Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
ALGÉRIE
 


Statistiques générales    

Superficie : 2,381,740 km 2
Population : 34,994,937 h.
en 1950 : 8,700,000 h
en 2025 : 80,238,159 h

Alger : 4,200,000 h
Oran : 1,200,000 h
Constantine : 1,000,000 h
population urbaine : 65,0 %

0-14 ans : 24,2 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 5,2 %

espérance de vie : 74,50 ans
sous le seuil de pauvreté : 25 %
alphabétisation : 88,8 %
taux de croissance en 2008 : 3,5 %


Statistiques religieuses    

Christianisme : 0,9 %
dont
Catholicisme : 0,5 %
Protestantisme : %

Musulmans (sunnites) : 99,0 %

Diocèses :

Oran, Constantine, Alger, Laghouat





Statistiques catholiques.

Baptisés : 3.000

Diocèses : 4
Evêques : 6
Prêtres diocésains : 36
Prêtres religieux : 56
Diacres : 2,494
Religieux : 77
Religieuses : 195


P. de Foucauld en 1901
Église catholique romaine    


Conférence épiscopale régionale du Nord de l'Afrique
Algérie, Maroc et Tunisie (CERNA)

13 rue Khelifa-Boukhalfa - 16000 Alger
tél : + 213/ 2 - 64 53 08 - fax : + 213/ 2 - 64 05 82


International Meeting of Bishops’ Conferences: Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (S.C.E.A.M.)


Nonciature apostolique

Nonciature, 1 Rue Noureddine Mekkiri,
16021 Bologhine-Alger
Téléphone : (213-21)95.45.20 - Fax : 95.40.95
 
Églises chrétiennes    


Église Protestante d'Algérie (CEEEFE)


31 rue Reda Houhou, 16000 Alger-Gare
fax : 213/21 71 62 38
e-mail: egliprot©hotrnail.com.

L'Église Protestante d'Algérie a été formée par la réunion de l'Église Méthodiste et de l'Église Réformée d'Algérie.


 




Aumôneries francophones    


Alger

Archevêché,
13 rue Khélifa-Boukhalfa, - 16000 Alger Gare
tél : +213/ 21 - 63 35 62 - fax : + 213/ 21 - 63 38 42
http://www.ada.asso.dz

Annaba
Basilique Saint-Augustin, Hippone,
B.P. 123, -
23000 Annaba
tél+fax : + 213/3 38 84 01 82


Constantine
Évêché, B.P.24 B,
32 boulevard Belouizdad - 25002 Constantine-Coudiat
tél : + 
213/ 31 92 33 67 - fax : + 213/ 31 92 32 21
e-mail : eveche.constant@djazair-connect.com

 
Laghouat

Évêché, B.P 62. 47010 Ghardaia
tél : + 213/ 29 - 88 19 66
- fax : + 213/ 29 - 88 17 96
e-mail : evghardaia@yahoo.fr


Oran
Évêché, 2 rue Saad Ben Rebbi - 31007 Oran-EI-Maqqari
+213/41-45 15 57 - e-mail : evecheoran@yahoo.fr







Situation religieuse    


Selon la Constitution adoptée en 1976 et révisée en 1996 « l’islam est la religion de l’Etat. La République garantit à chacun le respect de ses opinions et croyances, et le libre exercice des cultes » (art. 2). En outre, « la liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables » (art. 36). A signaler qu’en Algérie le crime d’apostasie n’existe pas.

Dans ce pays de 33 millions d’habitants, les chrétiens sont très peu nombreux : l’Eglise catholique reconnaît 5 000 fidèles (le gouvernement algérien en compte 10 000) ; pour leur part, les protestants seraient entre 3000 et 20 000. La plupart de ces chrétiens sont des étrangers (Européens, Libanais, étudiants d’Afrique subsaharienne, quelques Américains). Cependant, depuis les années 1990, on assiste à un mouvement de conversions d’Algériens musulmans au christianisme, en particulier en Kabylie.

En date du 28 février 2006, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé une ordonnance qui conduit à une certaine restriction de la liberté religieuse en " fixant les conditions et les règles de l’exercice des cultes autres que musulmans". L’autorisation des cultes non-musulmans relève désormais d’une Commission nationale des cultes, auprès du ministère chargé des affaires religieuses (art. 9).

