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Le
décret du Concile Vatican II - 21 novembre 1964
Le décret conciliaire sur l'œcuménisme"Unitatis redintegratio"
a été promulgué le même jour que la constitution dogmatique
sur l'Eglise" Lumen Gentium", le 21 novembre 1964.
Cette coïncidence ne doit rien au hasard, car le pape Jean XXIII
avait donné deux finalités au Concile Vatican II : la rénovation
interne de l'Eglise catholique et le service de la cause de
l'unité chrétienne.
Le jour de sa proclamation finale et solennelle, le décret sur
l'œcuménisme a obtenu 2137 voix contre 11. Il était en chantier
depuis la première session lors de l'automne 1962. On peut considérer
ce décret comme l'œuvre du Secrétariat pour l'Unité des chrétiens
créé par Jean XXIII avant l'ouverture du Concile et que, dès
le début du Concile, il a assimilé aux Commissions conciliaires.
Le Secrétariat pour l'Unité que présidait le Cardinal Bea, assisté
de Mgr Willebrands, a travaillé tout au long du Concile en étroite
collaboration avec les « observateurs » que les Communions chrétiennes
non-catholiques avaient envoyés à Rome à l'invitation du pape.
Un tel texte, voté à la quasi unanimité, était impensable cinq
avant ! En le votant, le Concile Vatican II a solennellement
engagé l'Eglise catholique sur la voie de l'œcuménisme.
Evoquant les nombreux biens présents dans les autres Eglises
et Communautés ecclésiales, le décret ajoute: « Tout cela, provenant
du Christ et conduisant à lui, appartient de droit à l'unique
Eglise du Christ. Chez nos frères séparés s'accomplissent aussi
de nombreuses actions sacrées de la religion chrétienne qui,
de diverses manières selon les différentes conditions de chacune
des Eglises ou Communautés, peuvent sans nul doute produire
effectivement la vie de grâce, et il faut dire qu'elles sont
aptes à donner accès à la communion du salut ».(18)
DEUX LETTRES ENCYCLIQUES
Lettre encyclique "Slavorum
Apostoli" (2 juin 1985)
Le pape Jean-Paul II voit dans les saints Cyrille et Méthode
des précurseurs authentiques de l'œcuménisme. Aussi, à
l'occasion du 11ème centenaire de l'œuvre d'évangélisation des
apôtres des Slaves, , il veut que soit "gardée en mémoire la
contribution inestimable qu'ils ont apportée à l'annonce de
l'Evangile dans ces peuples et, en même temps, à la cause de
la réconciliation, de la convivialité amicale, du développement
humain et du respect de la dignité intrinsèque de chaque nation,...
le premier Pape appelé de Pologne, et donc du cœur des nations
slaves, à occuper le siège de Pierre se sent particulièrement
poussé à le faire."
... " Le choix généreux de s'identifier à leur vie et à
leur tradition, après les avoir purifiées et éclairées par la
Révélation, fait de Cyrille et Méthode de vrais modèles pour
tous les missionnaires qui, à toutes les époques, ont répondu
à l'appel de saint Paul à se faire tout à tous pour sauver tous
les hommes, et, en particulier, pour les missionnaires qui,
de l'antiquité aux temps modernes - de l'Europe à l'Asie et
aujourd'hui sur tous les continents - , ont travaillé à traduire
dans les langues vivantes des divers peuples la Bible et les
textes liturgiques, afin d'y faire entendre l'unique Parole
de Dieu, rendue ainsi accessible selon les moyens d'expression
propres à chaque civilisation."
.. ." La communion parfaite dans l'amour préserve l'Eglise
de toute forme de particularisme et d'exclusivisme ethnique
ou de préjugé racial, comme de toute arrogance nationaliste.
Une telle communion doit élever ou sublimer tous les sentiments
purement naturels qui se trouvent légitimement dans le cœur
humain."
... " Cyrille et Méthode sont comme les maillons d'unité,
ou comme un pont spirituel, entre la tradition orientale et
la tradition occidentale qui convergent l'une et l'autre dans
l'unique grande Tradition de l'Eglise universelle. Ils sont
pour nous les champions et en même temps les patrons de l'effort
œcuménique des Eglises sœurs d'Orient et d'Occident pour retrouver,
par le dialogue et la prière, l'unité visible dans la communion
parfaite et totale, « l'unité qui - comme je l'ai dit à l'occasion
de ma visite à Bari - n'est pas absorption, ni même fusion »)."
