Note
à propos des dialogues théologiques
Lors du Concile Vatican II, c'est
d'une manière générale que l'Eglise catholique
romaine a offert le dialogue théologique en vue de
rétablir la pleine unité entre les chrétiens.
Elle n'a jamais demandé ce dialogue directement à
l'une ou l'autre des Eglises. Ce sont ces Eglises et les grandes
"alliances" d'Eglises qui l'ont demandé pour
que ce dialogue puisse se dérouler entre telle ou telle
Eglise et l'Eglise catholique romaine.
La dynamique de ce processus détermina la création
de nombreuses commissions mixtes internationales et, dans
le même temps, de commissions mixtes nationales. En
fait le dialogue existait depuis de nombreuses années
entre telle ou telle Eglise.
Jusqu'à ce jour, les résultats des dialogues
entre l'Eglise catholique romaine et d'autres Eglises sont
des accords entre les théologiens des commissions mixtes
internationales qui les ont présentées aux autorités
des Eglises. Les seuls accords entre l'Eglise catholique romaine
et une autre Eglises sont les accords christologiques avec
l'Eglise copte en 1973, avec l'Eglise Orthodoxe Syriaque du
patriarcat d'Antioche en 1984 et avec l'Eglise Assyrienne
de l'Orient en 1994.
Des accords ont été également signés
entre diverses Eglises protestantes, sur des points précis,
comme la "Concorde de Leuenberg" en 1973 principalement
entre les luthériens et les réformés,
l'affirmation commune de Porvoo en 1992 entre les anglicans
et les luthériens.
De nombreuses "Déclarations" communes ont
marqué les rencontres de Jean Paul II avec le primat
de la Communion anglicane et plusieurs patriarches de l'Eglise
orthodoxe ou de l'Eglise Apostolique arménienne, lors
des voyages ou des visites. Il en est de même pour la
déclaration commune de 1998.
La "Charte oecuménique
européenne" (2001) est un document de base
recommandé à toutes les Eglises chrétiennes
(KEK) et aux Conférences épiscopales d'Europe
(CCEE).
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