Ces nouvelles règles visent essentiellement les prédicateurs évangéliques, mais le protestantisme « historique » (luthérien ou réformé), présent en Algérie depuis des décennies, se sent concerné dans la mesure.

En juin 2007, cinq jeunes chrétiens ont été jugés à Tizi-Ouzou pour prosélytisme. L’un d’eux avait été piégé par un policier en civil qui lui avait demandé de la littérature chrétienne avant de l’arrêter lorsqu’il a reçu la Bible. En novembre de la même année, quatre volontaires catholiques brésiliens de la communauté Salam, dont les papiers étaient en règle, ont été sommés de quitter le pays sous quinzaine, sans explication. Cette mesure a été levée par suite de l’intervention de l’ambassadeur du Brésil.

Les autorités algériennes ont également refusé la moitié des visas demandés par l’Eglise catholique pour le renouvellement des communautés religieuses ou pour les visites des responsables des congrégations. Tel a été notamment le cas de membres de la Mission de France, congrégation dont l’engagement en faveur de l’indépendance de l’Algérie est reconnu par les Algériens eux-mêmes .


Minoritaire dans une société de tradition musulmane, l'Église se veut “Une Église de la rencontre.”




















 
Histoire - Quelques dates    


L’actuelle Église d’Algérie puise son origine dans l’ancienne Église d’Afrique. Celle-ci a fait son apparition dans l’histoire en 180 avec la « passion des martyrs scillitains », un des premiers documents en langue latine de l’Église. Les vicissitudes de l’histoire ont donné des visages très variés à cette Église. Florissante aux premiers siècles, malgré les persécutions, elle connut son apogée aux 4ème/5ème siècles avec la figure de saint Augustin. À partir du 7ème siècle, l’islam s’installa progressivement et, au 12ème siècle, l’Église instituée avait disparu de cette région. Malgré tout il y eut toujours des témoins de l’Évangile (marchands, esclaves, aumôniers, ...)

  . Elle revint au 19ème avec la présence française. De cette époque datent les quatre évêchés actuellement en place : Alger, Oran, Constantine, Laghouat qui englobe tout le sud du pays. L’indépendance de l’Algérie en 1962 et le concile de Vatican II ont marqué un tournant dans son histoire et l’ont aidée à forger son visage actuel.

Naissance et essor

Il semble que le christianisme ait gagné le Maghreb dès la fin du premier siècle, notamment à partir des communautés juives qui s'y trouvaient en diaspora et des relations que cette région du monde entretenait avec le Moyen-Orient comme avec la rive Nord de la Méditerranée. Les premiers indices connus de la présence de l'Église en Algérie remontent à la fin du II° siècle. Ils sont essentiellement constitués par les témoignages des martyrs. C'est l'époque où les Saintes Perpétue et Félicité furent martyrisées à Carthage en 203. "L'Afrique du Nord est pleine des corps des martyrs" dira plus tard Saint Augustin.

Dès le II° siècle il y avait donc en Algérie (dont une partie du territoire à l'Est se confondait à l'époque avec celui de la Tunisie) des communautés chrétiennes suffisamment nombreuses et fortes pour avoir formé ces chrétiens, fidèles jusqu'au sacrifice de leur vie. D'ailleurs, à la même époque, un berbère libyen, Victor I° était pape (189-199) de l'Eglise catholique à Rome. Preuve de l'importance numérique et qualitative de l'Eglise en ces régions. A cette même époque, c'est un autre maghrébin, Septime Sévère, qui dirigeait l'Empire romain. A noter que le Maghreb donnera encore par la suite deux autres papes à l'Eglise, les saints Miltiade (311-314) et Gelase I° (492-496).

Tertullien (fin du II° siècle) est le grand témoin de l'essor du christianisme au Maghreb. Il est le premier auteur chrétien, qui a exprimé en latin le dogme chrétien. Témoins les nombreux ouvrages d'apologétique et de théologie qu'il a laissés. Le premier concile maghrébin qui se tint à Carthage en 215 comptait 70 évêques, au dire de Saint Augustin. En 255, un deuxième concile en comptait 90. Par la suite il y en eut plusieurs centaines. Les évêchés de l'époque avaient plus la dimension de paroisses que les diocèses actuels. Néanmoins, ils manifestent l'extension prise par la foi chrétienne en cette région. Parmi les plus illustres martyrs, il faut mentionner particulièrement Saint Cyprien, évêque de Carthage.(mort en 258).

