diocèse de Cologne.
BIENHEUREUX JEAN CIRITA (+ 1164)
Bénédictin espagnol à Toronca au Portugal, il
fit entrer son monastère dans l'obédience cistercienne. Il est considéré
comme étant le fondateur de l'Ordre des chevaliers d'Avis, milice qui
participa activement à la libération du Portugal de la présence arabe
et qui avait aussi comme charge, le service des pauvres. Cet Ordre de
chevalerie existe encore au Portugal.
SAINT JEAN DE KENTY (+ 1473)
Né à Kenty en Silésie, il enseigna la théologie
à Cracovie et eût un grand rayonnement évangélique par son savoir, sa
charité et son esprit de pénitence. Il fut un temps curé de paroisse,
mais il trouva la responsabilité pastorale auprès des fidèles comme
dépassant ses capacités et il préféra retourner à l'enseignement. Il
fut un grand bienfaiteur des pauvres, vivant lui-même très pauvrement
parce qu'il leur donnait tout ce qu'il recevait.
SAINTE MAZOTE (7ème s.)
Avec dix-neuf autres jeunes filles vierges irlandaises,
elle fonda une communauté à Aberdeen en Ecosse et dirigea ce nouveau
monastère vers la sainteté.
SAINT NAHUM D'OCHRID (9ème s.)
Disciple des saints Cyrille et Méthode ainsi que
de saint Clément d'Ochrid, il partit avec eux vers 843, dans les régions
alors peu civilisées de l'Europe Centrale. Le jeune royaume slave morave
était encore païen. Ils l'évangélisèrent, là où les missionnaires francs
venus de Germanie avaient échoué. Ils se rendirent à Rome où ils reçurent
la bénédiction du Pape. De retour en Moravie, ils trouvèrent une situation
différente. Le roi s'appuyait désormais sur l'empire germanique. Il
fit emprisonner saint Méthode et ses missionnaires. Libérés, ils purent
reprendre leur prédication quelque temps. A la mort de saint Méthode
en 885, saint Nahum et saint Clément furent encore emprisonnés, puis
exilés. Tous deux se rendirent en Bulgarie et c'est là qu'ils fondèrent
un monastère sur les bords du lac d'Ochrid où ils reposent en paix.
SAINT NICOLAS FACTOR (+ 1583)
surnommé le Facteur. Il appartenait à l'Ordre
des Frères Mineurs et vécut à Valence en Espagne où sa prédication et
sa miséricorde lui attirèrent beaucoup de fils spirituels. Ses extases
excitèrent les soupçons de l'Inquisition qui dut reconnaître sa vie
irréprochable après qu'il eût été longtemps soumis à ce tribunal.
SAINT PAUL DE NEOCESAREE (4ème s.)
Evêque de Néocésarée, il connut les dernières
années des grandes persécutions. Arrêté, il fut condamné à avoir les
mains brûlées entre deux masses de fonte rougies jusqu'à ce qu'elles
refroidissent. Puis il fut relégué dans une forteresse sur les bords
de l'Euphrate. Libéré en 324, nous le retrouvons au premier concile
oecuménique à Nicée. Nombreux y furent ceux qui portaient comme lui
les marques de la passion du Christ dans leur propre corps. Saint Paul
remit son âme à Dieu quelques années plus tard.
SAINT SERVULE (+ 570)
Depuis sa jeunesse et jusqu'à la fin de sa vie,
il demeura couché sous un porche, paralytique et mendiant, devant l'église
Saint-Clément de Rome. Saint Grégoire le Grand écrit de lui que des
anges accompagnèrent sa mort d'une harmonie céleste.
SAINT THEOCTISTE DE NOVGOROD (+ 1310)
Higoumène du monastère de l'Annonciation à Novgorod,
il fut consacré comme évêque. Partisan d'un royaume russe unifié, il
sut faire taire son désir pour respecter les anciens droits de sa cité.
Il sut également devenir pacificateur quand éclata une révolte de Novgorod
contre le Prince Michel de Tver. Il se retira dans un monastère à la
fin de sa vie.
SAINT THORLAKUR THORHALLSON (+ 1193)
L'Islande fut évangélisée par des moines irlandais
au VIIIème siècle. Le catholicisme fut religion d'Etat autour de l'an
1000. Rome était loin et les princes étaient véritablement les chefs
de l'Eglise. Le clergé se mariait et les fidèles pratiquaient volontiers
la polygamie. Saint Thorlakur fit ses études à Paris et devenu évêque,
voulut réformer son Eglise, mais il n'y réussit guère. Pour cela, il
fonda un monastère et construisit une cathédrale. Ses fidèles admirant
la sainteté de sa vie, sans pour autant l'écouter, le canonisèrent immédiatement
après sa mort et son culte fut florissant jusqu'au jour où l'île devient
luthérienne. Le Pape Jean-Paul II l'a appelé " saint " sans qu'il y
ait eu de canonisation et lui a confié la protection de l'Islande.
SAINTE VICTOIRE (+ 253)
Martyre à Rome durant la persécution de Dèce.
Elle avait été fiancée à un païen. Ne voulant ni se marier avec lui,
ni offrir des sacrifices aux idoles, elle s'offrit en sacrifice pour
le Christ et fut percée par le bourreau d'un coup d'épée, à la demande
de son fiancé.
SAINT VINTILA (+ 890)
Moine bénédictin qui se fit reclus à Pugino, près
d'Orense en Galice espagnole.
Retour
© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés
- infocatho
|