Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
ANGOLA
 

 

Statistiques générales    


Superficie : 1.246.700 km 2
Population : 13,338,000 h.
en 1950 : 4,100,000 h
en 2025 : 25,106,861 h


Luanda : 4,500.000 h
mégapole : 4.000.000 h
population urbaine : 55,3 %


0-14 ans : 43,2 %
15-64 ans : 53,6 %
65 ans et plus : 2,7 %


espérance de vie : 38,76 ans
sous le seuil de pauvreté : 70 %
alphabétisation : 42 %
taux de croissance en 2010 : 1,6 %


C’est le septième pays d'Afrique par sa superficie; en effet, il s'étend sur 1 246 700 km², y compris l'enclave de Cabinda (7 270 km²) située au nord de l'embouchure du fleuve Zaïre.Cette enclave de 7270 km², séparée du reste du territoire angolais par le Congo-Kinshasa compte 115 000 habitants et son pétrole assure à l’État angolais les trois quarts de ses revenus.

L’Angola est le deuxième pays lusophone par son étendue (après le Brésil) et le troisième par sa population (après le Brésil et le Mozambique).Le pays occupe un territoire assurant la transition entre l'Afrique francophone au nord et l'Afrique anglophone au sud.

Statistiques religieuses    
Christianisme : 94,07 %
dont
Catholicisme :   50 %
Protestantisme :  15 %%
Kimbanguistes : 0,5 %
Musulmans : -
Religions traditionnelles : 25 %
Statistiques catholiques.

Baptisés : 10.302.000

Diocèses : 19
Evêques : 28
Prêtres diocésains : 336
Prêtres religieux : 293
Diacres : 1
Religieux : 723
Religieuses : 1731



Notre-Dame de Ceuta
  Église catholique romaine  

Conferência Episcopal de Angola e São Tomé (C.E.A.S.T.)


Rua Comandante Bula, 118 - C.P. 3579 Bairro São Paulo -
Tel. : (+244)
222 44 36 86
htttp://www.ceastangola.org - e-mail : info@ceastangola.org

Inter-Regional Meeting of Bishops of Southern Africa (I.M.B.I.S.A.)




Nonciature apostolique


Apostolic Nunciature
C.P. 1030, Luanda
Tél : (244-2)33.05.32 - Fax : 33.23.78

Symposium des Conférences Episcoaples d’Afrique et de Madagascar (S.C.E.A.M.)


 
  Églises chrétiennes  

Conseil des Églises chrétiennes en Angola

Église évangélique baptiste d'Angola
Église évangélique congrégationaliste d'Angola
Mission évangélique pentecôtiste d'Angola
Église évangélique réformée d'Angola
Église évangélique unie "Communion anglicane d'Angola"
Église méthodiste épiscopale africaine
Église méthodiste épiscopale africaine de Sion
Eglise anglicane d'Afrique australe
Église méthodiste unie



 




Église méthodiste épiscopale africaine
Église méthodiste épiscopale africaine de Sion
Eglise anglicane d'Afrique australe
Église méthodiste unie
Église évangélique baptiste d'Angola
Église évangélique congrégationaliste d'Angola
Mission évangélique pentecôtiste d'Angola
Église évangélique réformée d'Angola
Église Kimbanguiste



  Aumônerie francophone  




Luanda

Paroisse Francophone Sao Joaquim
Praia do Bispo, Procuradoria das Missoes,
Calcada de Santo Antonio 14, - Luanda
tél : + 244/ 2 -33.12.24. fax : + 244/ 2 - 34.55.04
 
  La situation religieuse  


L’Église catholique d’Angola s’est donné, deux tâches essentielles : reconstruire et réconcilier. L’Angola a connu une longue guerre civile de 27 ans (1975-2002) qui a fait un demi million de morts et entraîné le déplacement de quatre millions de personnes.

Tout au long des années de guerre l’Église s’est inlassablement manifestée pour condamner la guerre fratricide et indiquer en même temps les chemins pour la paix. Des lettres pastorales étaient lues le dimanche à la messe sur toute l’étendue du pays. Cela donnait une force et un retentissement considérables à cette parole. Des textes ont été publiés, pour en prolonger et en approfondir l’effet, comme par exemple, « le Catéchisme de la Paix et de la Réconciliation » publié par la Commission épiscopale d’Évangélisation et de Catéchèse.