Saint Augustin est la grande figure qui a fait la gloire de l'Eglise du Maghreb et plus particulièrement de l'Algérie. Né à Taghaste (l'actuelle Souk Ahras) en 354, il fit une bonne partie de ses études à Madaure à l'Est de Constantine, puis à Carthage. Sous l'influence de sa mère Sainte Monique, après une vie passablement dissolue, il se convertit à la foi chrétienne en 387 et devint par la suite évêque d'Hippone de 397 à 430, date de sa mort. Il a laissé une œuvre écrite considérable de sermons, de commentaires de l'Ecriture et de méditations. Le livre des "Confessions" en est le plus connu. De lui, le Cardinal Newman a écrit qu'il a formé l'intelligence de l'Europe.

A cette époque, l'Empire romain se disloque. Les barbares Vandales, passent d'Espagne, au Maghreb après avoir traversé l'Europe. Leur domination durera de 428 à 534. Ils mettent à sac de nombreuses villes et persécutent l'Eglise catholique en répandant l'hérésie arienne. Près de 5000 clercs ou laïcs catholiques sont persécutés, déportés et certains, dont plusieurs évêques, martyrisés.

 

Au VI° siècle, l'empire romain d'Orient, dit byzantin, ayant Constantinople comme capitale, réinvestit une partie du Maghreb, notamment les régions côtières. L'Eglise catholique récupère une partie de ses biens et de son influence. Mais l'autorité de l'empereur de Byzance, contestée, se disloque progressivement.

Arrivée de l’Islam et disparition progressive du christianisme

C'est alors, en 647, que surviennent les premières expéditions arabo-musulmanes. Il faudra huit à neuf campagnes successives pour que leur autorité s'impose sur l'ensemble de la région.

Du VII° au XII° siècle, la présence chrétienne va disparaître progressivement. On en trouvera encore des traces à Bougie et Tlemcen. En 1076 le souverain musulman de Bougie écrit au Pape Grégoire VII pour lui demander d'ordonner un évêque pour la communauté chrétienne de cette ville. Le Pape lui répond en une lettre considérée comme le plus ancien témoignage du dialogue islamo-chrétien en Occident.

Du XII° au XIX° siècle, l'Eglise en Algérie a perdu tout caractère autochtone. Elle ne subsiste que par la présence de chrétiens étrangers: commerçants venus de la rive Nord de la Méditerranée, consuls et personnel des "comptoirs" marchands établis dans le pays sur la base de traités passés avec les souverains locaux. A Oran, Alger, Tlemcen, Bougie, Annaba, pour ne citer que les plus connus, ces comptoirs ont généralement leur église ou leur chapelle avec des prêtres desservants.


Notre-Dame d'Afrique à Alger
  Pour les faire accepter, un accord est passé qui leur donne le titre de chapelains des consuls. Par la suite ils deviennent eux-mêmes consuls, ce qui leur vaut d'être mêlés à des différends politiques, et c'est ainsi que le Père Jean Le Vacher est tué à la bouche d'un canon en 1683, en représailles à une attaque de la marine française. Ils exerceront la charge de vicaire apostolique de 1646 à 1828.

1830 marque le début de la conquête française qui sera terminée en 1962, par l'indépendance de l'Algérie. L'Eglise a retrouvé une structure diocésaine en 1838 par la création de l’évêché d’Alger qui a couvert toute l’Algérie jusqu’en 1866,

Après Mgr Dupuch (1846-1866) qui fut l’interlocuteur d’Abdelkader, et Mgr Pavy (1846-1866) le constructeur de la basilique Notre Dame d’Afrique, le Cardinal Lavigerie dirigea le diocèse d’Alger de 1866 à 1892. Il fonda dès son arrivée (1868) les Pères Blancs et les Sœurs Blanches (1869). (archidiocèse d'Alger)

 

Tourisme et culture    

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PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO

La Kalâa des Béni Hammad
Djémila
Tassili n'Ajjer
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Vallée du M'Zab
Casbah d'Alger

Tipasa
Dossier mis à jour le 27-10-2011.- Retour à la page d'accueil