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Les saints du 24 décembre

SAINTE ADELE (+ 740)
Elle est la grand-mère de saint Grégoire d'Utrecht qui fut l'un des plus dynamiques disciples de saint Boniface, l'évangélisateur de la Germanie. A la mort de son époux, elle se fit religieuse et fonda l'abbaye de Pfalzel dans le diocèse de Trèves.

SAINT ANTIOCHIUS (+ 624)
Originaire de Galatie, il devint moine au monastère de Saint-Sabas à Jérusalem où il fut témoin de la terrible et cruelle invasion perse en 614. Il en décrivit les massacres, les destructions et le vol des reliques de la Passion, en particulier la Sainte Croix, emportée en Perse. A l'intention des moines chassés de leurs monastères et privés de bibliothèques par les Perses, il rédigea un volume de 130 chapitres où il résuma des citations des Saintes Ecritures, des textes des Pères de l'Eglise et diverses prières. Il en composa même plusieurs qui sont encore récitées aux Complies dans les liturgies orientales.

BIENHEUREUX BROCARD DE STRASBOURG (13ème s.)
Dominicain. Il fit ses études théologiques à Paris où il rencontra le bienheureux frère Réginald d'Orléans. Envoyé prêcher en Terre Sainte, il y fonda plusieurs couvents de son Ordre, à Bethléem, Damas et Nazareth en particulier. Il créa également d'autres prieurés et constitua ainsi la Province dominicaine de Terre Sainte. Plein de mérites, il s'endormit dans la paix du Seigneur.

SAINT CARANUS (7ème s.)
Originaire d'Ecosse, nous savons seulement qu'il exista, c'est pourquoi il est commémoré dans le bréviaire d'Aberdeen.

SAINT CHARBEL MAKHLOUF (+ 1898)
Il naquit dans un village de la montagne du Liban, d'une famille pauvre et fut baptisé dans l'Eglise maronite. Orphelin très jeune, sa famille s'oppose à sa vocation religieuse. Il fugue et se réfugie au monastère Saint-Maroun d'Innaya. Après 20 années monastiques, il se retira solitaire dans un ermitage proche et passa les vingt-trois dernières années de sa vie absorbé en Dieu, s'adonnant à la pénitence et à la prière, mais aussi recevant les fidèles qui cherchaient Dieu auprès de lui. Il sût équilibrer sa vie entre l'ascèse, le travail et la pauvreté, la centrant sur l'adoration et la communion eucharistique. Sa vie était si perdue en Dieu qu'il faisait des miracles sans s'en rendre compte. Comme ce soir, par exemple, où, distrait, il verse de l'eau dans sa lampe à huile. Elle ne s'éteignit pas, mais au contraire brûla toute la nuit. Son tombeau devint aussitôt un lieu de pèlerinage et de guérisons sans nombre. Il est un des saints les plus populaires du Liban.

SAINT DELPHIN (5ème s.)
Evêque de Bordeaux, ami de saint Ambroise de Milan, avec qui il échangea de nombreuses lettres. C'est lui qui baptisa saint Paulin de Nole dont nous avons cinq lettres adressées à saint Delphin.

SAINT DRUSUS (4ème s.)
et ses compagnons martyrs, Zozime et Théodore, syriens d'Antioche dont une homélie de saint Jean Chrysostome au jour de leur fête, nous fait connaître l'existence et la mort.

SAINT EUTHYME (+ 303)
A Nicomédie. Il avait aidé beaucoup de chrétiens à vivre courageusement le témoignage de leur foi jusqu'au martyre. Il partagea leur couronne ayant été percé d'un coup d'épée après avoir été reconnu comme chrétien.

SAINT GREGOIRE (+ 303)
Prêtre de Spolète en Italie, il fut arrêté durant la persécution de l'empereur Maximien. Il fut torturé jusqu'à la mort. Les actes qui racontent sa passion reprennent les cruautés habituelles qu'endurèrent les martyrs. Ce qui est sûr, c'est qu'il donna toute sa vie à la gloire de Dieu.

SAINTE IRMINE (8ème s.)
Fille du roi saint Dagobert II, et petite-fille du roi Dagobert, elle fut la première abbesse d'un monastère qu'elle fonda près de Trèves. C'est elle qui donna à saint Willibrord le domaine d'Echternach dont il fit un monastère.

SAINT NICOLAS LE MILITAIRE (+ 820)
Soldat de l'armée de Byzance durant la guerre contre le khan des Bulgares, il eût à résister aux avances sans retenue d'une jeune et belle aubergiste conquise par sa vigueur. "Je dois glorifier Dieu dans mon corps" et il lui résista. A quelque temps de là, les troupes et l'empereur lui-même furent massacrés dans une embuscade bulgare. Saint Nicolas fut épargné. Il rendit grâce à Dieu et, réalisant les vanités du monde, il devint moine où il s'illustra par d'autres combats.

BIENHEUREUX PAUL MENDELEZ GONZALO (+ 1936)
Laïc espagnol. Dès l'âge de 15 ans, il adhéra aux mouvements catholiques et devint directeur du quotidien catholique "La Voix de Valence". Il eut 10 enfants. Il présidait de nombreuses oeuvres catholique ce qui le désignait ors de la guerre civile. Arrêté le 25 otobre 1936, il fit preuve d'un grand courage. Il fut exécuté en même temps que son fils Alberto, au village de Catellar, le 24 décembre.

BIENHEUREUSE PAULE ELISABETH (+ 1865)
Fille du comte Carioli, elle dût épouser à dix-neuf ans, un sexagénaire, le comte Buzecchi, excentrique, lunatique, jaloux, acariâtre. Elle accepta tout avec patience si bien qu'on ne s'en aperçut jamais qu'elle souffrait. Elle perdit les trois enfants qu'elle eût de lui. Devenue veuve, elle adopta des orphelines tant et si bien que son château en devint trop étroit et qu'elle dût chercher des collaboratrices. Avec elles, elle fonda la Congrégation de la Sainte Famille et devenue soeur Paule-Elisabeth, elle gouverna toutes ces abandonnées avec grande bonté et grande humilité. Le 25 décembre 1865, se sentant lasse, elle gagna sa chambre plus tôt que d'habitude et peu après minuit, on la trouva morte, paisible.

SAINTE TARSILE (6ème s.)
Tante de saint Grégoire le Grand, son neveu, qui en parle longuement dans son homélie XXXVII sur les évangiles :"Elle était la plus assidue à l'oraison... elle était la plus sévère pour l'abstinence... elle était la plus humble dans sa modestie. " Venant d'un Pape, c'est déjà le panégyrique d'une canonisation.

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