Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress
Infocatho
LES DIALOGUES OECUMÉNIQUES
La session de Balamand en 1993
 
Dialogue entre l'Eglise catholique romaine et l'Eglise orthodoxe.

BALAMAND (1993)

La commission internationale pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique romaine et l'Eglise orthodoxe a connu d'importantes divergences lors de la session de Balamand au Liban en 1993 qui l'ont conduit à longue interruption, marqué seulement par des réunions du comité de coordination. Les conversations ont repris lors de la 8ème session à Baltimore, mais elles sont restées dans une impasse.

La précédente rencontre avait eu lieu à Freising (Allemagne), en 1990. Freising et Balamand (Liban), en 1993. avaient eu toutes deux pour thème l'uniatisme, un sujet plutôt pénible qui est devenu plus particulièrement d'actualité à la fin des années 80 jusqu'au début des années 90, à la suite de la résurgence des structures "uniates" en Ukraine occidentale, en Roumanie, en Pologne et dans d'autres régions.

À Freising et à Balamand des documents communs furent signés dans lesquels l'uniatisme était reconnu comme une méthode inacceptable. Il n'y a pas de différence de principe entre ces documents, cependant celui de Freising ne fut pas officiellement ratifié par la partie catholique, tandis que celui de Balamand le fut.

Néanmoins, sur certains points, le document de Balamand s'est heurté à l'opposition d'une partie des grecs-catholiques ainsi qu'aux objections de certains orthodoxes qui ont contesté l'usage dans ce document du terme d'"Églises-soeurs" pour désigner les relations entre les Églises catholique et orthodoxe.

Le document de Balamand a été finalement rejeté dans son ensemble et de manière officielle, d'une part, par l'Église grecque-catholique de Roumanie et, d'autre part, par l'Église orthodoxe de Grèce.

Toutefois, la majorité des Églises orthodoxes considère ces documents, tant celui de Freising que celui de Balamand, comme une étape importante vers la solution du problème uniate. Pour la première fois depuis plusieurs siècles, l'Église catholique romaine reconnaît officiellement que l'"union" est une méthode inadéquate pour atteindre l'unité.

Après la rencontre de Balamand, il n'a pas été possible de se réunir en session plénière durant plusieurs années. Il y a eu seulement des réunions du comité de coordination, à Rome, en 1997, et à Ariccia (Italie), en 1998.


Texte paru dans le bulletin du Service orthodoxe de Presse - SOP

Retour à la page d'accueil