Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
AFRIQUE DU SUD
 

 

Statistiques générales    


Dossier AED

Superficie : 1,219,912 km 2
Population : 49,052,489 h.
en 1950 : 13,700,000 h
en 2025 : h

Prétoria : 1,300,000 h
Cap Town : 2,893,000 h
population urbaine : 62,0 %

0-14 ans : 28,5 %
15-64 ans : %
65 ans et plus : 5,7 %

espérance de vie : 42,37 ans
sous le seuil de pauvreté : 50 %
alphabétisation : 88 %
taux de croissance en 2008 : 3, %


Statistiques religieuses    
Christianisme : 80 %
dont
Catholicisme :  7,1 %
Méthodistes : 6,8 %
Przsbytériens : 1,9 %
Anglicans : 3,8 %
Dutch Reformed : 6,7 %

Zionistes : 11,1 %
Hindouisme : 1,2 %
Musulmans : 1,5 %
Se déclarent sans religion : 15,1 %
Statistiques catholiques.

Baptisés : 3,101.000

Diocèses : 27
Evêques : 43
Prêtres diocésains : 453
Prêtres religieux : 645
Diacres : 213
Religieux : 1,132
Religieuses : 2,577
 
Église catholique romaine    
Conférence des évêques catholiques d'Afrique du Sud (SABC)

Secrétariat
Khanya House - 140 Visagie Street
PO. box 941 - Pretoria 0001
e-mail : sacbclib@wn.apc.org
tél : + 27/12 - 323 64 58 - fax : + 27/ 12 - 326 62 18


Johannesburg (Transvaal)
Evêché de Johannesburg,
PO. Box 17054 - Hillbrow 2038
Tél : + 27/ 11 - 402.64.00 - fax + 27/ 11 - 402.08.06

International Meeting of Bishops’ Conferences: Inter-Regional Meeting of Bishops of Southern Africa (I.M.B.I.S.A.)

International Meeting of Bishops’ Conferences: Symposium des Conférences Episcoaples d’Afrique et de Madagascar (S.C.E.A.M.)



Aumônerie francophone du Natal
Durban - 4 Riverside Road,
PO. Box 122, Amenzimtoti 4126
Tél : + 27 -31 903.33.28.

Paroisse N.D. de Lourdes.
PO Box 46. Rivonia 2128
tél : + 27/ 11 - 803 12 29 - fax : + 27/ 11 - 803 42 07

Le Cap
St Norbert's Priory Rubbi Road. 7976 Kommetjie
PO Box 48106 Cape Town
e-mail : maclaudopraem@yahoo.co.uk


Nonciature apostolique

0083 Arcadia (Pretoria), 80 Pretorius Street;
0007 Arcadia (Pretoria), P.O. Box 26017
Tel : (27-12) 344.3815 - fax: 344.3595
e-mail : nunzioza@iafrica.com
 
Églises chrétiennes    

CONSEIL DES ÉGLISES D'AFRIQUE DU SUD


Conseil des Églises d'Afrique du Sud : P0 Box 4921,
JOHANNESBURG 2000. Afrique du Sud 2017, 2711 492 13 80 à 89 - FAX: 2711 492 14 48.



 


ÉGLISE ORTHODOXE - PATRIARCAT D'ALEXANDRIE
Metropolit Johannesburg, Pretoria, P.O.Box 3058,
14 Sixth Str., Lower Houghton, ZA-2000 JOHANNESBOURG, R.S.Africa
Tél : [+27] 11 / 880205-0,



Situation religieuse    

La Constitution de 1997 consacre l’article 15 à la garantie de l’exercice de la liberté religieuse. L’Etat la respecte et ne discrimine contre aucune religion. L’enseignement religieux est permis dans les écoles, mais n’est pas obligatoire. Les problèmes liés à la religion proviennent d’autres facteurs, aussi de la violence qui est répandue dans le pays.

En novembre 2006, le parlement a approuvé un loi permettant le mariage entre deux personnes du même sexe. Les Églises sont restées opposé à cette loi.

Il y a des rapports fréquents d’attaques violentes et de meurtres dont on peut soupçonner qu'ils aient pour origine la pratique de la sorcellerie.


   
Histoire - Quelques dates    

Une émigration de Bantous, agriculteurs et éleveurs, aurait atteint l'Afrique du Sud pour s'établir dans l'actuelle province du Kwa Zulu-Natal vers 500. D'autres ont descendu la rivière Limpopo vers les IVème siècle ou Vème siècle pour parvenir vers le Xème siècle dans l'actuelle province du Cap-Oriental. Leur migration n'était pas cohésive et s'est faite en petites vagues, déplaçant tout de même des populations de chasseurs-cueilleurs.