... " L'unité est la rencontre dans la vérité et dans l'amour
que nous donne l'Esprit. Cyrille et Méthode, par leur personnalité
et leur œuvre, sont des figures qui réveillent en tout chrétien
une grande « nostalgie de l'union » et de l'unité entre les
deux Eglises sœurs d'Orient et d'Occident."
Lettre
encyclique "Ut unum sint" (25 mai 1995)
"Ut
Unum sint"("Qu'ils soient un") est sans doute
l'un des documents oecuméniques de Jean Paul II qui demande
à être lu et relu dans sa totalité, car
elle est une véritable charte de l'Unité de l'Eglise
dans son cheminement vers une totale Communion.
Il y est affirmé on ne peut plus clairement que l'engagement
œcuménique est « un impératif de la conscience chrétienne éclairée
par la foi et guidée par la charité ».
... " L'Unité de l'Eglise divisée par les différences humaines
venues de l'histoire et des hommes, est à restaurer. L'engagement
oecuménique n'est pas l'absorption de l'un par l'autre, ni la
confusion. Les saints et les martyrs, la vie quotidienne des
communautés chrétiennes, la grâce de Dieu dans le Christ rendent
possible cette unité du Corps Mystique du Christ, si difficile
en soit la réalisation."
... " Je rends grâce au Seigneur, qui nous a incités à
progresser sur la voie, difficile mais si riche de joie, de
l'unité et de la communion entre les chrétiens. Les dialogues
théologiques inter-confessionnels ont donné des fruits positifs
et tangibles: cela nous encourage à aller de l'avant. Cependant,
au-delà des divergences doctrinales à surmonter, les chrétiens
ne peuvent pas sousestimer le poids des atavismes et de l'incompréhension
qu'ils ont hérités du passé, des malentendus et des préjugés
des uns à l'égard des autres. Bien souvent l'inertie, l'indifférence
et l'insuffisance de la connaissance mutuelle aggravent cette
situation."
... " Pour cette raison, l'engagement œcuménique doit être
fondé sur la conversion des cœurs et sur la prière, qui conduiront
aussi à la nécessaire purification de la mémoire historique.
Avec la grâce de l'Esprit Saint, les disciples du Seigneur,
animés par l'amour, par le courage de la vérité, ainsi que par
la volonté sincère de se pardonner mutuellement et de se réconcilier,
sont appelés à reconsidérer ensemble leur passé douloureux et
les blessures qu'il continue malheureusement à provoquer aujourd'hui
encore."
... "La vigueur toujours jeune de l'Evangile les invite
à reconnaître ensemble, avec une objectivité sincère et totale,
les erreurs commises et les facteurs contingents qui ont été
à l'origine de leurs déplorables séparations. Il faut avoir
un regard clair et apaisé dans la vérité, vivifié par la miséricorde
divine, capable de libérer les esprits et de renouveler en chacun
sa disponibilité pour l'annonce de l'Evangile aux hommes de
tous les peuples et de toutes les nations.
...En tout cela s'impose aussi la réciprocité. S'en tenir à
ces critères est un devoir pour chacune des parties qui veulent
mener un dialogue et c'est un préalable pour l'entamer. Il faut
passer d'une position d'antagonisme et de conflit à une position
où l'un et l'autre se reconnaissent mutuellement comme des partenaires.
Quand on commence à dialoguer, chacune des parties doit présupposer
une volonté de réconciliation chez son interlocuteur, une volonté
d'unité dans la vérité. Pour réaliser cela, il faut que les
manifestations d'hostilité mutuelle disparaissent. C'est ainsi
seulement que le dialogue aidera à surmonter la division et
pourra rapprocher de l'unité."
C'est pourquoi il demande aux responsables des autres Eglises
de chercher avec lui les formes dans lesquelles son ministère
d'unité « pourra réaliser un service d'amour reconnu par les
uns et par les autres ».
