Les saints du 26 décembre
SAINT ETIENNE (+ 35)
Etienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné)
apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première communauté
chrétienne de Jérusalem. Quand des disputes (ce sont les premières mais,
hélas pas les dernières dans l'histoire de l'Eglise) s'élèvent au sujet
des veuves hellénistes et des veuves juives, on pense tout de suite
à lui et il devient le premier des sept diacres chargés du service des
tables. Il s'en acquitte à merveille sans pour autant se trouver exclu
du service de la Parole. Ce n'est pas en effet pour son service de charité
qu'il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la
" synagogue des Affranchis ", proclamé avec sagesse l'Evangile de Jésus,
le Christ. On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l'écoute
longuement sans l'interrompre. Toute la prédication des apôtres défile
dans son discours qui se termine par une vision divine :"Je vois les
cieux ouverts et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu." C'en
est trop. On se saisit de lui, on l'entraîne, on le lapide sous les
yeux d'un certain Saul. Etienne meurt comme son Maître, pardonnant et
s'abandonnant entre les mains du Père. Il est le premier martyr et,
de ce grain tombé en terre, le premier fruit sera la conversion de Saul
sur le chemin de Damas, pour qui le ciel s'est ouvert aussi. Paul en
fut aveuglé parce qu'il n'avait pas encore reçu la grâce du Baptême.
SAINT ARCHELAUS (+ 278)
Evêque de Cascar en Mésopotamie, il combattit
l'hérésie de Manès, le manichéisme.
BIENHEUREUX DANIEL (12ème s.)
Moine et cellérier de l'abbaye cistercienne de
Villers dans le Brabant belge, il est cité comme bienheureux dans les
" catalogues " de son Ordre.
SAINT DENYS (+ 269)
Pape. Lorsqu'il devint l'évêque de l'Eglise de
Rome, il connut une période de paix. La persécution venait de s'interrompre,
qui faisait rage et durant laquelle la communauté chrétienne ne pouvait
mener une vie à peu près normale. L'empereur avait été fait prisonnier
par les Perses. L'Eglise se vit restituer ses lieux de culte et elle
connut ce qu'on appelle "la petite paix de l'Eglise". A Alexandrie,
s'était développée une hérésie concernant le mystère trinitaire et les
adversaires firent appel à l'évêque de Rome comme autorité doctrinale.
Saint Denys réunit un concile d'évêques et adresse une longue lettre
à l'évêque d'Alexandrie pour fixer la doctrine. Nous en avons un long
fragment dans les écrits de saint Athanase, ce qui constitue le texte
le plus important sur le dogme de la Trinité dans la période anténicéenne.
SAINT IRINARH (+ 1859)
Fils d'un boyard russe de Moldavie, il s'en fut
vivre trente ans au Mont-Athos puis gagna la Terre Sainte. Là, avec
un de ses disciples, il mena la vie érémitique et construisit sur le
Mont Thabor un sanctuaire que les pèlerins visitent encore.
BIENHEUREUSE MARGUERITE HOHENFELS (+ 1150)
Née dans une grande famille princière, les Hohenfels,
elle se retira dans le monastère des bénédictines de Bingen sur le Rhin.
Elle en fut prieure sous l'abbatiat de la grande mystique sainte Hildegarde
de Bingen.
SAINT MARIN (3ème s.)
sénateur romain qui fut arrêté pour sa foi en
Jésus-Christ, torturé comme un esclave puis décapité.
SAINT NICODEME DE TISMANA (+ 1404)
Après un long séjour au Mont-Athos, il fut rappelé
en Serbie, mais refusa de devenir patriarche de l'Eglise serbe. Il s'enfuit
en Roumanie, où il fonda de nombreux monastères qui devinrent plus tard
des bastions de la foi chrétienne lors de l'occupation islamique. Sa
dernière demeure à Tismana en Roumanie est restée un lieu de pèlerinage
très fréquenté.
SAINT PAGANUS DE LECCO (+ 1274)
Il reçut l'habit dominicain des mains de saint
Dominique lui-même à Padoue. Professeur de théologie et prieur de différents
couvents, il fut assassiné par des hérétiques et désormais ses reliques
sont vénérées à Côme en Italie.
SAINT PHILIPPE SIPHONG (+ 1940)
A Songk-hong en Thaïlande, où il était catéchiste,
il fut martyrisé pour la foi chrétienne avec une villageoise, Lucie
Khambang, une religieuse Agnès Philas. Bien d'autres villageois de cette
région du nord-est de la Thaïlande, furent également livrés au martyre
pendant les troubles politiques de leur pays. Ils furent béatifiés en
1989.
SAINT THEODORE LE SACRISTAIN (6me s.)
Contemporain de saint Grégoire le Grand qui nous
renseigne sur la vie du sacristain, rôle très important, de la basilique
Saint-Pierre de Rome.
SAINT ZENON (5ème s.)
En Palestine. De sa formation monastique, il avait
gardé le goût du travail manuel pour gagner sa vie et de quoi faire
l'aumône, ce qu'il continua de faire tout en devenant évêque.
SAINT ZOSIME (+ 418)
Pape d'origine grecque, il mena son épiscopat
d'une manière autoritaire et assura les primaties dans l'Eglise des
Gaules particulièrement pour délimiter les pouvoirs des métropoles d'Arles,
Marseille et Narbonne. Il en est de même pour les évêques africains
et pour Milan. Voulant donner plus d'autorité à Rome, il l'a en même
temps affaiblie car bien des intrigues en sont nées. Sa sainteté n'est
pas mise en cause, même si les évêques d'Afrique, à l'époque, disent
de lui qu'il n'est "pas de bonne mémoire", un pape "non beatae memoriae."
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