Au long de ces années, ils se sont faits les porte-parole du peuple qui n’avait pas les moyens de s’exprimer mais qui dans son immense majorité subissait une guerre qu’il ne voulait pas. Voix qui condamnait toute forme de violence pour régler le conflit. Voix qui proposait surtout des chemins pour sortir de l’impasse. L’Église a encore institué la Journée Nationale de la réconciliation qui est célébrée
chaque année le 4ème dimanche de Carême.

Avec 83 confessions religieuses reconnues et 700 autres en attente de reconnaissance, l’Angola semble un paradis de coexistence entre croyances depuis l’adoption d’une loi en 2004. L’époque de l’athéisme militant du MP LA, des assassinats ciblés de prêtres angolais ou étrangers et des cours d’endoctrinement obligatoires à l’heure des messes appartient à un passé révolu. La Constitution angolaise reconnaît le droit inaliénable à la liberté religieuse. Pourtant, un rapport de la Commission indépendante des droits de l’homme des Nations Unies, publié fin 2007, révèle une réalité plus contrastée.

Des inquiétudes ont été exprimées concernant la sorcellerie : des enfants sont accusés par leurs familles d’être des sorcières (le 22 décembre 2008, la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva, s’est alarmée de l’ampleur de ce phénomène). Peu après cette visite, en janvier 2008, le Parlement angolais a légiféré contre « la prolifération des sectes dans le pays »

Dans le domaine social, il est à noter le rôle essentiel que joue l’Église notamment auprès des enfants orphelins (750.000) de guerre ou handicapés (90.000). On estime que plus de 100.000 enfants vivent loin de leur famille, et nombreux d’entre eux sont devenus enfants des rues. L’Église a mis en place des maisons d’accueil pour les enfants mineurs.

En 2008, l'Église catholique en Angola a poursuivi l’implantation de nouveaux postes de santé dans des localités lointaines, et elle continue de mener des programmes d'alphabétisation, de construction d'écoles qui ont permis l'insertion des enfants dans le système scolaire.




















Nossa Senhora
dos Remedios









Notre-Dame de Muxima

  Histoire - Quelques dates  

Les premiers habitants connus de l'actuel Angola se rattachaient aux peuples qui parlaient des langues khoïsanes. Ils furent progressivement repoussé vers le sud par les Bantous.

Ces derniers se métissèrent au cours des siècles avec les peuples autochtones et fondèrent des royaumes. L’un d’eux, le Kongo (le «pays de la panthère») finit par dominer la région et était à son apogée lors de l'arrivée des Européens.

Lorsque l'explorateur portugais Diogo Cão atteignit le cap du Loup à l'embouchure du Zaïre vers 1482, il trouva le royaume Kongo bien établi de part et d'autre du fleuve. Le royaume, gouverné par le mani-kongo (roi) depuis la capitale Mbanza, au nord de l'Angola actuel, prospérait grâce au commerce avec les populations de l'intérieur du pays, échangeant outils et armes contre de l'ivoire.

Les Portugais furent bien accueillis par le souverain Nzinga Nkuwu. Le royaume du Kongo se montra très tôt favorable au christianisme, le catholicisme n’a fut pas imposé. Les chefs Kongolais acceptèrent d’adopter la religion chrétienne car ils voyaient en elle des avantages et un moyen de consolidation politique. La capitale du royaume changea de nom et devint São Salvador.

Après la conversion des chefs et du roi du Kongo, l’envoi de missionnaires se fit de plus en plus important. C’est avec le roi D. Afonso Ier (1506-1543) que le royaume du kongo devint chrétien. Il fut le premier à entreprendre l’instruction chrétienne de ses sujets. Il fit ainsi construire dans sa capitale une grande école pour les fils de notables, et obtint des maîtres de grammaire pour les former.

C’est dans ce royaume africain qu’a été créé le premier évêché de l’Afrique Centrale en 1596. L’Afrique du Nord en avait un à Ceuta depuis 1570.

Après la mort de Nzinga Nkuwu en 1507, les Portugais modifièrent leurs relations et finirent par administrer totalement le royaume, désireux de s’approprier les mines d’or et se procurer des esclaves. Le commerce d'esclaves depuis l'Angola fut interdit en 1836, mais la traite se termina effectivement en 1878.