LES LETTRES APOSTOLIQUES
Lettre
apostolique "Euntes in mundum" (25 janvier 1988)
Le pape a publié
cette lettre à l'occasion du millénaire du baptême
de Kiev qui marque le début de l'Eglise en terre slave
orientale. Jean Paul II y souligne les valeurs propres à
la tradition orientale de l'Eglise et, dans le souci oecuménique
qui est le sien, il dit sa volonté de dialogue entre
l'Eglise orthodoxe et l'Eglise catholique romaine en Ukraine.
... " Certains
voient dans l'existence des Églises orientales catholiques une
difficulté pour la marche de l'oecuménisme. Le Concile Vatican
II n'a pas manqué d'aborder ce problème, tout en donnant des
éléments de solution, tant dans le décret Unitatis redintegratio
sur l'oecuménisme que dans le décret Orientalium Ecclesiarum,
qui leur est directement consacré. Les deux documents se placent
dans la perspective du dialogue oecuménique avec les Églises
orientales qui ne sont pas en pleine communion avec le Siège
de Rome, de manière que soit mise en relief la richesse que
les autres Églises ont en commun avec l'Église catholique et
que soit fondée sur cette richesse partagée la recherche d'une
communion toujours plus pleine et plus profonde. En effet, «l'oecuménisme
vise précisément à faire progresser la communion partielle existant
entre les chrétiens, pour arriver à la pleine communion dans
la vérité et la charité».
.. . " Pour promouvoir le dialogue avec l'Orthodoxie byzantine,
il a été constitué après le Concile Vatican II une commission
mixte spéciale, qui a intégré aussi parmi ses membres des représentants
des Églises orientales catholiques. Par divers documents, on
a cherché à intensifier les efforts pour qu'il y ait une meilleure
compréhension entre les Églises orthodoxes et les Églises orientales
catholiques, non sans résultats positifs."
... " Dans la lettre apostolique "Orientale lumen"
et dans l'encyclique" Ut unum sint", j'ai déjà traité
des éléments de sanctification et de vérité communs à l'Orient
et à l'Occident chrétiens, et de la méthode qu'il convient de
suivre dans la recherche de la pleine communion entre l'Église
catholique et les Églises orthodoxes à la lumière de l'approfondissement
de l'ecclésiologie accompli par le Concile Vatican II :
... « Nous savons aujourd'hui que l'unité ne peut être réalisée
par l'amour de Dieu que si les Églises le veulent ensemble,
dans le plein respect des traditions individuelles et de leur
nécessaire autonomie. Nous savons que cela ne peut se réaliser
qu'à partir de l'amour d'Églises qui se sentent appelées à manifester
toujours plus l'unique Église du Christ, née d'un seul baptême
et d'une seule Eucharistie, et qui veulent être soeurs».
... "L'approfondissement de la connaissance de la doctrine
sur l'Église, réalisé par le Concile et l'après-Concile, a tracé
une voie que l'on peut appeler nouvelle pour la marche de l'unité
: c'est la voie du dialogue de la vérité nourri et soutenu par
le dialogue de la charité (cf. Ep 4, 15).
Lettre
apostolique "Tertio Millennio Adveniente" (10 novembre
1994)
Dans cette lettre apostolique « A l'aube du troisième millénaire
», Jean-Paul II écrit : « L'approche de la fin du deuxiième
millénaire nous invite tous à un examen de conscience et à d'utiles
initiatives œcuméniques, afin que nous puissions nous présenter,
lors du grand Jubilé, sinon totalement unis, du moins beaucoup
plus près de surmonter les divisions du deuxième millénaire
».
... " Parmi les péchés qui requièrent un plus grand effort
de pénitence et de conversion, il faut évidemment compter ceux
qui ont porté atteinte à l'unité voulue par Dieu pour son peuple.
Au cours des mille ans qui arrivent à leur terme, plus encore
qu'au premier millénaire, la communion ecclésiale, « parfois
par la faute de l'une et de l'autre des parties », a connu de
douloureux déchirements qui s'opposent ouvertement à la volonté
du Christ et sont pour le monde un objet de scandale."