Non seulement éleveurs, les Bantous étaient également des agriculteurs, maîtrisant entre autres cultures, celle du blé. Ils travaillaient aussi le fer et vivaient dans des villages.

L'histoire écrite débute avec l'arrivée des Européens, en commençant par les Portugais qui décident de ne pas coloniser la région, laissant la place aux Néerlandais.

- 1652 : Durant les premières années de cohabitation avec les Néerlandais, les populations indigènes étaient bien disposées à l'égard des nouveaux arrivants. Des relations commerciales se nouèrent entre eux.

- 1657, les premières autorisations d'établissement sont délivrées à neuf (ex-)salariés de la compagnie des Indes qui reçoivent le titre de burgher (citoyen libre). Les Burghers (Boers) sont autorisés à cultiver la terre pour y planter du blé et des vignes. Des parcelles de terres leur sont attribuées, spoliant les indigènes, les Khoïkhoïs. Privés de leurs meilleurs pâturages, ils tentent de céder des bêtes malades aux burghers. Les relations dégénèrent et en février 1859, les Khoïkhoïs fédérés sous l'autorité du chef Doman assiégèrent les Néerlandais, obligés de se retrancher dans le fort de Bonne Espérance. La contre-attaque de ces derniers décima les assaillants, réduits en esclavage ou refoulés vers le nord.

En 1685, le groupe de 800 colons néerlandais est rejoint par 200 huguenots chassés de France par la révocation de l'édit de Nantes. Onl leur concède des terres riches en alluvions dans la vallée d'Olifantshoek et de la rivière Berg, protégées des vents du large par un grand cirque rocheux, pour y développer la viticulture.

Ils créent les neuf fermes historiques (La Bourgogne, La Dauphine, La Brie, Champagne, Cabrière, La Terra de Luc, La Cotte, La Provence et La Motte) avec des vignes françaises Les Britanniques contestent la prééminence des Boers vers la fin du XVIIIème siècle.
 

1806 : La colonie est occupée par le Royaume-Uni à qui elle est officiellement annexée en 1814 après le traité de Paris. La colonie britannique est alors établie avec 25 000 esclaves, 20 000 colons blancs, 15 000 Khoïsan et 1 000 esclaves noirs libérés. Le fossé entre les Boers et les Britanniques ne va dès lors cesser de s'élargir.

Les Boers, pourtant trop pauvres pour posséder des esclaves, qui furent les plus choqués par l'abolition de l'esclavage, y voyant une atteinte à l'ordre divin.

  L'arrogance des autorités britanniques finit de convaincre des milliers de Trekboers à choisir dès 1836, l'émancipation du pouvoir colonial et de s'exiler à l'intérieur des terres africaines pour y fonder une république boer indépendante.

Des guerres vont naître de cette opposition. Vaincus, humiliés et ruinés, les Boers, non seulement se retrouvent dans une détresse totale à la fin de ces guerres mais ils perdent aussi leurs républiques pour devenir des sujets britanniques. 200 000 réfugiés, noirs et blancs affectés par la guerre, se retrouvent entassés dans des conditions de vie très précaires et misérables. Le souvenir des milliers de civils morts dans les camps de concentration britanniques allaient alimenter pendant très longtemps la rancune, voire la haine, d'une partie des Afrikaners (tels qu'ils seront désormais appelés) contre le Royaume-Uni

Le début du XXème siècle est marqué par des situations qui conduisent à l'apartheid et c'est Nelson Mandela qui sera l'artisan de la réconciliation grâce à son élection en 1994 comme premier président noir d'Afrique du Sud suite aux premières élections nationales multiraciales organisées dans le pays.

Son action conjointe avec celle de l'évêque Desmond Tutu dans la Commission de la vérité et de la réconciliation, ouvre le vrai chemin de la paix dans cette région. Une telle commission inspire déjà plusieurs autres régions d'Afrique pour apporter la paix dans la région des Grands Lacs.


   
Tourisme et culture    

Richtersveld

PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO
  1. Parc de la zone humide d’iSimangaliso
  2. Robben Island
  3. Sites des hominidés fossiles de Sterkfontein,
    Swartkrans, Kromdraai et les environs
  4. Khahlamba / Parc du Drakensberg
  5. Paysage culturel de Mapungubwe
  6. Aires protégées de la Région florale du Cap
  7. Dôme de Vredefort
  8. Paysage culturel et botanique du Richtersveld

Le site des hominidés
Mise à jour : 27-10-2011 - Retour à l'atlas - Retour à la page d'accueil