La rébellion nationaliste éclata en 1956. L’attaque de la prison de Luanda le 4 février 1961 par le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) marqua le début de la guerre d'indépendance. Le Portugal augmenta son effectif militaire. La guerre coloniale se poursuivait.

Le 11 novembre 1975, Agostinho Neto proclame l’indépendance de la République populaire d’Angola mais le pays s’enfonce aussitôt dans une guerre civile ethnique.

En 1992, le résultat des élections de 1992 étant contestée par l’UNITA, la guerre civile reprit de plus belle, tandis que les combats tournèrent à l’avantage des forces gouvernementales, entraînées par une société de mercenaires sud-africains (les «Executive Outcomes»). Plus d’un million de réfugiés quittèrent le pays.

À la suite d’un nouvel accord de paix signé en novembre 1994 à Lusaka (Zambie), un gouvernement d’union nationale fut mis en place et l’UNITA fut légalisée, mais les combats continuèrent entre l’UNITA et l’armée régulière dans le but de conserver le contrôle des régions minières (surtout de diamant). Afin de couper de leur soutien ses adversaires de l’UNITA et les indépendantistes de l’enclave de Cabinda, le gouvernement angolais intervint dans les conflits du Congo-Kinshasa en soutenant les troupes de Kabila, ainsi que le parti du général Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville.

La guerre reprit entre l’armée gouvernementale et l’UNITA en 1998. Elle aura causé 100 000 morts, fait 400 000 blessés et précipité le pays dans la ruine économique. Pendant ce temps, les deux «seigneurs de la guerre», le marxiste Eduardo Dos Santos et le «libéral» Jonas Savimbi ont réduit l'Angola à un tas de décombres, tout en s'enrichissant.

L ’ONU décida en février 1999 de retirer ses troupes en raison de la «logique de guerre» qui animait manifestement les deux partis dont l’un conserve le pouvoir politique, l’autre, les richesses d’une grande partie du pays, notamment le juteux trafic des diamants (selon des sources britanniques, l'extraction de ces pierres précieuses aurait rapporté à l'UNITA, depuis 1993, un total de 2,1 milliards de dollars).

Le 4 avril 2002, avec la médiation de l'Église, un accord de cessez-le-feu est signé mettant fin officiellement à 27 ans d’un conflit (1975-2002) qui aura fait plus de 100,000 morts.

Aujourd'hui, l'Angola joue un rôle stratégique de premier plan en Afrique et tente de s'imposer comme le «gendarme» de l'Afrique. Selon de nombreux diplomates, ce pays, qui a les moyens de ses ambitions militaires grâce au pétrole de l'enclave de Cabinda, est devenu une sorte de «Petite Prusse» dans la région.

 


























  Le patrimoine religieux et les pélerinages  
 

Le patrimoine religieux de l'Angola se situe principalement à Luanda et il se caractérise par des édifices religieux principalement. La plupart datent du XVIIème siècle, comme l'église et le couvent des carmes édifiés à cette époque. Ils se trouvent dans le quartier de la Ingombota. Le toit de l'église a été peint à la main et l'intérieur comporte de très beaux "azulejos" du XVIIème siècle.

A la périphérie de la capitale, l'église de Nazare, construite en 1664 a conservé son style colonial tout simple, avec une facade sobre. L'intérieur est décoré de magnifiques "azulejos" qui illustrent des scènes religieuses.

C'est aussi la cathédrale de Nossa-Senhora-dos-Remedios qui est le sanctuaire de la Vierge et la cathédrale du diocèse. Elle fut édifiée en 1679.

A l'entrée de la baie de Luanda, sur l'ile du Cap (ilha do Cabo) se trouve la plus ancienne des églises de l'Angola, édifiée en 1575 par quarante portugais qui vivaient sur cette ile avant de venir s'installer à Luanda, ils la dédièrent à Notre-Dame .


ingomota

Nazare

  Les événements récents  
  22 novembre 2012 - INQUIÉTANTE PROGRESSION DE LA SORCELLERIE - En Angola, l’Église catholique lance une offensive contre la sorcellerie dont les pratiques se développent d'une manière inquiétante et elle dénonce un vide juridique, alors que ces coutumes conduisent parfois jusqu’à commettre des meurtres. 471  
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