... " Malheureusement, ces péchés du passé font encore
sentir leur poids et demeurent, même à l'heure actuelle, comme
des tentations. Il est nécessaire d'en faire amende honorable,
en invoquant avec force le pardon du Christ. En cette dernière
partie du millénaire, l'Église doit s'adresser avec plus de
ferveur à l'Esprit Saint pour lui demander la grâce de l'unité
des chrétiens."
... " C'est là un problème crucial pour le témoignage évangélique
dans le monde. Après le Concile Vatican II surtout, il y a eu
de nombreuses initiatives œcuméniques, prises avec générosité
et détermination; on peut dire que toute l'activité des Églises
locales et du Siège apostolique ont eu ces dernières années
un souffle œcuménique".
... " Le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité
des chrétiens est devenu l'un des centres principaux où est
stimulé le processus vers la pleine unité. Mais nous savons
tous que la réalisation de cet objectif ne peut être le fruit
des seuls efforts humains, tout indispensables qu'ils soient."
... " En définitive, l'unité est un don de l'Esprit Saint.
Il nous est demandé de favoriser la concession de ce don sans
nous laisser aller à des légèretés ni à des réticences dans
le témoignage de la vérité mais en mettant généreusement en
pratique les directives tracées par le Concile et les documents
du Saint-Siège qui l'ont suivi, directives appréciées même par
beaucoup de chrétiens qui ne sont pas en pleine communion avec
l'Église catholique."
Lettre
apostolique "Orientale lumen" (2 mai 1995)
A l'occasion du centenaire de la lettre apostolique « Orientalium
dignitas » du pape Léon XIII sur les Eglises orientales catholiques,
Jean-Paul II invite les catholiques à se mettre comme lui «
à l'écoute des Eglises d'Orient », de toutes ces Eglises qui,
ensemble, constituent le second poumon de l'Eglise du Christ.
... Ma pensée se tourne vers les Églises d'Orient, comme le
firent de nombreux autres Papes dans le passé, en sentant que
leur revenait à eux, avant tout, le devoir de maintenir l'unité
de l'Église et de rechercher inlassablement l'union des chrétiens
là où celle-ci aurait été brisée. Un lien particulièrement étroit
nous unit déjà. Nous avons presque tout en commun, et nous avons
surtout en commun l'aspiration sincère à l'unité. Le cri des
hommes d'aujourd'hui, qui cherchent un sens à leur vie, parvient
à toutes les Églises."
... " Face à cet appel, les Églises d'Orient et d'Occident
sont invitées à se concentrer sur l'essentiel : « Nous ne pouvons
pas nous présenter devant le Christ, Seigneur de l'histoire,
divisés comme nous nous sommes malheureusement retrouvés au
cours du second millénaire. Ces divisions doivent céder le pas
au rapprochement et à la concorde ; les plaies doivent être
cicatrisées sur la route de l'unité des chrétiens » .
Lettre
apostolique "Novo Millennio Ineunte" (6 janvier 2001)
Dans cette lettre apostolique qui clôt l'année jubilaire, Jean-Paul
II trace le bilan du "Jubilé 2000" et donne
tout un programme pour l'avenir.
... "J'avais aussi recommandé que, dans le programme de
l'Année jubilaire, on réserve une attention particulière à la
dimension œcuménique. Y a-t-il une meilleure occasion, pour
encourager la marche vers la pleine communion, que la célébration
commune de la naissance du Christ? Beaucoup d'efforts ont été
accomplis à cette fin, et il reste le souvenir lumineux de la
rencontre œcuménique dans la Basilique Saint-Paul, le 18 janvier
2000, quand, pour la première fois dans l'histoire, une Porte
sainte a été ouverte conjointement par le Successeur de Pierre,
par le Primat de la Communion anglicane et par un Métropolite
du Patriarcat œcuménique de Constantinople, en présence de représentants
d'Églises et de Communautés ecclésiales du monde entier."
Mais il reste un long chemin à parcourir.
... " Étant son Corps, dans l'unité qui vient du don de
l'Esprit, elle est indivisible. La réalité des divisions se
déploie sur le terrain de l'histoire, dans les relations entre
les fils de l'Église; c'est une conséquence de la fragilité
humaine dans la façon d'accueillir le don qui provient continuellement
du Christ-Tête dans son Corps mystique. La prière de Jésus au
Cénacle — « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es
en moi, et moi en toi » (Jn 17,21) — est en même temps révélation
et invocation."
... " Elle nous révèle l'unité du Christ avec son Père,
qui est la source de l'unité de l'Église et le don permanent
qu'elle recevra mystérieusement en lui jusqu'à la fin des temps.
Cette unité, qui ne manque pas de se réaliser concrètement dans
l'Église catholique, malgré les limites propres à l'humain,
agit aussi à des degrés divers dans les nombreux éléments de
sanctification et de vérité qui se trouvent au sein des autres
Églises et Communautés ecclésiales; ces éléments, en tant que
dons propres de l'Église du Christ, les poussent sans cesse
vers sa pleine unité."
... " La prière du Christ nous rappelle qu'il est nécessaire
d'accueillir ce don et de le développer de manière toujours
plus profonde. L'invocation « ut unum sint » est à la fois un
impératif qui nous oblige, une force qui nous soutient, un reproche
salutaire face à nos paresses et à nos étroitesses de cœur.
C'est sur la prière de Jésus, et non sur nos capacités, que
s'appuie notre confiance de pouvoir atteindre aussi dans l'histoire
la communion pleine et visible de tous les chrétiens."
... " Dans cette perspective d'un chemin post-jubilaire
renouvelé, je me tourne avec une grande espérance vers les Églises
de l'Orient, souhaitant que l'échange de dons qui a enrichi
l'Église du premier millénaire reprenne en plénitude. Puisse
le souvenir du temps où l'Église respirait avec « deux poumons
» pousser les chrétiens d'Orient et d'Occident à marcher ensemble,
dans l'unité de la foi et dans le respect des légitimes diversités,
en s'accueillant et en se soutenant mutuellement comme membres
de l'unique Corps du Christ."
... " C'est avec un engagement analogue que doit être entretenu
le dialogue œcuménique avec les frères et les sœurs de la Communion
anglicane et des Communautés ecclésiales nées de la Réforme.
La confrontation théologique sur des points essentiels de la
foi et de la morale chrétienne, la collaboration dans la charité
et surtout le grand œcuménisme de la sainteté, ne pourront pas
à l'avenir, avec l'aide de Dieu, ne pas produire leurs fruits."
... " Poursuivons donc avec confiance notre route, aspirant
au moment où, avec tous les disciples du Christ, sans exception,
nous pourrons chanter ensemble à pleine voix: « Oui, il est
bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble » (Ps 133[132],1)".
DIRECTOIRE
DE 1993
Directoire pour l'application des principes et des normes sur
l'œcuménisme (25 mars 1993)
Ce Directoire donne l'orientation et la pratique de l'Eglise
catholique en ce qui concerne l'œcuménisme, orientation et pratique
adaptées à l'évolution de ces dernières
années et qui prennent en compte les étapes déjà
franchies.
... " L'ampleur du mouvement œcuménique, la multiplication
des documents de dialogue, l'urgence ressentie d'une plus grande
participation de tout le Peuple de Dieu à ce mouvement, et par
conséquent la nécessité d'une information doctrinale exacte
en vue d'un engagement juste, tout cela demande que l'on donne,
sans tarder, des orientations mises à jour ». C'est dans cet
esprit et à la lumière de ces développements que la révision
de ce Directoire a été faite. Le Directoire œcuménique, demandé
pendant le Concile et publié en deux parties, l'une en 1967
et l'autre en 1970, « a rendu de précieux services pour orienter,
coordonner et développer l'effort œcuménique »."
Le Directoire commence par un développement sur l'engagement
œcuménique de l'Eglise catholique (chapitre I). Suit un exposé
des moyens pris par l'Eglise catholique pour mettre en pratique
cet engagement. Elle le fait par l'organisation (chapitre II)
et la formation de ses membres (chapitre III). C'est à eux,
ainsi organisés et formés, que s'adressent les dispositions
des chapitres IV et V sur l'activité œcuménique.
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Document réalisé à partir de la fiche des
textes fondamentaux publiés par
"oecuménisme 91" |
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